"Non aux tentatives de déstabilisation de notre territoire, non aux bases militaires Françaises installées sur le sol Burkinabè, non à la distillation d'informations mensongères par certaines presses étrangères, sont entre autres les messages lancés par les manifestants ce samedi 28 janvier 2023 à la place de la nation.
Organisé par le mouvement des collectifs des leaders panafricains ce meeting vise à soutenir les actions entreprises par le gouvernement de transition mais aussi à soutenir le Capitaine Ibrahim Traoré.
Venus des différentes provinces de la région du Centre, les manifestants ont dénoncé ce qu'ils qualifient de « plans diplomatiques machiavéliques de la France et ses Alliés pour étouffer le peuple et renverser la transition ».
"Nous avons lancé l'appel pour lui montrer notre soutien et l'interpeller à ne pas quitter sur la voie tracée par le peuple. Nous avons émis une feuille de route et il s'en tient à cette feuille de route, aussi nous l'exhortons seulement à considérer toujours le peuple comme sa boussole" a laissé entendre Ramdé Franck David, membre du secrétariat des organisations de la société civile. Il a expliqué que le peuple est sorti pour soutenir le Capitaine Ibrahim Traoré avec un message franc pour montrer au monde entier que " le peuple Burkinabè n'a plus besoin de la France et non seulement le gouvernement. On est sorti pour confirmer ce que le peuple veut compte tenu de la décision du gouvernement.
Présent à ce meeting, l'activiste et politologue malien Sékou Tounkara vivant à New York, dit être venu apporter son soutien non seulement au peuple burkinabè mais à tous les peuples africains épris de justice et de liberté. " Nous soutenons le courage et la détermination du capitaine Ibrahim Traoré, pas seulement le gouvernement de la transition mais aussi le peuple Burkinabè. Si le gouvernement est là aujourd'hui c'est grâce à vous le peuple. Et je suis de cœur avec le peuple Burkinabè " a déclaré l'activiste malien.
Pour lui, il faut une CEDEAO des peuples. "Nous disons oui à l'unité Faso-Mali-Guinée Conakry, oui à la liberté de l'Etat Burkinabè dans ces prises de décisions", a-t-il martelé.