Une note d’information envoyée à des acteurs de l’industrie par l’équipe de transition semble mentionner que Joe Biden prévoit d'annuler le permis du pipeline dès son entrée au pouvoir.
Keystone XL doit transporter du pétrole des raffineries de Hardisty, en Alberta, vers des raffineries du Texas.
Sur Twitter, le premier ministre albertain, Jason Kenney, s'est dit très préoccupé par la nouvelle : Cela entraînerait des pertes d’emplois des deux côtés de la frontière, affaiblirait les relations entre les États-Unis et le Canada en plus de compromettre la sécurité des États-Unis en rendant le pays plus dépendant des importations de pétrole de l’OPEP.
Selon des informations obtenues par CBC Canadian Broadcasting Corporationcette semaine,le gouvernement Kenney a d'ailleurs engagé des agences de communication et des lobbyistes américains afin de récolter, entre autres, des appuis pour le projet d’oléoduc Keystone XL.
L’équipe de Joe Biden a également annoncé que le prochain dirigeant des États-Unis planifiait de signer une douzaine de décrets présidentiels dans les premiers jours de son mandat.
Ces derniers incluent plusieurs politiques environnementales tels que la réintégration de l’Accord de Paris, dont les États-Unis s'étaient retirés durant le mandat de Donald Trump.
Lors de sa première conversation avec Joe Biden, le premier ministre Justin Trudeau a indiqué qu’il souhaitait discuter davantage de possibles points de discorde tels que le pipeline Keystone XL et la politique Achetons américain proposée par Joe Biden.
Le chef du Parti conservateur du Canada, Erin O'Toole, a rapidement réagi par voie de communiqué.