Dans le cadre de la commémoration de la quatrième journée anti-impérialiste, l’ODJ (organisation démocratique de jeunesse), le MBDH (mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples) et leurs alliés ont tenu un meeting à la Bourse du Travail de Ouagadougou le samedi 12 octobre 2019. Placée sous le thème « impérialisme et terrorisme en Afrique : causes et perspectives pour les peuples en lutte pour leur libération nationale et sociale. » elle a enregistré la participation de l’UJR (union des jeunes révolutionnaires de la France).
Présente à Ouagadougou, l’union des jeunes révolutionnaires (UJR-France) a dénoncé le système impérialiste français par la voix de son porte-parole Médé. « En Afrique de l’ouest le système capitaliste impérialiste exploite les populations, pille les ressources, sème guerre et misère. En France ce même système impose austérité, précarité et détruit les services publics au profit des mêmes monopoles. » explique-t-il. L’UJR-France à l’instar des organisations sœurs, demande le départ des troupes étrangères d’Afrique « troupe française hors d’Afrique » a lancé Médé à la foule lors du meeting à la Bourse du Travail de Ouagadougou.
Les richesses dans la sous-région sont l’objet de convoitise par les puissances impérialistes, qui utilisent le terrorisme pour atteindre leur objectif. Selon le président de l’organisation démocratique de jeunesse (ODJ) Gabin Korbeogo. « Le départ de l’armée française et des autres forces militaires étrangères est une condition indispensable pour la victoire contre le terrorisme dans notre pays et dans toute la région du sahel. » a-t-il laissé entendre.
Prévue pour se tenir sous la forme d’une marche-meeting, la quatrième journée de la lutte anti-impérialiste s’est résumée en un meeting simplement. « Pendant qu’on nous a refusé la place de la nation, cette place a été accordée pour une manifestation festive. Les FDS ont été mobilisés pour sécuriser cette activité festive. » s’est indigné le président de l’ODJ.
Gérard Sanou