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AFRIQUE

AFRIQUE (219)

Des individus armés ont attaqué la localité de Tougbo, située dans le département de Bouna et frontalière du Burkina Faso dans la nuit du lundi 07 juin aux environs de 21 heures. Il ressort de cette attaque un bilan provisoire faisant état d’un soldat ivoirien décédé des suites de ses blessures.

Suite à cette attaque, le détachement des Forces Armées de Code d’Ivoire pré-déployé sur les lieux a immédiatement réagi et a pu repousser l’ennemi.

Lassina Doumbia, chef d’Etat-major Général des Armées a ainsi présenté ses condoléances à la famille du soldat tombé sans manquer de saluer la réaction prompte des hommes.

Les opérations militaires de ratissage se poursuivent sur le terrain avec l’arrivée de renforts dépêchés dans la zone.

Quelques heures après l'investiture du colonel Assimi Goïta comme président pour la période de transition censée ramener les civils au pouvoir au Mali, ce dernier a nommé officiellement Choguel Kokalla Maïga, un vétéran de la politique nationale, Premier ministre. 

Son nom circulait depuis plusieurs jours. Le colonel Assimi Goïta, tout juste investi président pour la période de transition censée ramener les civils au pouvoir au Mali, a officiellement nommé, lundi 7 juin, Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, un vétéran de la politique nationale, selon un décret lu à la télévision publique.

En la personne de Choguel Koballa Maïga, ministre à plusieurs reprises et trois fois candidat à la présidentielle (2002, 2013 et 2018), le colonel Goïta a choisi l'un des chefs de file du collectif qui a mené en 2020 la contestation contre le président Ibrahim Boubacar Keïta. Le colonel Goïta satisfait ainsi à une exigence des partenaires du Mali qui réclamaient que le poste soit confié à un civil.

Un vétéran de la politique nationale

Maïga, dont le parcours a épousé les soubresauts de la politique nationale depuis plus de 30 ans, devra former une équipe qui gouvernera pendant la période de transition ouverte après le coup d'État d'août 2020 et jusqu'à des élections présidentielle et législatives prévues le 27 février 2022.

Il succède à Moctar Ouane, premier chef de gouvernement de transition après le putsch de 2020, que le colonel Goïta a fait arrêter le 24 mai en même temps que le président de transition, Bah Ndaw, au cours d'un deuxième coup de force en neuf mois.   

Le coureur burkinabè Paul Daumont a remporté dimanche la 8e et dernière étape du Tour du Cameroun et a dédié sa victoire aux victimes de Solhan (Nord du Burkina) tombées dans une attaque terroriste dans la nuit du 4 au 5 juin dernier.

C’était une promesse de Daumont la veille de la course, de remporter l’étape pour rendre hommage aux victimes de Solhan. C’est chose faite et l’entraineur de l’équipe Jérémie Ouédraogo a tenu à le faire savoir.

« On tenait à remporter la dernière étape pour rendre hommage aux victimes tombées dans l’attaque de la nuit dernière. On tenait à rendre hommage à ces braves gens qui sont tombés. Dieu merci on l’a fait », a déclaré coach Ouédraogo.

En rappel, plus de 130 civils ont été tués à Solhan dans le nord du Burkina dans la nuit de vendredi à samedi par des terroristes.

Il a également poursuit que le second objectif c’était de conserver le maillot vert de Daumont et de grappiller quelques secondes sur le maillot jaune avec Souleymane Koné. « J’ai été très satisfait du comportement de l’équipe », s’est-il réjouit.

Paul Daumont, hauteur d’une prestation XXL a remporté cette 8e et dernière étape du Tour du Cameroun entre Ebolowa et Yaoundé (149km) au sprint devant le Néerlandais Peter Merx de la Global Cycling et son coéquipier Souleymane Koné.

Le maillot jaune du Tour du Bénin est à sa deuxième victoire d’étape dans cette compétition cycliste qui s’est déroulée du 29 mai au 6 juin sur 8 étapes. Le Burkinabè conserve son maillot vert du classement général aux points, 2e maillot le plus convoité de la course.

C’est le Camerounais Clovis Kamzong qui a remporté le maillot jaune le plus prestigieux de la compétition. Il signe sa 2e victoire en 18 éditions du Tour du Cameroun, après celle de 2015.

 

Une section du détachement militaire de Marokye a intervenu dans la nuit du 4 juin suite  à une attaque du village de Katia à 10 km à l’est de Markoye dans la région du sahel. Selon des sources sécuritaires, les groupes armés ont  replié dans les collines ver Tambao après les combats. Le bilan de cette attaque fait état de quinze personnes tuées : 13 civils et de volontaires pour la défense de la patrie. Un militaire du détachement militaire a été blessé durant l’intervention suite à une « chute »de son véhicule.

La France "a décidé de suspendre les opérations militaires conjointes avec les forces maliennes", a annoncé jeudi le ministère des Armées, après le récent coup d'État du 24 mai. Et cela "dans l'attente de garanties" sur un retour des civils au pouvoir à l'issue d'élections prévues en février.

La France a suspendu à titre conservatoire "les opérations militaires conjointes avec les forces maliennes", a annoncé jeudi 3 juin le ministère français des Armées dans un communiqué. Une décision liée à la crise politique en cours au Mali et qui sera réévaluée dans les prochains jours. La force française Barkhane, forte de 5 100 militaires au Sahel, continuera d'opérer mais pour l'heure en solo, précise-t-on.

Cette annonce intervient après que le président français Emmanuel Macron a déclaré dans un entretien au Journal du Dimanche que la question d'un retrait de l'armée française au Mali se posait après le nouveau putsch militaire survenu à Bamako en mai.

Le chef de l'État a souligné par ailleurs en début de semaine que l'armée française ne pouvait combattre à elle seule le terrorisme au Sahel et que sa présence sur le terrain nécessitait le renforcement d'institutions stables et légitimes.

"Des exigences et des lignes rouges ont été posées par la Cédéao (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest - NDLR) et par l'Union africaine pour clarifier le cadre de la transition politique au Mali", a souligné le ministre dans le communiqué, ajoutant qu'"Il revient aux autorités maliennes d'y répondre rapidement".

"Dans l'attente de ces garanties, la France (...) a décidé de suspendre, à titre conservatoire et temporaire, les opérations militaires conjointes avec les forces maliennes ainsi que les missions nationales de conseil à leur profit", souligne-t-il. "Ces décisions seront réévaluées dans les jours à venir au regard des réponses qui seront fournies par les autorités maliennes".

La France emboîte le pas aux États-Unis, dont le département d'État a suspendu dès la fin mai l'assistance aux forces de sécurité et de défense du Mali.

Le président et le Premier ministre intérimaires du Mali ont démissionné la semaine dernière, deux jours après leur arrestation par l'armée malienne dans un passage en force successif à un remaniement ministériel, amplifiant la crise politique dans le pays.

La question de l'avenir de la présence militaire française au Sahel était déjà posée avant le nouveau coup de force du colonel Assimi Goïta. La France comptait d'ores et déjà amorcer à partir de l'été un désengagement progressif de ses troupes engagées dans une opération coûteuse humainement et financièrement, moins d'un an avant l'élection présidentielle française, et à l'heure où les armées mobilisent des moyens grandissants face aux menaces de conflits de haute intensité.

Après avoir envisagé d'alléger l'empreinte militaire française au Sahel dès le début de l'année, Emmanuel Macron avait finalement renoncé en février à réduire "dans l'immédiat" les effectifs de la force Barkhane, tout en laissant la porte ouverte à une prochaine réduction de voilure, dont les plans devaient être actés en Conseil de défense courant juin.

 France24.com

Le paludisme constitue la première cause de décès et d’hospitalisation au Burkina Faso. Pour prévenir cette maladie qui endeuille de nombreuses familles, plusieurs outils dont l’utilisation des moustiquaires imprégnées ont même été employés. Cependant, les vecteurs du paludisme résistent de plus en plus à ces moustiquaires imprégnées d’où l’introduction de nouvel outil à savoir les moustiquaires dites de nouvelles générations. Afin d’échanger sur les mesures de gestion de cette résistance au plan national, un atelier sur la qualité des outils de lutte contre les vecteurs du paludisme s’est tenu le vendredi 28 mai 2021 à Ouagadougou.

Les stratégies de lutte basées sur les médicaments à elles seules ne peuvent pas rompre la transmission du paludisme. Pour venir à bout de ce mal, la lutte anti-vectorielle constitue une stratégie importante impliquant l’utilisation d’insecticides. Toutefois, l’on assiste de plus en plus à l’émergence de résistance des vecteurs du paludisme aux insecticides. En vue d’apporter une réponse adéquate à cette situation, les chercheurs de la santé ont introduit les moustiquaires imprégnées d’insecticides de « nouvelle génération ». « Depuis un certain temps, nous avons constaté que les moustiques résistent aux insecticides qui est imprégnées dans ces moustiquaires. Donc le Burkina Faso avec l’accompagnement des différents chercheurs ont vu qu’il faut trouver d’autres combinaisons pour pouvoir améliorer la protection de la population. Et depuis un certain temps, nous distribuons des moustiquaires de nouvelle génération qui protègent beaucoup plus par rapport à celles qu’on distribuait avant » a indiqué Dr Gauthier Tougri, coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme.

Intervenant par visio-conférence depuis la Grande Bretagne, le Pr Hilary Ranson, fondatrice du projet « Piivec » (partenariat pour améliorer l’impact de la lutte anti vectorielle) préconise le test de tous les outils ayant déjà fait leur preuve y compris les moustiquaires de nouvelle génération. « Nous faisons face à toute une variété d’outils pour lutter contre le paludisme. Et il faut tester toutes les méthodes qui ont fait leur preuve et qui arrivent à faire baisser la courbe des contaminations. Il s’agit notamment de faire des tests avec les nouvelles moustiquaires nouvelle génération, avec aussi les initiatives locales qui ont fait leur preuve pour pouvoir lutter contre la prolifération des moustiques » a-t-elle plaidé.

Au cours de cet atelier, les acteurs de la santé se sont penchés également sur les modalités de  déploiement de ces moustiquaires nouvelles générations.

Le coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme a annoncé son déploiement à grande échelle à partir de 2022.

Une dizaine de chefs d'État ouest-africains, réunis lors d'un sommet régional extraordinaire, ont décidé, dimanche, de suspendre le Mali de leurs institutions communes en réponse au récent double putsch des militaires maliens et appellent à la nomination immédiate d'un Premier ministre issu de la société civile. 

Les chefs d'État et de gouvernement de la Communauté des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), réunis lors d'un sommet régional extraordinaire au Ghana, ont décidé, dimanche 30 mai, de suspendre le Mali de leurs institutions communes en réponse à un double coup d'État militaire, qu'ils ont condamné tout en se gardant d'autres sanctions.

Les présidents des 15 pays  de la Cédéao "condamnent fermement le récent coup d'État" et, "après de longues discussions (...) décident de suspendre le Mali ", indique le communiqué final de ce sommet à Accra.

Le bloc a demandé que la junte malienne se tienne à son engagement d'organiser une élection présidentielle en février prochain, après une période de transition de 18 mois et a rappelé l'urgence pour les autorités maliennes de nommer un nouveau Premier ministre civil par intérim. 

Silence sur la désignation du colonel Goïta comme président

Ils réclament la nomination "immédiate" d'un "nouveau" Premier ministre issu de la société civile. Ils "exigent" la libération "immédiate" des anciens président et Premier ministre de transition, arrêtés lundi et écartés du pouvoir avant que le colonel Assimi Goïta ne soit déclaré président vendredi. Les deux anciens dirigeants sont rentrés chez eux, mais sont assignés à résidence, dit la Cédéao.

Elle réaffirme la nécessité que la transition ouverte après le premier coup d'État d'août 2020, et censée ramener les civils au pouvoir, soit limitée à 18 mois. "La suspension de la Cédéao prend effet immédiatement jusqu'à la date limite de fin février 2022, date à laquelle ils sont censés passer le relais à un gouvernement démocratiquement élu", a déclaré Shirley Ayorkor Botchwey, la ministre ghanéenne des Affaires étrangères. 

Cependant la Cédéao est restée silencieuse sur la désignation du colonel Goïta comme président. Elle ne réclame pas le rétablissement des ex-président et Premier ministre dans leurs fonctions.

Après le putsch d'août 2020, elle avait exigé et obtenu la nomination d'un président et d'un Premier ministre de transition civils.

Elle "réitère (...) que le chef de la transition, le vice-président et le Premier ministre de transition ne doivent en aucune circonstance être candidat à la future élection présidentielle", dit-elle non sans ambiguïté. Assimi Goïta était vice-président jusqu'à vendredi.

Assimi Goïta s'est rendu samedi à Accra où la Cédéao a précisé l'inviter pour des "consultations" mais les journalistes de l'AFP ne l'ont pas vu dimanche dans la salle du sommet.

Nouvelle attaque dans le Sud

La Cédéao devait trancher la question épineuse de leur réponse au deuxième putsch des militaires maliens en neuf mois à la tête de ce pays crucial pour la stabilité du Sahel face à la propagation jihadiste.

La Cour constitutionnelle a déclaré vendredi le colonel Assimi Goïta président de transition, parachevant le coup de force du 24 mai.

Avec la nomination du colonel Goïta, la Cour constitutionnelle malienne a officialisé un fait accompli auquel ces partenaires avaient essayé de s'opposer après le coup d'État d'août 2020.

Assimi Goïta et un groupe de colonels avaient alors renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta mais, sous la pression internationale, avaient accepté la nomination d'un président et d'un Premier ministre civils pour diriger ce pays pris dans une tourmente aux multiples dimensions sécuritaire, économique et politique, depuis le déclenchement de rébellions indépendantistes et jihadistes en 2012 dans le nord.

Depuis, les violences se sont étendues au centre du pays et au Burkina Faso et au Niger voisins. Une attaque imputée à des jihadistes par un responsable sécuritaire dans le sud près des frontières ivoirienne et guinéenne a fait cinq morts, dimanche, et conforté la crainte d'une contamination de zones relativement épargnées.

Comme les autres partenaires du Mali, la Cédéao a exprimé ses "profondes préoccupations" devant les récents soubresauts politiques dans un tel contexte.

 

 

576 parcelles à usage d’habitation et 86 à usage commercial ont été retenues pour la construction de la cité des Forces vives de Ziniaré, contre 98 parcelles non attribuées à cause de souscripteurs défaillants, a appris l’AIB vendredi.

Sur 727 dossiers de souscription, la commission de cession provisoire des parcelles en a retenu 662 pour la réalisation de la cité des Forces vives de Ziniaré, soit 91% des dossiers déposés.

Pour les parcelles commerciales, 101 dossiers ont été effectivement reçus, 86 retenus et 15 rejetés par les membres de la commission, a confié à l’AIB son président, Pascal Compaoré, par ailleurs maire de Ziniaré.

En ce qui concerne les parcelles d’habitation, 626 dossiers ont été déposés, 576 retenus et 50 rejetés, foi de M. Compaoré.

65 souscripteurs ont été recalés, du fait de la non-validité de certaines pièces et de la non-complétude des dossiers.

« Dans le cahier de charge, il a été clairement dit que les dossiers doivent être valides. Une CNIB ou un passeport expiré ou une capacité financière datant de 2020 ne sont pas des documents fiables. Aussi, un dossier devait comporter 07 pièces, mais nous en avons eu avec seulement 03 ou 04. Ce dossier est incomplet. Certaines capacités financières étaient douteuses. Nous avons donc enquêté et des institutions financières n’ont pas pu se justifier », a expliqué le président de la commission, Pascal Compaoré.

Pascal Compaoré a informé que 06 personnes ont souscrit à plusieurs types d’habitations. La commission n’a retenu qu’une seule attribution par parcelle. « Si tu as souscris pour les types A, B et C, nous choisissons un type pour toi. On ne peut pas avoir deux parcelles de même type. Mais on peut avoir une parcelle d’habitation et une autre commerciale », a-t-il précisé.

760 parcelles avaient été mises à la disposition de la commission. Il en reste 98. « Le compte rendu sera fait aux autorités. Il y aura une conduite à tenir certainement », a rassuré la gouverneure, Fatoumata Bénon.

Elle a salué les résultats obtenus et souligné la mobilisation des membres de la commission qui ont permis de publier la liste dans les délais. Elle a annoncé la mise en place d’une équipe de 07 personnes pour faciliter l’identification des parcelles sur le site.

 

Un sous-officier en service au GSPR, groupement de Sécurité et Protection Républicaine s’est donné la mort avec son arme ce jeudi à Ouagadougou. Selon des sources sécuritaires, après la patrouille dans la nuit du mercredi à jeudi, il devait descendre de sa permanence. « C’est en ce moment qu’il s’est retiré et a retourné son arme de service, une kalachnikov contre son  front et a tiré », selon les premières constatations

Le président et le Premier ministre de transition maliens, arrêtés lundi et démissionnaires selon les militaires, ont été libérés dans la nuit, a affirmé jeudi à l'AFP un responsable militaire, peu avant la confirmation par les familles.

Les plus hauts responsables de la transition malienne libérés après le dernier passage en force de l’armée. Sous couvert d'anonymat, un un responsable militaire a en effet confirmé la libération du président Bah Ndaw et du Premier ministre Moctar Ouane, dans la nuit de mercredi 26 à jeudi 27 mai. Arrêtés lundi, ils avaient démissionné de leurs positions, selon les militaires.

"Le Premier ministre et le président de transition ont été libérés cette nuit vers 01 h 30 (locales et GMT). Nous avons respecté notre parole", a dit ce responsable sous couvert d'anonymat.

Des membres des familles ont confirmé cette information. Les deux hommes sont rentrés chez eux à Bamako, a-t-on appris dans leur entourage, sans que les conditions de leur remise en liberté aient été précisées.

Leur libération était une des exigences de la communauté internationale face à ce qui s'apparente au deuxième coup d'État en neuf mois.

 

 

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