"Le pire est-il à venir ou sommes-nous déjà dedans ?", se demande un défenseur des droits humains devant la progression des djihadistes dans le nord-est du Mali et le déchaînement de violence qui l'accompagne.
Les régions de Gao et Ménaka sont le théâtre depuis mars d'une vaste offensive de l'Etat islamique au grand Sahara (EIGS). Elle donne lieu à d'intenses batailles avec les groupes armés implantés dans ces immenses étendues désertiques et au massacre de civils. Au moins 11 d'entre eux ont péri lundi dans l'attaque d'un camp de déplacés près de Gao.