Les enseignants du primaire et secondaire, ainsi que des agents de la santé et des affaires sociales, observent depuis ce mardi, un arrêt de travail de 72 heures en Côte d'Ivoire, selon le correspondant d'Anadolu sur place.
Les grévistes revendiquent, «l'octroi d'une prime d'incitation aux personnels enseignants et éducatifs ; la «Promotion des emplois de Maître d'Education Spécialisée et des Educateurs spécialisés par la refonte des curricula de formation et du profil de carrière de l'Education Spécialisée; L'organisation du concours professionnel des Educateurs Préscolaires Adjoints et des Maîtresses Adjointes d'Education Permanente dans le modèle de la formation en classe sans aller en formation à l'école »
Ils réclament aussi le « Concours Professionnel exceptionnel Dérogatoire des Inspecteurs d'Education Préscolaire et Primaire».
A la mi-journée, le mouvement dans l'enseignement et des affaires sociales était suivi dans la plupart des villes et à Abidjan.
"Taux de suivi du mot d'ordre consolidé sur l'ensemble du territoire national. Enseignement technique, professionnel et aprentissage /100%, Enseignant Secondaire general/ 96%, Enseignement préscolaire et primaire 87%", a indiqué la plateforme secteur éducation Formation (PSEF) l'un des 9 syndicats signataires du mot d'ordre de grève, dans une note transmise à la presse.
Dans le secteur de la santé, la grève a été mitigée, selon Koné Siaka, porte parole de la coalition des syndicats de la santé (coalisanté) et syndicats associés
"La majorité des camarades n’ont pas pu être informés à temps, car le mot d’ordre de grève a été diffusé tardivement, hier. Beaucoup de personnes n'ont donc pas reçu l'information à temps. Nous sommes en train de prendre les dispositions nécessaires pour corriger la situation et organiser une meilleure répartition demain.", a-t-il expliqué à Anadolu.
Lundi, des syndicats issus des différents secteurs ont décidé de ne pas prendre part au mouvement et de donner une chance au dialogue initié avec le gouvernement.
Avant cette grève, les enseignants du supérieur de l’Université Lorougnon Guédé ont observé un débrayable du 10 au 14 octobre 2024, pour réclamer eux aussi « le retard dans le paiement des salaires et primes de recherche et autres émoluments ».
source:Anadolu