Le Balai citoyen, une organisation de la société civile burkinabè, a dénoncé dans un communiqué parvenu à la rédaction pulsar, ce mardi 18 février 2022, des "restrictions de liberté" au Burkina suite à la coupure de l'Internet mobile, notamment pour le réseau social Facebook sur l'étendue du territoire.
Pour le mouvement Balai citoyen, l'histoire a retenu que c'est sous le pouvoir de Roch Kaboré que le peuple burkinabè s'est vu privé de sa liberté d'expression avec notamment la coupure de l'Internet.
Selon le communiqué, "le même président qui appelait ses concitoyens à l'Union sacrée lors de son adresse de nouvel an à la Nation, est celui qui est en train de réunir les conditions pour les frustrer davantage, et ce sans aucune explication".
C'est la deuxième fois que la coupure de l'Internet mobile est intervenue au Burkina. La première fois, c'était le 20 novembre 2021 et a pris une durée de huit jours. Cette deuxième interruption a cours depuis le 10 janvier 2022. Plusieurs internautes n'ont plus accès au réseau Facebook sur leur téléphones mobiles. Ceux qui en ont accès trafiquent le blocage en utilisant le réseau privé virtuel (VPN).
Partant ce constat, dans le communiqué le Balai citoyen "dénonce ces restrictions de la liberté (...), condamne la complicité active de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) et des fournisseurs d’accès à internet."
Il condamne aussi "cette dictature sur internet par un régime en panne d’inspirations et de solutions face aux problèmes réels du pays" et "exige la levée sans délai de toutes les nouvelles limitations liées à l'Internet."