Trente personnes ont été condamnées à mort en République démocratique du Congo (RDC) pour leur participation aux violences contre la police ayant marqué jeudi la fin du ramadan à Kinshasa, la capitale, a-t-on appris de sources judiciaires.
En République démocratique du Congo, trente personnes ont été condamnées à mort, samedi 15 mai, pour leur participation jeudi dernier, à des violences contre la police dans la capitale Kinshasa.
Une quarantaine de personnes étaient jugées, vendredi, en comparution immédiate au Tribunal de grande instance de la commune de la Gombe, dans le centre de Kinshasa. Retransmis en direct à la télévision publique, le procès a duré jusqu'au petit matin samedi. Un avocat des parties civiles, Me Chief Tshipamba, a confirmé ces trente condamnations à la peine capitale.
Les charges retenues pour certains des condamnés sont : association de malfaiteurs, rébellion, coups et blessures volontaires, ainsi que tentatives de meurtre. Un prévenu a été condamné à cinq ans de prison pour rébellion, et cinq autres ont été acquittés, tandis que le tribunal s'est déclaré incompétent concernant le cas de plusieurs mineurs.
Jeudi, de violents heurts, dont les images ont largement circulé sur les réseaux sociaux, avaient éclaté entre fidèles musulmans se disputant l'accès au stade des Martyrs, le grand stade de la capitale congolaise, pour y organiser la prière officielle de clôture du ramadan. Les protestataires s'en étaient pris en particulier à la police présente sur les lieux pour encadrer la cérémonie