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Le chef d‘état-major des armées, le général Ahmed Mohamed, et le chef d‘état-major de l’armée de terre, le général Sidikou Issa, ont été remplacés lundi, a annoncé le gouvernement nigérien au lendemain de l’annonce du bilan de 89 soldats tués lors de l’attaque du camp de Chinégodar le 9 janvier.

“Le général de division Salifou Modi est nommé chef d’état-major des armées et le général de brigade Seidou Bagué est nommé chef d’état-major de l’armée de terre”, selon un communiqué du conseil des ministres lu à la radio publique.

Le nouveau patron des armées nigériennes, le général Salifou Modi, 57 ans, a été membre du Conseil Suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD, junte militaire) de 2010 à 2011.

La décision a été prise lors d’un conseil des ministres extraordinaire tenu juste avant le départ du président nigérien Mahamadou Issoufou pour le sommet de Pau (sud de la France) qui réunit les pays du G-5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) et la France sur la lutte contre jihadisme dans la zone.

 

Le chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré a assuré que son camp est largement favori pour la présidentielle de 2020, misant sur l’union sacrée des opposants et la supposée absence de bilan du parti au pouvoir.

«Quand on prend l’erreur que les Burkinabè ont commise en 2015 et qu’ils doivent corriger en 2020 et quand on regarde un certain nombre de dynamiques, il est clair que les choses sont largement en faveur de l’opposition pour peu qu’elle sache s’organiser», a confié Zéphirin Diabré, dans une interview publiée vendredi par le quotidien privé l’Observateur Paalga.

  1. Diabré a perdu le scrutin de novembre 2015 face au président Roch Kaboré qui a quitté en janvier 2014, le camp du président Blaise Compaoré, contraint à la démission par la rue en octobre 2014.

«En dehors peut-être des routes que Blaise Compaoré a commencées et qu’ils sont en train de terminer, on ne voit pas très bien avec quel bilan, ils vont aller aux élections (de novembre 2020)», a ajouté le chef de file de l’opposition.

Zéphirin Diabré doute également que les Burkinabè fassent à nouveau confiance au régime du président Kaboré, après «la perte de frontières stables» et «l’abîme» causés par le terrorisme depuis quatre ans.

Celui qui se désigne comme l’un des «candidats naturels», compte aussi sur un «accord de désistement» entre opposants, en cas de second tour pour soutenir le candidat le mieux placé face à l’adversaire du camp présidentiel.

Agence d’information du Burkina

 

Le ministre des Infrastructures Eric Bougouma a assuré que le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) va remporter la présidentielle 2020 au premier tour, car d’après lui, les chances du parti au pouvoir sont meilleures qu’en 2015.

L’éventualité d’un second tour n’est pas envisageable en 2020 car «nous allons gagner au premier tour», a indiqué le ministre des Infrastructures Eric Bougouma dans une interview publiée vendredi par le quotidien public Sidwaya.

«Nos chances sont meilleures qu’en 2015, parce qu’il ya cinq ans nous avons été élus sur la base de promesses. En 2020, nous aurons, en plus des promesses, un bilan très satisfaisant dans les domaines de préoccupations majeures des populations», a ajouté le ministre.

Toutefois, Eric Bougouma a reconnu qu’il y a des «difficultés» en matière de sécurité, une allusion aux multiples attaques terroristes qui frappent depuis 2015 plusieurs localités du Burkina Faso.

«Il y a des politiciens qui disent que c’est notre parti qui est incapable de faire face à la situation (…) mais pour moi, l’insécurité vient précisément de ceux qui veulent empêcher le peuple d’apprécier les efforts inédits faits par le gouvernement», a expliqué M. Bougouma.

En rappel, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), né d’une scission avec le parti de l’ex président Blaise Compaoré (CDP), a remporté au premier tour, la présidentielle de novembre 2015, après l’insurrection populaire d’octobre 2014 qui a mis fin aux 27 ans de gestion de M. Compaoré.

Agence d’information du Burkina

Le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès), à travers son président par intérim, Simon Compaoré, a condamné, face à la presse ce jeudi 9 janvier 2020, l’attaque contre le journaliste burkinabè d’investigation, Ladji Bama et a souhaité que les auteurs soient retrouvés et punis à la hauteur de la gravité de l’acte posé.

Le parti au pouvoir dit condamner cet acte posé contre le journaliste, car le Burkina est un pays où la liberté est chérie, et note qu’il faut que « cette volonté de faire en sorte que ce qui nous est cher, la liberté, puisse continuer d’exister » dans le pays.

« Ce n’est pas normal » ni « acceptable dans un Etat de droit » que des attaques de ce genre se produisent, a soutenu Simon Compaoré.

Dans la nuit du lundi 6 au mardi 7 janvier 2020, le journaliste d’investigation a été victime d’une attaque au cocktail Molotov qui a incendié en partie son véhicule à son domicile.

L’opération d’inscription sur les listes électorales et de délivrance des cartes d’électeurs aux Burkinabè de la diaspora a officiellement débuté le 04 janvier 2020. Ce lundi 06 janvier, l’ambassadeur du Burkina Faso à Bruxelles, Son Excellence Madame (S.E. Mme) Jacqueline Marie Zaba/Nikiéma était parmi les premiers à obtenir sa carte d’électrice, lançant ainsi une campagne qui s’étendra jusqu’au 26 janvier prochain dans sa juridiction.

La présidentielle de novembre 2020 approche à grands pas. En Belgique, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a déployé ses équipes techniques et son matériel d’enrôlement pour ratisser le maximum d’électeurs relevant de la juridiction de l’Ambassade du Burkina Faso à Bruxelles. Dans cette mission diplomatique qui couvre cinq pays (Belgique, Luxembourg, Grande-Bretagne, Irlande et Pays-Bas), la campagne de délivrance des cartes d’électeurs lancée officiellement le 4 janvier à Bruxelles a pris véritablement son envol ce lundi 06 novembre. L’ambassadeur Jacqueline Marie Zaba/Nikiéma a accouru pour être parmi les premiers, à se faire délivrer sa carte de votation.

Cette opération qui court jusqu’au 26 janvier prochain permettra d’enrôler et de délivrer instantanément des cartes d’électeurs biométriques à plus d’un millier de burkinabè de 18 ans révolus figurant sur la liste des personnes déjà immatriculées au service consulaire de l’ambassade.

Alors qu’une disposition tendait à dire qu’il fallait préalablement être inscrit sur la liste consulaire de l’Ambassade, le commissaire de la CENI qui conduit la mission à Bruxelles, M. Tasséré Savadogo a précisé que ceux qui ne sont pas encore inscrits sur la liste consulaire peuvent encore venir sur place pour s’inscrire sur ladite liste et se faire délivrer immédiatement leurs cartes d’électeurs par l’équipe technique et la Commission électorale indépendante d’ambassade (CEIAM), le démembrement de la CENI à Bruxelles.

La loi n’autorisant que le vote dans les consulats et ambassades du Burkina Faso, il a été arrêté que cette opération d’enrôlement et de délivrance des cartes d’électeurs se déroulera uniquement au sein de l’Ambassade du Burkina Faso à Bruxelles. Objectivement, cela limite les possibilités de certaines personnes, surtout pour une juridiction aussi vaste que celle de l’ambassade du Burkina Faso à Bruxelles qui couvre des pays comme l’Irlande, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, le Royaume des Pays-Bas, le Grand-Duché du Luxembourg et le Royaume de Belgique. « Nous avons au niveau de la CENI, techniquement tous les moyens pour nous déployer partout où il y a une concentration de Burkinabè, mais nous sommes encadrés par la loi qui ne nous autorise pas, pour l’instant, à nous déployer hors des lieux prévus pour installer les bureaux de vote, c’est-à-dire nos ambassades et nos consulats généraux», a fait observer le commissaire Savadogo.

Des burkinabè venus s’inscrire exprimaient leur fierté et leur satisfaction de pouvoir désormais compter comme des électeurs à part entière.

Cette campagne de délivrance des cartes d’électeurs concomitante à l’enrôlement des électeurs a été engagée après l’installation des différents démembrements de la CENI dans les consulats généraux et ambassades du Burkina Faso à l’extérieur. A Bruxelles, la Commission électorale indépendante d’ambassade (CEIAM), installée, dimanche 12 novembre 2019, est à pied d’œuvre pour mener au mieux cette première tâche d’envergure avant les grandes joutes.

L’opération d’enrôlement des Burkinabè de l’extérieur a été simultanément lancée dans vingt-deux pays à travers le monde qui abritent des ambassades et/ou des consulats généraux du Burkina Faso. La liste des électeurs de la diaspora et celle actualisée des burkinabè de l’intérieur -dont l’enrôlement se déroulera du 03 février au 31 mars- permettront de constituer le fichier électoral qui servira à l’élection présidentielle prévue en novembre 2020.

Cette élection sera la première à laquelle prendront part les burkinabè vivant à l’extérieur des frontières nationales. Longtemps annoncé, le vote des burkinabè de l’extérieur a été jusque-là un serpent de mer avant d’être concrétisé par le régime du président Roch Marc Christian Kaboré, qui, durant sa campagne victorieuse de 2015, en a fait un point d’honneur de son action politique.

Peuvent être inscrits sur la liste électorale et bénéficier d’une carte biométrique de votation tout burkinabè âgé de 18 ans révolus le jour du vote et disposant d’une Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB) ou d’un passeport ordinaire en cours de validité. Pour la diaspora, il faut, en outre être immatriculé au servie consulaire.

A Bruxelles, les burkinabè sont attendus dans la salle de réunion de l’Ambassade tous les jours jusqu’au 26 novembre, sise au 16, Place Guy d’Arezzo, 1180 à Uccle.

Romaric Ollo HIEN

L’année 2019 qui s’achève, a été une période éprouvante pour tous, en termes de vie difficile. 

Le Burkina Faso, a besoin de paix, les populations du Burkina Faso ont droit à la sécurité et à la prospérité.

Ma pensée pour cette nouvelle année 2020 qui s’annonce, va à l’endroit des familles qui ont  perdu un proche  au cours de l’année 2019. Votre peine ne restera pas vaine, tant notre détermination portée dans l’espoir, œuvre et œuvrera pour un Burkina Faso solidaire de toutes ses composantes.

A vous populations déplacées à l’intérieur de notre territoire pour des raisons d’insécurité, en tant que président du CDP, je vous rassure que j’ai à cœur votre situation d’injustice et de força. Vous êtres des hommes, des femmes, des enfants qui ont les mêmes droits à la dignité et au bien être sur le territoire du Burkina Faso. Le Burkina Faso est le vôtre, rien ne justifie le sort qui est le vôtre. 

A vous, Force de Défense et de Sécurité, au nom de tous les militants et militantes du CDP, je m’incline devant la mémoire de vos frères d’armes tombés dans vos rangs. Je salue votre bravoure et votre détermination dans la lutte contre le terrorisme et pour la patrie. La victoire contre le terrorisme sera au rendez-vous grâce à votre sacrifice, à vos efforts et en votre foi à la patrie. Nous sommes fiers de votre engagement. Le CDP ne manquera pas un instant de vous encourager,  de vous soutenir et d’exhorter le gouvernement à jouer pleinement sa partition.

A vous chers compatriotes du secteur public et du secteur privé, vos engagements respectifs dans le travail contribuent à bâtir de manière harmonieuse et solidaire notre pays, le Burkina Faso.

Des conditions de travail souvent difficiles et des rémunérations souvent en deçà des attentes face aux réalités économiques du moment, vous ont amené  de manière légitime à des mouvements sociaux. Malheureusement, le gouvernement n’a pas su donner le meilleur de sa politique en matière de dialogue social inclusif pour la recherche de solutions consensuelles face aux préoccupations des travailleurs.

A vous Jeunesse du Burkina Faso, le CDP vous encourage et vous exhorte à plus d’engagement citoyen et patriotique au profit de votre pays. Vous n’êtes pas seulement les responsables de demain, vous êtes également les acteurs de maintenant pour un demain plus responsable et plus resplendissant.

La politique du gouvernement concernant la jeunesse et le règlement des problèmes qui les concernent, s’apparente à un traitement homéopathique de questions très sérieuses et très cruciales.

Le CDP  d’aujourd’hui que je dirige, vous promet que rien n’est perdu pour vous. Vous avez votre place dans la construction de notre pays, le Burkina Faso.

A vous braves femmes du Faso, le contexte politique nous impose une fausse déclinaison du genre. La femme occupe la première place dans notre société. C’est pourquoi, notre leitmotiv est : à compétence égale, responsabilité égale, à travail égal salaire égale. Aussi, nous n’avons de cesse d’interpeller ceux qui nous dirigent aujourd’hui à mettre en place des dispositifs d’incitation à la promotion de la femme en commençant par le système éducatif et les mesures de formation et de sensibilisation.

A vous, Burkinabè de l’extérieur, soyez fiers de votre origine le Burkina Faso. Vos attentes pour ce pays sont au centre des  préoccupations du CDP.  

Chers Compatriotes.

Le bilan de l’année 2019 est très mitigé. Il est très sombre en ce qui concerne les réponses du gouvernement aux besoins réels des populations du Burkina Faso. En matière de dialogue politique il y’a une amorce que tous les acteurs souhaitent un aboutissement sincère.

Sur le plan économique, les entreprises peinent à se maintenir dans la compétitivité, en raison d’un échec de la gouvernance économique du pouvoir du MPP et de ses alliés.

Sur le plan social, les attentes légitimes des partenaires sociaux  pour une vie digne, n’ont connu aucune réponse satisfaisante. En outre, la fracture sociale sur fond d’insécurité grandissante met en mal le vivre ensemble des Burkinabè.

L’échec notoire de la gouvernance actuelle sur le plan social, économique et politique, enferme les opinions dans la haine, le rejet de l’autre et la discrimination. 

La chute vertigineuse de la qualité de notre système l’éducation est un des résultats des multiples échecs de la gouvernance du pouvoir MPP et de ses alliés.

Le terrorisme sur notre territoire, est un des résultats des échecs du pouvoir du MPP et de ses alliés. 

L’injustice dans le traitement de nos travailleurs est un des résultats de l’échec de la gouvernance du pouvoir MPP et de ses alliés.

Pour le CDP, rien ne doit imposer au Burkina Faso et aux burkinabè une logique de vie autre que celle que les burkinabè auront eux-mêmes librement choisie.

Chers compatriotes

Le début de la nouvelle année nous offre une belle opportunité de présenter en votre nom à tous, à Son Excellence le Président Blaise COMPAORE, ainsi qu’à tous ses proches nos vœux les meilleurs.

A vous, chers camarades arbitrairement détenus, à ceux forcés à l’exil, ainsi qu’à tous ceux soumis à des poursuites et harcèlements judiciaires arbitraires, nous vous souhaitons une bonne année 2020, tout en vous exprimant notre solidarité et à vos familles respectives. Nos vœux de santé et de courage vous accompagnent dans ces dures épreuves. Notre souhait est de voir en cette année 2020, la fin de tous ces calvaires. 

Je saisis l’occasion pour lancer de manière solennelle, un appel au retour de tous les exilés politiques de notre pays, exigence du moment en termes de réconciliation, de dignité, d’humanisme et de solidarité.

Nos vœux de bonne et heureuse année vont également à l’endroit de tous ceux, qui souffrent soit du fait de maladies soit du fait de la précarité devenue endémique dans notre pays.

 Chers compatriotes

Le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) par ma voix vous  souhaite une année de santé, de paix, de sécurité, de bonheur et de succès dans toutes vos luttes citoyennes et républicaines pour un Burkina où il fera bon vivre pour toutes et tous. 

Le CDP est disposé à mettre toutes ses forces pour appuyer la population burkinabè dans ses justes luttes quotidiennes pour son mieux être. 

Que cette année 2020, soit celle de la réconciliation des Burkinabè avec eux-mêmes.

Bonne et heureuse année 2020

 

Démocratie, Progrès, Justice.

 

 Wend-Vennem Eddie Constance KOMBOIGO

Le Président du Congrès pour la Démocratie et le Progrès

A l’orée du nouvel an 2020, je voudrais au nom des militantes, militants et sympathisants de l’Alliance pour la Démocratie et la Fédération – Rassemblement Démocratique Africain (ADF-RDA) et au mien propre, vous souhaiter une très bonne et heureuse année 2020. 

Très chers ;

Longtemps préservé, notre pays le Burkina Faso est en proie depuis 2016, à des attaques terroristes de toutes natures et d’une violence extrême, dont certaines sont revendiquées par des groupes djihadistes. 

Cette année qui vient de s’écouler a été particulièrement émaillée par des attaques récurrentes qui ont eu des répercussions graves sur le quotidien de l’ensemble des citoyens à travers le pays. Ces attaques ont malheureusement  occasionné de nombreuses pertes en vies humaines endeuillant ainsi de nombreuses familles et la Nation toute entière. 

Une autre conséquence de cette guerre asymétrique est le déplacement massif des populations sur l'ensemble du territoire. 

Face à la détresse des populations déplacées L'ADF- RDA invite chaque burkinabè à faire preuve  de solidarité à l' endroit de leurs sœurs et frères victimes du terrorisme .

Sur le plan économique, le climat des affaires est empreint d'une morosité sans pareille qui ne favorise pas les investissements et la prospérité de notre pays. 

L’ADF-RDA, Premier parti libéral du Burkina Faso, s’engage à booster notre économie une fois aux commandes.

L'ADF-RDA , est convaincue comme  Norbert Zongo qu'il n'y a pas d'avenir dans un pays qui n'en a pas. C'est pourquoi, elle voudrait à nouveau inviter les burkinabè hommes comme femmes, toutes les personnes de bonne volonté ainsi que la communauté internationale à s'impliquer davantage pour que notre pays retrouve la paix, la sécurité et un développement harmonieux. C'est à ce prix que les partis politiques que nous sommes pourrons envisager sereinement les élections de 2020 et que si Dieu le veut, L'ADF-RDA pourra aisément confirmer avec l'aide du peuple burkinabé de l'intérieur et de l'extérieur, son positionnement comme un parti d'avenir et de victoires pour relever les défis majeurs de notre pays.

Il est essentiel pour nous en cette nouvelle année de réitérer à l’ensemble des familles endeuillées et au peuple éploré du Burkina Faso, nos sincères condoléances et nos vœux de paix profonde et d'espoir en un avenir meilleur. 

A tous les soldats engagés sur le théâtre des opérations et à nos Forces de Défenses et de Sécurité (FDS), je voudrais témoigner toute la reconnaissance de la Nation, ainsi que celle de mon parti. 

A l’instar de toutes les victimes civiles,  les FDS payent un lourd tribut dans cette guerre nouvelle qui nous est imposée.

Que l’Eternel des armées soit leur bouclier !

Frères et sœurs,

Si l’ADF-RDA salue la tenue du dialogue politique national, il n’en demeure pas moins que sa mise en œuvre piétine notamment en ce qui concerne la réconciliation des fils et filles, la relecture du code électoral qui nous permettra de tenir les élections à bonne date et les mesures d’apaisement du climat socio-politique délétère . 

Pour l’ADF-RDA, la question de la réconciliation nationale demeure un grand chantier incontournable.  

L’AD-FRDA note également et avec regret le recul des libertés publiques marqué par des arrestations répétées d’acteurs de la société civile et de citoyens engagés dans la lutte pour une meilleure implémentation des valeurs démocratiques. 

Les acquis engrangés de haute lutte par une grande partie des travailleurs s’effritant comme une peau de chagrin, l’ADF RDA leur manifeste son soutien dans leur quête pour de meilleures conditions de vie et de travail.  

Elle appelle les gouvernants actuels à  exécuter sans faux fuyants leurs promesses de campagne et à instaurer un climat de confiance avec les travailleurs et le peuple burkinabé d’une manière générale. 

Notre souhait est que dans cette optique, le Président du Faso dans son message du nouvel an fasse bouger clairement les lignes.

L’ADF-RDA souhaite que l’année 2020 ouvre de nouvelles perspectives d'avenir pour tout le peuple du Burkina Faso et apporte sécurité, santé, réussite, succès,  paix, et progrès au mérite de chacun d'entre nous !

Qu’elle soit pour nous, une année de reconstruction démocratique et de mise en œuvre de grandes reformes institutionnelle, politique et sécuritaire afin de rétablir la confiance de nos braves populations en l’avenir de notre Nation !

Pour l'union sacrée, l’ADF-RDA et son président s’impliqueront avec énergie !

 

Bonne et heureuse année 2020 !

Paix - Liberté – Justice

Le Président

Me Gilbert N. OUEDRAOGO

Grand Officier de l'Ordre de l'Etalon

 

Les portes de l’année 2019 se referment inexorablement, cédant la place à 2020 qui s’ouvre sur le Burkina Faso et le reste du monde.

2019 se termine malheureusement dans la douleur et la tristesse, comme elle a commencé, avec notamment les tueries de Yirgou le 1er janvier et celles d’Arbinda et de Hallalé/Tongomael, le 24 décembre. Triste sort, situation insupportable et révoltante pour tout le peuple Burkinabè.

Voilà donc une année de dures épreuves vécues pour notre patrie. Trop de sang a coulé, trop de morts ont été enregistrés et les personnes déplacées internes se comptent par centaines de milliers.

L’horreur a atteint son paroxysme au point d’interpeller les âmes et consciences de tout un chacun d’entre nous, à commencer par nos autorités, sur nos responsabilités et devoirs envers notre chère patrie en quête de quiétude, de sécurité, de paix, de stabilité, de prospérité, de cohésion sociale et de développement.

Je voudrais saluer ici et exprimer mon soutien indéfectible à nos valeureuses Forces de Défense et de Sécurité qui sont en première ligne pour protéger notre nation.

Pour l’année 2020 qui se présente à nous, le Parti Le Faso Autrement, prie le Tout Puissant d’accompagner le Burkina Faso et les Burkinabè vers un dialogue national inclusif, sincère, ouvert et totalement dédié à la réconciliation nationale.

C’est ainsi, que nous pourrons réellement construire une véritable unité nationale, un impératif catégorique et une nécessité impérieuse devenus incontournables pour relever le défi existentiel auquel notre pays est aujourd’hui confronté.

Que Dieu éclaire la conscience de nos gouvernants et guide leurs actions afin qu’ils aient le courage et la clairvoyance pour prendre les bonnes décisions pour ramener la paix, la sécurité et la quiétude dans notre pays. 

En patriote, conscient de mes responsabilités, je compte continuer à faire ma part. Je demande humblement à tous les Burkinabè de s’engager, chacun là où il le peut, à servir au mieux les intérêts de notre pays en danger. Ensemble, nous vaincrons !

 

Bonne et Heureuse Année 2020 à toutes et à tous et que Dieu bénisse le Burkina Faso.

Le Président

Dr Ablassé OUEDRAOGO

Commandeur de l’Ordre National

L’opposition au président guinéen Alpha Condé crie au “coup d’Etat constitutionnel” après l’annonce par le chef de l’Etat d’un projet de nouvelle Constitution, dans lequel elle voit un stratagème de sa part pour une nouvelle candidature à la présidence fin 2020.

“Il s’agit ni plus ni moins d’un coup d‘État constitutionnel”, a dit vendredi à l’AFP Fodé Oussou Fofana, vice-président du principal parti d’opposition.

“Modifier une Constitution ou adopter une nouvelle Constitution pour se maintenir au pouvoir et empêcher l’alternance démocratique est une forfaiture, une haute trahison sévèrement condamnée par la Constitution du 7 mai 2010” et par les organisations africaines, a ajouté le numéro deux de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG).

Le président Condé, élu en 2010 et réélu en 2015, a annoncé jeudi soir qu’il soumettrait aux Guinéens un projet de nouvelle Constitution, malgré une contestation massive et qui a fait au moins 20 morts en deux mois. C‘était une initiative attendue depuis des mois. Il n’a pas précisé de date.

Pour l’opposition, il ne fait aucun doute qu‘à 81 ans, M. Condé cherche à créer les conditions pour briguer sa propre succession fin 2020 à l’expiration de son mandat.

L’actuelle Constitution limite à deux le nombre de mandats présidentiels.

  1. Condé s’est une nouvelle fois gardé de dévoiler ses intentions.

Le projet prêté à M. Condé de suivre l’exemple de maints leaders africains avant lui agite la Guinée depuis qu’il a lancé des consultations sur la Constitution en septembre et surtout depuis qu’un collectif de partis et de représentants de la société civile a appelé à faire barrage à une telle entreprise à partir du 14 octobre.

 

Les chefs d’Etats de la force régionale du G5 Sahel, réunis dimanche en sommet extraordinaire à Niamey, ont appelé à davantage de coopération mutuelle et internationale pour endiguer le péril jihadiste qui frappe de plus en plus violemment leurs pays.

Initialement prévu à Ouagadougou, le sommet a été relocalisé à Niamey, en signe de solidarité après la sanglante attaque du camp militaire d’Inates mardi, dans l’ouest du Niger près de la frontière malienne, dans laquelle 71 soldats nigériens ont été tués par des jihadistes.

Les cinq présidents du Niger, du Burkina Faso, du Mali, du Tchad et de la Mauritanie ont entamé vers 13H (12H00 GMT) leur réunion au palais des Congrès de Niamey, dont tout le centre a été bouclé à la circulation, a constaté un journaliste de l’AFP.

Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, dont le pays assure la présidence tournante du G5 Sahel, a fait observer une minute de silence “à la mémoire des victimes des attaques terroristes au Sahel”.

“Les attaques sans cesse répétées par les groupes terroristes dans notre espace nous rappellent non seulement l’extrême gravité de la situation mais aussi l’urgence de travailler davantage en synergie”, a-t-il estimé.

“La menace terroriste sur les pays sahéliens s’aggrave”, a renchéri l’hôte du sommet, le président nigérien Mahamadou Issoufou, notant que les attaques jihadistes visaient non seulement les positions militaires, mais aussi de plus en plus fréquemment “les populations civiles, notamment des chefs traditionnels locaux”.

Pour combattre le terrorisme, nous avons besoin non pas de moins d’alliés mais de plus d’alliés”, a-t-il martelé, une allusion à la polémique sur la présence des forces étrangères au Sahel.

Malgré la présence des forces françaises (4.500 soldats de Barkhane), régionales (force conjointe du G5 Sahel, de l’ONU (Minusma au Mali), ainsi que de forces américaines, le Sahel subit des attaques jihadistes de plus en plus fréquentes et meurtrières, depuis les premières violences dans le nord du Mali en 2012.

Au Burkina Faso, au Mali et au Niger, pays largement les plus ciblés par les jihadistes au Sahel, ces troupes étrangères, notamment celles de Barkhane, font face à un rejet grandissant des habitants qui leur reprochent notamment leur incapacité à endiguer les attaques jihadistes.

Cérémonie au carré des martyrs

Les chefs d’Etat du G5 Sahel avaient d’ailleurs prévu de se rencontrer, avant la tragédie d’Inates, pour se concerter avant de se rendre à Pau (sud-ouest de la France), où le président français Emmanuel Macron les avait invités pour “clarifier” leurs positions sur la présence de troupes françaises dans leurs pays, et “assumer” publiquement le fait qu’elles s’y trouvaient à leur demande, et non pas pour des “visées néocoloniales”. Ce sommet de Pau a finalement été reporté en janvier.

Le président Issoufou a aussi salué le projet de l’opération Tacouba, réunissant des forces spéciales de plusieurs pays européens afin d’apporter des renforts à l’armée malienne, qui est en train d‘être mis sur pied à l’initiative de la France.

Avant de débuter le sommet, quatre des cinq chefs d’Etat sahéliens se sont inclinés dans la matinée, pendant une courte cérémonie d’une dizaine de minutes et d’une prière, sur les tombes des soldats morts à Inates, l’attaque la plus meurtrière de l’histoire de Niger, revendiquée par le groupe Etat islamique.

  1. Kaboré, Issoufou, Ibrahim Boubakar Keïta et Idriss Deby Itno se sont recueillis devant les deux rangées de tombes alignées sur plusieurs dizaines de mètres, fraîchement recouvertes de monticules de terre ocre, dans le carré des martyrs de la base aérienne 101 de l’armée nigérienne à Niamey, où les soldats ont été enterrés vendredi.

Un grand panneau griffé du drapeau rouge, blanc et vert du Niger a été planté avec l’inscription: “Reposez en paix, digne et valeureux fils du pays, la Patrie vous sera éternellement reconnaissante”.

 

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