La communauté musulmane du Burkina Faso a prié ce mercredi 10 avril 2024 à la place de la nation . À l’occasion de la fête de
Eid Elfitr Mubarak, marquant la fin du jeûne, les fidèles ont prié pour que la paix revienne au Burkina Faso et dans le monde entier. Une prière à laquelle les membres du gouvernement , autorités administratives, coutumières et chrétiennes ont pris part à la place de la nation.
Après 30 jours de jeûne marquant la fin du ramadan,
La communauté musulmane du Burkina Faso a fait passer un message, celui de la paix pour avoir accompli ce devoir. Les fidèles musulmans présents ont remercié le gouvernement pour ses efforts dans la reconquête du territoire national. « Nous sommes témoins des efforts que le gouvernement a fait par rapport à l’année passée. Nous les encourageons pour que le Seigneur puisse les accompagner afin d’accomplir le reste de la mission, celle de la reconquête de notre territoire », a déclaré Moussa Kouanda , président de la communauté musulmane du Burkina Faso, qui n’a pas manqué l’occasion de remercier la communauté catholique et le chef suprême des Mossi le Moogho Naaba pour leur présence à cette prière. « Nous remercions Moogho Naaba président d’honneur de la communauté musulmane à vie et nous disons à nos frères Chrétiens qui sont à côté de nous chaque année que leur présence à nos côtés témoigne la gratitude et la valeur du peuple Burkinabè » a indiqué Moussa Kouanda , président de la communauté musulmane du Burkina Faso
Il a par ailleurs invité les Burkinabè à cultiver la voie de la cohésion sociale.
Présent à cette prière l’archevêque métropolitain de Ouagadougou, Monseigneur Prosper Kontiébo a exprimé la fraternité et le communion de la communauté catholique aux frères musulmans.. « Nous prions le Seigneur d’exaucer leurs vœux pour que le Burkina Faso retrouve la paix et la cohésion sociale »,a souligné Monseigneur Prosper Kontiébo.
La délégation gouvernementale mandatée par le président de la transition a traduit sa reconnaissance à la communauté musulmane. Le ministre d’Etat et de la fonction publique Bassolma Bazié a au nom du capitaine Ibrahim Traoré appelé la communauté musulmane à poursuivre « la construction de l’entente entre les communautés et le renforcement de la paix ». Selon le ministre d’Etat , une année après, c’est pas significatif dans la lutte contre le terrorisme. «Nous tenons à féliciter l’ensemble des communautés, notamment les musulmans et leur premier responsable pour avoir contribué à tenir haut le drapeau du Burkina Faso » a dit Bassolma Bazié, tout en exhortant la communauté musulmane à aller au-delà de tout ce qui peut être des signes de division, le ministre d’Etat les a invité à maintenir le cap pour que 2024 marque la fin du terrorisme ».