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AFRIQUE

AFRIQUE (219)

Un accord serait sur le point d'être signé par le gouvernement malien permettant l'arrivée de mercenaires russes au Mali. C'est ce qu'avance l'agence Reuters, citant des sources diplomatiques. Ces mercenaires russes du groupe de sécurité privé Wagner seraient chargés de former les soldats maliens. Paris tenterait de casser cet accord. La conclusion éventuelle d'un accord entre la junte au pouvoir à Bamako et la société russe privée Wagner "serait extrêmement préoccupante et contradictoire" avec l'engagement militaire de la France au Sahel, estime la ministre des armées, Florence Parly.

Les mercenaires du groupe russe Wagner vont-ils débarquer à Bamako ? Selon l'Agence Reuters, qui évoque des sources diplomatiques, un accord serait proche entre l'entreprise de sécurité russe Wagner et le gouvernement malien.

1000 mercenaires russes sur le sol malien ?


Selon l'agence Reuters plus de 1000 mercenaires du groupe russe de sécurité privé Wagner pourraient bientôt arriver et venir former les soldats de l'armée malienne. Les mercernaires du groupe Wagner seraient également chargés d'assurer la protection des autorités.

Toujours selon l'agence Reuters, qui évoque quatre sources, le groupe de sécurité Wagner, toucherait 6 milliards de francs CFA par mois pour ce travail de formation. Ce montant correspond à un peu moins de 10 millions d'euros. Le groupe de sécurité privé Wagner est dirigé par Yevgeny Prigozhin, un proche du président russe Vladimir Poutine.

L'arrivée de mercenaires russes comparable à ce qui s'est passé en République centrafricaine constitue une menace pour l'influence française au Mali.
Toujours selon l'agence Reuters, Paris vient de dépecher à Bamako le
Monsieur Afrique du Quai d’Orsay.

Paris cherche à casser tout accord avec Wagner

L'objectif est clair : empêcher tout futur accord entre le gouvernement malien et la société russe Wagner. Des diplomates français ont également été envoyés à Moscou.
 La ministre française des armées a réagi. La conclusion éventuelle d'un accord entre la junte au pouvoir à Bamako et la société russe privée Wagner "serait extrêmement préoccupante et contradictoire" avec l'engagement militaire de la France au Sahel, estime Florence Parly.

 

Le chef de l’opposition guinéenne a appelé la Cédéao à ne pas imposer de sanctions économiques au pays.

Cellou Dalein Diallo, candidat malheureux contre le président Alpha Condé lors de trois scrutins présidentiels successifs et ancien premier ministre (2004-2006), s’est exprimé suite au coup d’état du 5 septembre :

"Depuis les exceptions tchadiennes et maliennes, l'Union africaine et la CEDEAO, je ne veux pas dire, ont perdu leur crédibilité et ont multiplié les exceptions. Il est très difficile d'imposer un président civil au colonel Doumbouya. Mais il serait souhaitable que le Premier ministre soit un civil pour que la transition se fasse aussi avec des civils."

La semaine dernière, la Cédéao a suspendu la Guinée de ses organes suivie de près par l’Union Africaine.

La Communauté économique des états d’Afrique de l’ouest attend de recevoir le rapport d’une mission d’enquête envoyée en Guinée avant de statuer sur de potentielles sanctions économiques.

"Je ne serai pas favorable aux sanctions économiques comme je vous l'ai dit, d'abord, je trouve que c'est l'implication de l'armée pour mettre fin à un mandat illégal et illégitime, c'était pour moi une décision qui était bienvenue. Donc pour moi, la junte ne mérite pas d'être sanctionnée pour ça parce que pour moi, elle a mis fin à une situation de non-droit." a ajouté le chef de l'opposition guinéenne.

Le CNRD formé par les putschistes a dissous le gouvernement du président Alpha Condé et promet de former un "gouvernement d'union nationale" pour superviser une transition politique.

 

 

mercredi, 08 septembre 2021 20:57

La Cédéao suspend la Guinée après le putsch

Écrit par

La Communauté des états d’Afrique de l’ouest suspend l’adhésion de la Guinée à son organisation.

Cette sanction intervient à la suite du coup d’état militaire qui a chassé le président guinéen Alpha Condé du pouvoir ce dimanche.

Mercredi, lors d'un sommet virtuel entre les 15 dirigeants des Etats membres, la Cédéao a exigé le retour à l’ordre constitutionnel ainsi que la libération immédiate d’Alpha Condé.

L'instance enverra également une mission de haut niveau en Guinée dès jeudi afin de réexaminer la situation.

Aucune sanction économique n’a pour le moment été annoncées contrairement à celles mises en place à l'encontre du Mali au lendemain du coup d’état d’août 2020.

Rappelons que la Guinée ne fait pas partie de l’union monétaire de la Cédéao. L'influence de la communauté des états d'Afrique de l'ouest sur le pays en termes de sanctions économiques risque donc d’être fortement limitée.

Le leader du coup d'Etat, Mamady Doumbouya, ancien légionnaire français, s'est engagé à mettre en place un gouvernement de transition unifié, mais n'a pas dit quand ni comment cela sera fait ;

"Il est important pour nous, les militaires, de prendre nos responsabilités vis-à-vis du peuple de Guinée qui attend beaucoup, beaucoup de nous. Et tout ce que nous allons entreprendre dans les jours et les années à venir, ce sera pour l'intérêt suprême de la nation." a déclaré Mamady Doumbouya.

 

mercredi, 08 septembre 2021 20:52

ICRISAT reçoit le Prix africain de l'alimentation 2021

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L'Institut International de Recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides (ICRISAT) a reçu le Prix de l'Alimentation pour l'Afrique 2021, en récompense de ses travaux qui ont amélioré la sécurité alimentaire dans 13 pays d'Afrique subsaharienne.

L'ICRISAT, un centre de recherche du CGIAR, est une organisation de recherche internationale publique à but non lucratif et apolitique qui mène des recherches agricoles pour le développement en Asie et en Afrique subsaharienne avec un large éventail de partenaires dans le monde entier.  

Entre 2007 et 2019, l'ICRISAT a piloté une collaboration de partenaires pour mettre en œuvre le Projet Légumineuses Tropicales. Entrepris en collaboration avec le Centre International d'Agriculture Tropicale (CIAT) et l'Institut International d'Agriculture Tropicale (IITA), le projet a permis de développer 266 variétés améliorées de légumineuses et près d'un demi-million de tonnes de semences pour toute une série de cultures de légumineuses, notamment le niébé, le pois cajan, le pois chiche, le haricot ordinaire, l'arachide et le soja. Ces nouvelles variétés ont aidé plus de 25 millions de petits exploitants agricoles à devenir plus résistants au changement climatique, ainsi qu'aux épidémies de parasites et de maladies.

En plus de ces nouvelles variétés, le projet a formé 52 scientifiques, qui travaillent déjà dans des instituts de recherche nationaux sur tout le continent. La formation de ces scientifiques de la prochaine génération dans les pays où les projets ont été mis en œuvre a permis de renforcer les capacités de recherche des systèmes nationaux de recherche agricole en Afrique et a contribué à pérenniser les acquis des projets.

Dans son message de félicitation au lauréat, S.E. Olusegun Obasanjo, président du Comité du Prix de l'alimentation pour l'Afrique et ancien président de la République Fédérale du Nigéria a déclaré : "Le leadership de l'ICRISAT dans le développement de semences qui non seulement mettent fin à la malnutrition mais aussi survivent dans les zones semi-arides inspire d'autres organisations agricoles à repenser le développement des semences et les pratiques agricoles qui conviennent et résolvent les défis agricoles de l'Afrique. Leur travail est également important car il fournit une approche inclusive qui soutient l'ensemble de la chaîne de valeur agricole, de la ferme à la table, en fournissant aux agriculteurs des outils agricoles et un marché pour leurs produits", a-t-il déclaré.

Acceptant le prix, le Dr Jacqueline d'Arros Hughes, Directrice Générale de l'ICRISAT, a déclaré que le travail de l'Institut couvrait l'ensemble de la chaîne de valeur, de la génomique de pointe aux marchés et à l'agrobusiness dans les systèmes de culture des zones arides.

 

"Nous donnons également aux femmes les moyens d'agir et nous incitons les jeunes à revenir à l'agriculture en utilisant les derniers outils et technologies disponibles pour rendre l'agriculture rentable. Le Prix de l'alimentation en Afrique est une distinction et une reconnaissance majeures du travail de l'ICRISAT en Afrique et renforce notre conviction que l'agriculture peut être rentable pour les petits exploitants.  Il témoigne également du travail de nos proches collaborateurs, des systèmes nationaux de recherche et de vulgarisation agricoles, sans le soutien desquels cela n'aurait pas été possible. Nous dédions ce prix aux petits exploitants des zones arides d'Afrique, car ce sont eux qui nous inspirent par leur patience et leur persévérance face à l'adversité", a déclaré la Dr Hughes.

 

Les écosystèmes des zones sèches couvrent 45 % de la masse continentale de l'Afrique et nourrissent et font vivre près d'un demi-milliard de personnes. Toutefois, ces systèmes sont fragiles et exposés aux effets du changement climatique et de la dégradation de l'environnement. Des programmes comme celui des légumineuses tropicales aident les millions de petits exploitants agricoles qui dépendent des écosystèmes des zones arides à produire davantage de nourriture et à devenir plus résilients face au changement climatique. Le projet a été mis en œuvre au Burkina Faso, au Ghana, au Mali, au Niger, au Nigeria, au Sénégal, en Éthiopie, au Kenya, au Malawi, au Mozambique, en Tanzanie, en Ouganda et au Zimbabwe.

Principaux impacts du Projet Légumineuses Tropicales

  • Les interventions sur la culture de l'arachide ont démontré une augmentation de 32,35% des revenus, 6,72% des ménages sont sortis de la pauvreté et 14% de l'insécurité alimentaire.
  • Dix variétés d'arachide, dont six à haut rendement et tolérantes à la sécheresse et quatre ELS, ont été homologuées au Mali.
  • Sept variétés d'arachide présentant des caractéristiques telles que la tolérance à l'aflatoxine, la précocité, la tolérance à la sécheresse, etc. ont été homologuées.
  • En Inde, le programme national de développement de variétés améliorées de pois chiches a permis d'augmenter les surfaces jusqu'à 68 %.
  • Le programme sur le pois chiche en Éthiopie a remporté un prix national en 2013 pour la science et l'innovation.
  • Multiplication par sept du nombre d’homologations de variétés améliorées de haricot ordinaire entre 2011 et 2018.

Prix africain de l'alimentation - Anciens lauréats

2020

L'année dernière, le Dr André Bationo et la Dr Catherine Nakalembe ont remporté le Prix africain de l'alimentation pour leur contribution exceptionnelle à la promotion de la sécurité alimentaire sur le continent.  

2019

En 2019, la Dr Emma Naluyima, une petite exploitante agricole et vétérinaire privée d'Ouganda, et Baba Dioum, un champion des politiques et un entrepreneur agricole du Sénégal, ont été récompensés pour leurs réalisations remarquables dans la démonstration et la promotion d'une croissance innovante et durable de l'agriculture africaine grâce à une meilleure utilisation des ressources et à des liens avec le marché.

2018

Le prix AFP 2018 a été décerné à l'Institut International d'Agriculture Tropicale (IITA) pour son leadership dans la production de recherches et de technologies agricoles qui ont amélioré la sécurité alimentaire, la nutrition et les revenus de millions de personnes en Afrique.

2017

Les lauréats 2017 étaient la professeure kényane Ruth Oniang'o et la Malienne Mme Maïmouna Sidibe Coulibaly, qui ont été récompensées conjointement pour leurs efforts exemplaires dans la conduite de la transformation de l'agriculture en Afrique.

2016

Tandis qu'en 2016, l'AFP a été décerné au Dr Kanayo F. Nwanze, un Nigérian et l'ancien président du Fonds international pour le développement agricole (FIDA), basé à Rome. Le Dr Nwanze a été récompensé pour son leadership exceptionnel visant à placer les petits exploitants agricoles africains au centre de l'agenda agricole mondial.

Au lendemain du coup d’état en Guinée, les putschistes tentent de rassurer. Rassurer les citoyens, mais aussi les investisseurs. Le putsch a été condamné par plusieurs pays et institutions internationales comme l’Union Africaine, l’ONU ou encore la CEDEAO.

Mais la junte a reçu un soutien de poids : celui du chef de l’opposition Cellou Dalein Diallo.

"Le CNRD peut compter sur le soutien de l’ANAD dans l’effort qui vise à construire une démocratie apaisée dans notre pays. C’est l’occasion de rendre hommage à tous les Guinéens de l’intérieur comme de l’extérieur dont la mobilisation a contribué à la chute de cette dictature et d’honorer la mémoire de ceux qui ont consenti le sacrifice ultime pour l’avènement du 5 Septembre 2021. L'ANAD exhorte le CNRD à inclure dans ses responsabilités prioritaires la mise en place d'institutions démocratiques légitimes capables de mettre en œuvre des réformes pouvant conduire rapidement le pays à la réconciliation nationale et à l'instauration de l'Etat de droit", a déclaré l’opposant.

Mais du côté de la société civile, on préfère rester prudent. Ce coup d'Etat s'inscrit dans l'histoire tourmentée de ce pays qui, depuis l'indépendance en 1958, a été dirigé par des régimes autoritaires, avec des actions brutales de ses forces armées.

"Si cette situation perdure, il peut y avoir que l'armée revienne au pouvoir, parce que tout était déjà préparé. Imaginez dans un pays, un professeur qui vient au pouvoir, et on nous dit que c'est un professeur de droit, donc l'espoir était permis que la Guinée connaisse pour la première fois une alternance en République de Guinée. Mais très malheureusement, le professeur Alpha Condé s'est laissé berné par ses proches et finalement, il est tombé dans son propre piège", explique l’activiste François Kolié.

Le chef des putschistes, le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya a promis un gouvernement d’union nationale chargé de conduire la transition politique et a assuré qu’il n’y aura pas de ‘’chasse aux sorcières’’.

 

Le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, l'officier supérieur à l'origine du coup d'État militaire en Guinée a promis lundi de mettre en place un gouvernement d'union pour superviser une période de transition et a juré qu'il n'y aurait pas de "chasse aux sorcières" contre l'ancien gouvernement.

"Une consultation sera lancée pour fixer les grands paramètres de la transition, puis un gouvernement d'union nationale sera mis en place pour piloter la transition", a déclaré le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya dans un discours, sans toutefois préciser la durée de la consultation ou de la passation de pouvoir.

Cherchant à rassurer les investisseurs miniers au lendemain de la prise de pouvoir par les militaires, le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya a également déclaré que le pays honorerait ses engagements commerciaux. Un comité mis en place par la junte assure "les partenaires économiques et financiers que les activités dans le pays se poursuivent normalement", a déclaré le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya dans un discours.

"Le comité assure les partenaires qu'il respectera tous ses engagements", a-t-il ajouté.

Le peuple en attente des pourparlers

L'État ouest-africain de Guinée attendait des nouvelles de son avenir, la nouvelle junte militaire ayant convoqué le cabinet sortant après le renversement du président. Les troupes d'élite dirigées par le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya ont demandé aux ministres sortants et aux responsables institutionnels de se réunir à 11 heures GMT au Parlement dans la capitale Conakry.

Toutefois, ils ont prévenus que "tout refus de s'y rendre sera considéré comme une rébellion".

Appauvri et instable, cet État d'Afrique de l'Ouest a été frappé par de nouveaux troubles dimanche lorsque des forces spéciales ont arrêté le président Alpha Condé, âgé de 83 ans, ont déclaré qu'elles abrogeaient la constitution et ont imposé un couvre-feu.

Les frontières terrestres ont été fermées, le gouvernement dissous et les gouverneurs et autres hauts responsables ont été remplacés par des militaires, a déclaré la junte. La fin du régime de Condé a déclenché la liesse dans certaines parties de Conakry, notamment dans les quartiers pro-opposition.

Des officiers des forces spéciales guinéennes ont affirmé dimanche avoir capturé le président Alpha Condé, pris le contrôle de Conakry et "dissous" les institutions, lors d'un coup d'Etat qui pourrait sonner la retraite d'un vétéran de la politique africaine, mais condamné par la communauté internationale.

Aucun mort n'a été rapporté dimanche, malgré les crépitements intenses d'armes automatiques entendus dans la matinée dans la capitale de ce pays coutumier des confrontations politiques brutales. L'apparent épilogue de plus de dix années de régime Condé a donné lieu à des scènes de liesse dans différents quartiers de la capitale.

"Nous avons décidé après avoir pris le président, qui est actuellement avec nous (...) de dissoudre la Constitution en vigueur, de dissoudre les institutions", dont le gouvernement, a déclaré, dans une vidéo, le chef des forces spéciales, le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, au nom d'un "Comité national du rassemblement et du développement" (CNRD), au côté de putschistes en uniforme et en armes.

Il a également annoncé la fermeture des frontières terrestres et aériennes de ce pays d'Afrique de l'Ouest plongé depuis des mois dans une grave crise économique et politique.

Dénonçant la "gabegie", le lieutenant-colonel Doumbouya, enveloppé dans un drapeau guinéen, a promis d'"engager une concertation nationale pour ouvrir une transition inclusive et apaisée", dans une déclaration à la télévision nationale qui a brièvement interrompu ses programmes.

Les putschistes ont également diffusé une vidéo du président Condé entre leurs mains. Ils lui demandent s'il a été maltraité et Alpha Condé, 83 ans, en jeans et chemise froissée dans un canapé, refuse de leur répondre.

Dans la soirée, ils ont annoncé au journal télévisé un couvre-feu "à partir de 20H00 sur toute l'étendue du territoire national", le remplacement des membres du gouvernement par les secrétaires généraux de chaque ministère pour expédier les affaires courantes et celui des préfets, sous-préfets, et gouverneurs de région par des militaires.

En outre, ils "appellent les fonctionnaires à reprendre le travail dès ce lundi" et convoquent les ministres sortants et les présidents des institutions à une réunion lundi à 11H00 (locales et GMT), sous peine d'être considérés comme en "rébellion contre le CNRD".

- "Libération immédiate" -

"On tient tout Conakry et on est avec toutes les forces de défense et de sécurité pour enfin mettre fin au mal guinéen", a déclaré à la télévision France 24 le lieutenant-colonel Doumbouya, personnalité très peu connue jusqu'alors.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a "fermement" condamné "toute prise de pouvoir" en Guinée "par la force du fusil", appelant "à la libération immédiate du président Alpha Condé".

Le président en exercice de l'Union africaine (UA) Félix Tshisekedi et le président de la Commission de l'UA Moussa Faki Mahamat "condamnent toute prise de pouvoir par la force et demandent la libération immédiate du président Alpha Condé" et appellent à une réunion d'urgence de l'organisation.

Le président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), le Ghanéen Nana Akufo-Addo, de son côté, "exige le respect de l'intégrité physique" du chef de l'Etat guinéen, sa libération immédiate et "le retour à l'ordre constitutionnel sous peine de sanctions".

La France a dit se joindre à la condamnation de la Cédéao et à l'appel à "la libération immédiate et sans condition du président Condé", à l'instar du chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell qui "invite tous les acteurs à agir dans le respect de l'Etat de droit, de l'intérêt de la paix et pour le bien-être de la population guinéenne".

A Conkary, de nombreux habitants de Conakry, notamment dans les banlieues réputées favorables à l'opposition, sont descendus dans la rue pour acclamer les militaires des forces spéciales.

"Nous sommes fiers des forces spéciales, honte à la police, honte à la milice de l'ancien président Alpha Condé, mort aux tortionnaires et aux assassins de notre jeunesse", s'exclamait un manifestant.

"Je ne pouvais pas imaginer qu'Alpha Condé allait quitter le pouvoir de mon vivant, tellement il m'a fait du tort", a confié Madiaou Sow, un chauffeur, lui imputant la mort dans des manifestations de sa soeur, son neveu et de son cousin.

 

dimanche, 05 septembre 2021 13:18

Tentative de coup d'État en Guinée-Conakry

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Les coups de feu nourris, entendus dimanche matin dans la capitale guinéenne Conakry, seraient une tentative de coup d'Etat en cours, contre le président Alpha Condé, a rapporté le magazine panafricain Jeune Afrique, sans donner plus de détails.

Des tirs nourris ont été, en effet, entendus, dimanche matin, dans la capitale guinéenne Conakry et à la presque-île de Kaloum, où siège le Palais présidentiel, selon des médias locaux, qui n'ont pas précisé s'il s'agissait d'une mutinerie ou d'une tentative de coup d'Etat.

« Depuis 8 heures du matin (heure locale), des tirs à l’arme automatique retentissent à Kaloum, quartier des affaires, administratif et siège du palais présidentiel », a rapporté le média local, "Guinée News".

Le site "Guinée 114.com" a indiqué pour sa part que sa rédaction a reçu « plusieurs appels » indiquant « la persistance de tirs nourris dans la capitale guinéenne ce dimanche matin».

Le journal a relevé que « les raisons de ces coups de feu qui terrorisent la population » ne sont pas connues pour l’instant (11h TU).

« Toutes les rues ont été désertées, pendant que les tirs nourris continuent. Des militaires, visiblement mécontents, vident les chargeurs de leurs armes, alors que les habitants de Kaloum restent terrés, terrorisés et inquiets », a ajouté "Guinée News".

Les autorités guinéennes n’ont pas encore communiqué sur cet incident.

 c 

Les differents corps de la police malienne se sont mobilisés pour obtenir la libération d'Oumar Samaké, quelques heures après son arrestation.

 

Le commissaire divisionnaire, Oumar Samaké, arrêté vendredi par la Justice malienne, a été relâché, le même jour, sous la pression d'une foule de policiers qui se sont mobilisés pour sa libération.

Arrêté par le juge Dembo Macina, du cabinet d'instruction du tribunal de Grande Instance de la commune III de Bamako, dans le cadre de l'affaire des tueries de manifestants les 10, 11 et 12 juillet 2020, l'ex-commandant de la Force Spéciale antiterroriste «FORSAT», avait été déféré à la Maison centrale d'arrêt de Bamako.

Oumar Samaké, a été arrêté avec plusieurs de ses compagnons, avait indiqué vendredi, le juge d'instruction Macina.

Des sources du ministère de la Justice, citées par des journalistes de l'Office de Radiodiffusion Télévision du Mali (ORTM), ont indiqué qu'il ne s'agit pas d'« une décision de justice », mais d'un choix motivé par « un souci de paix… », parce que « l’unité nationale est au-dessus de tout ».

Selon ces mêmes sources, il est question d’une « gestion politique de l’affaire », affirmant toutefois que « les enquêtes vont se poursuivre ».

« Cette démonstration de force, était nécessaire, légitime et motivée. Il fallait une véritable démonstration de force » a déclaré, pour sa part, le sergent de police, Boubacar Arama, porte-parole de la synergie des syndicats de la police avant de remercier les autorités pour avoir entrepris des démarches à même de garantir un dénouement heureux de la situation.

« Dans cette affaire, la police n'est qu'un maillon faible, il y a beaucoup de personnalités au Mali qui ont commis des actes répréhensibles mais qui n’ont jamais été inquiétées. Pourquoi, un commandant des forces spéciales au sein de tant d'autres corps de police ? », s'interroge l'adjudant de police Aboubacar Keita, quant à cette arrestation survenue vendredi.

L'adjudant appelle les autorités à mener des enquêtes qui concernent toutes les personnes susceptibles d'être impliquées dans les assassinats perpétrés lors des manifestations des 10, 11 et 12 juillet 2020 et non une enquête partiale.

« La FORSAT relève du ministère de la sécurité, s'il y a un ordre qui a été donné à celle-ci d'opérer sur le terrain ça relève de la compétence du département de la sécurité », a expliqué, l'adjudant Aboubacar Keita.

« Qu'est-ce qui n'a pas marché, qui a donné l’ordre, qui a fait quoi, est-ce que nous avons la preuve que c'était seulement la FORSAT qui était présente sur le terrain ? », s’interroge encore Keita, appelant à mettre en place une commission indépendante pour prendre en charge le dossier de cette affaire.

 

« Je suis très contente, ce soir, de la libération de notre camarade le commissaire divisionnaire, Oumar Samaké, je confirme à haute voix, il a bien été libéré. Nous travaillons pour l'État en cas de faute grave, on peut sanctionner la police autrement, mais pas de cette manière », a martelé une policière qui a préféré garder l’anonymat, ajoutant que le commissaire a agi sous les ordres d’un commandement.

« Les jours à venir, nous allons nous concerter, pour exiger la libération de six éléments de la Brigade Anti Criminalité incarcérés à la Maison centrale d'arrêt de Bamako et accusés du meurtre d'un jeune à Lafiabougou le 22 juillet courant », a annoncé le sergent chef de police, Boubacar Arama.

« Trop, c'est trop. La police a vraiment subi ces derniers temps. Nous sommes restés observateurs de la loi. On ne va plus l'accepter. À l'heure actuelle la situation pour laquelle nous nous sommes rassemblés est d'ores et déjà réglée. Nous sommes les acteurs de la sécurité, c'est la police qui protège les institutions de l'État », souligne encore le porte-parole de la police, Boubacar Arama.

« On ne perdra pas de vue aucun policier, tel est l'objectif des syndicats et la lutte ne fait que commencer. Nous devons être considérés et respectés. Nous ne serons pas des boucs émissaires, nous allons nous battre comme des diables pour défendre les intérêts de la police nationale », a insisté encore l'adjudant de police Aboubacar Keita.

Pour rappel, 14 personnes avaient été tuées et 40 autres blessées, les 10, 11 et 12 juillet 2020 lors des manifestations contre l'ancien président Ibrahim Boubakar Keïta, organisées par le Mouvement du 5 juin-rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), selon le bilan officiel des autorités maliennes et de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).

Source :Anadolu

 

Des hommes armés ont enlevé mercredi plus de 70 lycéens dans le nord-ouest du Nigeria, a déclaré la police, dernier kidnapping en date d’une longue série visant les établissements scolaires.

Les assaillants ont envahi dans la matinée le lycée situé dans les environs de Maradun, dans l'État de Zamfara, et ont enlevé 73 élèves, a déclaré le porte-parole de la police de l'État dans un communiqué.

"L'enlèvement a eu lieu après l'invasion de l'école par un grand nombre de bandits armés", a déclaré le porte-parole Mohammed Shehu, précisant que la police travaillait avec l'armée pour tenter de libérer les élèves.

Les États du nord et du centre du pays sont depuis longtemps en proie à de graves troubles sécuritaires, avec des groupes criminels qui mènent des attaques, pillages et enlèvements de masse dans les zones rurales reculées. Mais les incidents ont redoublé ces derniers mois, suscitant de vives critiques contre les autorités incapables de ramener l'ordre.

 

Depuis le début de l'année, ces groupes ont multiplié les rapts dans les écoles et autres établissements scolaires dans toute la région, pour réclamer des rançons aux proches des victimes. Près de 1 000 étudiants ont ainsi été enlevés en quelques mois.

 

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