Le sommet sur la souveraineté alimentaire de l’Afrique a débuté mercredi 25 Janvier 2023 à Diamnadio au Sénégal. Il se tient du 25 au 27 janvier et réunit au moins 16 chefs d’Etats, selon Africanews.
"L'Afrique doit apprendre à se nourrir et à contribuer à nourrir le monde. Nous avons le potentiel, nous avons 1,4 milliard d'habitants, établis sur plus de 30 millions de km² avec plus de 60% des terres arables non exploitées de la planète. Pour transformer notre potentiel en réalité, nous devons allouer au moins 10% du budget national au secteur agricole.'' a déclaré Macky Sall, président du Sénégal et de l'Union africaine.
La souveraineté alimentaire est une préoccupation majeure en Afrique. Avec les crises multidimensionnelles dans le monde l’Afrique éprouve des difficultés en termes de fourniture de denrées alimentaires dont la majorité est importée. Aussi le changement climatique a un fort impact à l’intérieur du continent qui en plus traverse des crises multiformes notamment dans la bande sahélo-saharienne.
Organisé par la Banque africaine de développement, sous la présidence du Sénégal, le sommet est intitulé : « Nourrir l’Afrique : souveraineté alimentaire et résilience ».
Le sommet permettra de :
- Mobiliser un engagement politique de haut niveau, le soutien des partenaires au développement et les investissements du secteur privé autour de la production, des marchés et du commerce pour assurer une production alimentaire accrue dans les pays africains ;
- Partager les expériences réussies dans le domaine de l'alimentation et de l'agriculture dans les pays sélectionnés pour doubler la productivité agricole en fournissant à échelle des cultures, des technologies d'élevage et d'aquaculture adaptées au climat, des services de conseil et des plateformes d'innovation performantes ;
- Galvaniser les gouvernements, les partenaires au développement et le secteur privé autour des pactes de livraison de nourriture et d'agriculture pour chaque pays afin d'atteindre la sécurité alimentaire à grande échelle dans chaque pays ;
- Développer les infrastructures et la logistique nécessaires avec les zones spéciales de transformation agro-industrielle pour créer des marchés et des chaînes de valeur alimentaires et agricoles compétitives.