En représailles à la meurtrière attaque perpétrée par des terroristes dans la Commune de Diallassagou le 18 juin dernier, au Mali, l'armée a renforcé ses dispositifs dans le cadre du plan Maliko et l’Opération Kèlètigui contre les groupes armés distillés dans le centre du pays.
Vendredi, un communiqué des FAMA a annoncé la neutralisation de plus de 60 djihadistes et des frappes aériennes sur des plots logistiques et sanctuaires terroristes documentés de la Katiba du Macina d’Amadou Kouffa dans les secteurs de Djenné, Ténenkou, Segué et dans la forêt de Sama, dans le Cercle de Bankass.
Bamako accuse cette organisation affiliée au groupe djihadiste Al-Qaïda d'avoir commis le massacre de Diallassagou ou 130 civils ont été tués. Ces événements constituent l'un des pires carnages de civils au Mali ces dernières années et la dernière tuerie en date d'une récente série d'attaques à travers le Sahel.
la Katiba Macina dément avoir commis un massacre de civils
La Katiba Macina affiliée à Al-Qaïda a démenti avoir tué 132 civils dans trois localités du centre du Mali, dans un communiqué authentifié vendredi par l'ONG américaine SITE spécialisée dans le suivi des groupes radicaux.
Le gouvernement malien a attribué à la Katiba Macina le massacre le week-end dernier de 132 civils à Diallassagou et dans deux localités environnantes du centre du pays, un des principaux foyers de la violence qui ensanglante le Sahel depuis des années.
"Nous déclarons que les moudjahidine (combattants) n'ont pas tué de civils et que cela ne fait pas partie de leurs méthodes", dit la Katiba, branche du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM, ou Jnim en arabe), dans un communiqué diffusé jeudi selon SITE.