Difficile de trouver du sucre blond en carreau fabriqué par SN SOSUCO à Ouagadougou. Pour les commerçants ce manque est dû au tarif fixé par le gouvernement qui semble difficilement tenable pour certains d’entre eux. La recherche de sucre en carton est devenue un véritable parcours du combattant pour de nombreux consommateurs.
Pas de marge bénéficiaire selon les commerçants
Nous sommes au quartier Cissin de Ouagadougou. Lamine Kaboré, Gérant d’une boutique, est en pleine discussion avec une cliente venue acheter le sucre blond en carreau fabriqué par la SN SOSUCO. Le boutiquier affirme ne pas ventre ce produit car les prix exigés par le gouvernement ne les arrangent pas. Ils préfèrent revendre le sucre importé.
« C’est difficile d’avoir le sucre en carreaux de la SN Sosuco. Y a des difficultés avec les prix actuels c’est compliqué pour nous. C’est difficile parce que les prix sont incompréhensibles vu que le gouvernement veut imposer son prix pourtant nous les commerçants on ne peut pas vendre comme ça parce qu’il n’y aura pas d’intérêt et ça ne nous sert pas. Les clients viennent demander mais ils ne gagnent pas » dit-il.
« Je n’n gagne pas… Je ne sais plus quoi faire »
Colette Kambou avoue avoir parcourus la ville pour chercher le carreau du sucre sans avoir gain de cause. Venue dans la boutique de Lamine, peine perdue, comme dans les autres points de vente. Deçue, elle retourne à son domicile.« suis venu à la boutique pour chercher le sucre en carreau mais je n’ai pas eu. Depuis longtemps que je me promène dans les boutiques pour chercher le sucre mais je ne gagne pas. Je ne sais pas quoi faire ».
Face à cette contrainte, les commerçants et les consommateurs appellent les autorités burkinabés à intervenir rapidement afin de soulager les citoyens et d’assurer une disponibilité plus large du sucre sur le marché.
« Tout le monde devrait avoir le sucre de la SN Sosuco »
Le ministre de l’industrie, du commerce et l’artisanat, Serge Poda, a procédé au lancement officiel de la vente du sucre SN SOSSUCO dans les boutiques témoins le lundi 10 mars 2025 à Ouagadougou. Pour le ministre, l’objectif de ces ventes en détails vise à rapprocher ce produit de grande consommation qui est le sucre en cette période de jeune musulman et chrétien. « Chaque client devrait avoir accès à cette quantité de sucre en présentant sa CNIB mais aussi en ayant le prix de la quantité qu’il demandera dans un plafond de 10kg par personne afin que tout le monde puisse avoir ce produit important pour ces besoins spécialement important du jeune » précise le ministre du commerce.
« Pas plus de 10 kg de sucre par personne »
Les mains chargées de sucre mohamadi Ouédraogo, ce client, a été servi par le ministre Serge poda. Cet homme di être soulagé pour le prix du sucre et de l’initiatives des autorités.
« Je suis venu pour payer le sucre pour le carême. A la boutique on n’en trouve pas et c’est chair aussi. Je viens de payer 10kg le suce en carreau fait 800 f et 650 f le sucre en poudre » explique-t-il heureux.
Pour pallier le problème de la rupture du sucre en cette période de jeune, le gouvernement burkinabé a mise en place 03 points de ventes du sucre SN SOSSUCO. Il s’agit du site du SIAO, à l’immeuble Urba sur l’avenu Kwouame N’kruma, et au saint de la maison de l’entreprise du Burkina Faso. Le ministre de l’industrie, du commerce et l’artisanat, appel les grossistes, demi grossistes et les détaillants à procéder très rapidement a la mise en vente de la production du sucre SN SOSSUCO
