L'étudiant nantais en médecine avait été retrouvé mort chez lui le 18 mars. La justice doit déterminer le lien entre ce décès et sa vaccination contre le Covid-19 quelques jours plus tôt
Il avait été retrouvé mort le 18 mars dans son appartement à Nantes. Les premiers résultats de l’autopsie avaient conclu que le jeune homme était décédé après une « hémorragie interne due à une thrombose ». L’enquête pour déterminer les causes de la mort d’un étudiant en médecine plusieurs jours après avoir été vacciné contre le Covid-19 avec le vaccin AstraZeneca a été transférée du parquet de Nantes au parquet de Paris, a annoncé mercredi l’avocat de la famille.
« On a saisi les parquets locaux dans un souci de rapidité de nos plaintes pour avoir des autopsies en leur demandant ensuite de transférer le dossier à Paris », a expliqué Me Etienne Boittin, avocat de la famille. « On a la confirmation écrite du transfert d’Anthony [l’étudiant nantais décédé] et les autres dossiers devraient raisonnablement suivre le même sort », a ajouté l’avocat.
Le parquet de Paris dispose d’un pôle santé publique, ce qui n’est pas le cas du parquet de Nantes. Les résultats définitifs de l’autopsie du jeune homme décédé à 26 ans devraient être connus « d’ici quelques jours », d’après la même source.
Une quinzaine de cas similaires ?
L’avocat dit être saisi d’une quinzaine de cas de personnes décédées en France après avoir été vaccinées à l’AstraZeneca, très majoritairement des « moins de 60 ans », a précisé l’avocat installé à Saint-Nazaire, soulignant que les familles des victimes sont désormais désireuses de « connaître les conclusions des autopsies ».
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