Lors des pourparlers de haut niveau à Djeddah mardi, la délégation ukrainienne menée par Andriy Yermak a insisté sur la nécessité de mettre fin au conflit, tout en préservant son indépendance et sa souveraineté : "aujourd’hui, nous avons montré au monde entier que nous voulons la paix. Nous sommes prêts pour une paix juste et durable."
Dans la foulée de ces discussions, l’administration Trump a annoncé la levée de la suspension de l’aide militaire et du partage de renseignements avec Kiev. Une décision qui marque un tournant dans les relations entre les deux alliés. De plus, Washington et Kiev ont déclaré, dans un communiqué conjoint, leur volonté de conclure un accord sur l’exploitation et l’exportation des minerais stratégiques "dès que possible".
Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a souligné que "la balle est désormais dans le camp de la Russie", appelant Moscou à saisir cette opportunité pour avancer vers une solution diplomatique.
Accord de paix
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a précisé les conditions de Kiev pour un cessez-le-feu, soulignant la nécessité d’un "silence" total dans le ciel et en mer, et la libération des prisonniers ukrainiens détenus en Russie et le retour des enfants ukrainiens transférés en Russie reste une priorité absolue pour Kiev.
Un porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a déclaré mardi qu'il n'excluait pas un contact avec des représentants américains dans « les prochains jours ». Le président Donald Trump a annoncé son intention de discuter du plan avec son homologue russe, Vladimir Poutine, potentiellement cette semaine.
Actuellement, les forces russes occupent environ 20 % du territoire ukrainien, avec une présence militaire concentrée dans plusieurs régions clés du pays notamment à Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporizhia, situées à l'est de l'Ukraine.