Le salon international de l’artisanat de Ouagadougou est ouvert au public burkinabè depuis près de 5 jours. Sur le site, on y retrouve plusieurs exposants venus de divers horizons dans le but de vendre leurs produits et leur savoir-faire artisanal. L’Algérie qui, après 4 ans d’absence dû au covid-19, est présente ainsi que le Sénégal, le Madagascar et le Nigéria.
Au stand de Anta Sidi, une sénégalaise, on y retrouve des vêtements de femmes et d’hommes et des accessoires de séductions pour les femmes.
« On a exposé des jolis habits venant du Sénégal, des baya, des encens, des secrets de femmes ainsi que des vêtements pour hommes », nous confie cette Sénégalaise assise sur son stand en train de confectionner les perles.
A côté de ses expositions, Anta Sidi pointe du doigt la rareté du marché malgré le fait que ses articles soient abordables.
« A l’heure-là, il n’y a pas de marché. Donc on attend le weekend ou les jours fériés pour espérer vendre. Sinon pour le moment c’est sec », avoue cette commerçante.
Elle invite par ailleurs les burkinabè à sortir massivement et venir visiter le salon afin d’encourager les exposants étrangers venus vendre leurs produits.
Quant au stand de la délégation algérienne, composée de cinq exposants , on observe une diversité de produits artisanaux. Ce sont entre autres, l’huile d’olive algérien, la figue sèche, les épices algériennes, les produits de dattes et ses dérivés, de la confiture de chocolat, le cuivre, les bijoux traditionnels à base du corail et des vêtements traditionnels.
Pour Bouteba Ithri, chef de la délégation algérienne, ces produits cités présentent un petit peu les produits du terroir qu’on peut retrouver en Algérie tout en ajoutant que le cuivre représente l’identité de leur ancêtre.
Le marché est une découverte pour la délégation algérienne. Bouteba Ithri avoue qu’il n’attendait pas à ce que les visiteurs s’intéressent à leurs produits.
« Il y a beaucoup de visiteurs qui apprécient les produits algériens. Beaucoup achètent nos produits car ce sont des produits du terroir et surtout les habits traditionnels », relate le chef de la délégation.
L’objectif de leur présence à cette 17ème édition du SIAO, selon Boutéba Ithri, c’est faire connaitre les produits artisanaux algériens pour le public burkinabè et bien-sûr pour d’autres pays.
Il invite les burkinabè à faire un tour dans leur stand car le prix de leur produit est abordable.
« Il y a des produits de 1000f, 1500f, 3000f, 9000f. Seul le cuivre qui est un peu cher. Mais ce sont des produits de valeur, de luxe qu’on peut utiliser pour la décoration », a-t-il lancé à la fin de notre entretien.
Au-delà de ce salon, cette année, certains exposants apprécient les dispositions sécuritaires mises en place.