Au moins 16 personnes ont été tuées mercredi au Kenya lors de manifestations commémorant les victimes des violences policières d'il y a un an.

Les marches ont dégénéré et la police pour disperser les foules n'a pas hésité à utiliser des gaz lacrymogènes, des balles en caoutchouc. Selon Amnesty Kenya, les victimes ont pour la plupart été tuées par des tirs de la police.

C'est au cri de Ruto doit partir que des milliers de jeunes à Nairobi, mais également dans plusieurs autres villes du Kenya ont dénoncé l'instrumentalisation de la police pour instaurer un climat de peur.

Au total, Au fil de plusieurs semaines de manifestations survenues l'année dernière contre une loi de finances controversée, plus de 60 personnes avaient été tuées, et des dizaines d'autres enlevées.

À l’occasion de la Journée de la démocratie, célébrée le 12 juin, le président nigérian Bola Ahmed Tinubu a annoncé l’octroi d’une grâce présidentielle à titre posthume à l’écrivain Ken Saro-Wiwa et à huit autres militants Ogoni exécutés en 1995 sous la dictature militaire de Sani Abacha.

Ce pardon national aux « Ogoni Nine » – parmi lesquels figuraient Saturday Dobee, Nordu Eawo, Barinem Kiobel, John Kpuine et d'autres figures de la contestation environnementale – intervient près de trois décennies après leur pendaison dans la prison de Port Harcourt, le 10 novembre 1995.

À l’époque, leur exécution avait provoqué une onde de choc mondiale. Le régime d’Abacha, sourd aux appels à la clémence émanant de personnalités telles que Bill Clinton, Nelson Mandela ou Desmond Tutu, avait choisi de défier la communauté internationale en exécutant les militants le jour même de l’ouverture du sommet du Commonwealth à Auckland.

Ken Saro-Wiwa, écrivain, producteur de télévision et militant infatigable des droits des Ogoni, avait dénoncé dès les années 1990 les ravages causés par l’exploitation pétrolière dans le delta du Niger, notamment ceux de la multinationale Shell. Fondateur du MOSOP (Mouvement pour la survie du peuple ogoni), il s'était efforcé de conjuguer l’action politique et l’engagement environnemental, défendant avec une rare éloquence les droits d’une communauté marginalisée, victime de la pollution, de l’expropriation et de la répression.

Simplifier et moderniser les démarches administratives liées aux marchés publics, c’est l’objectif poursuivi par le gouvernement burkinabè au cours du lancement officiel du SECOP. Le système électronique de délivrances des pièces administratives de la commande publique, SECOP, a ainsi été lancé après une brève présentation du système. Le lancement dudit système a été effectué par le ministre de l’économie et des finances, ce lundi 23 juin 2025 à Ouagadougou.

La plateforme en ligne, SECOP, est désormais accessible sur tous les appareils électroniques. Selon le ministre de l’économie, Dr Aboubacar Nacanabo, la commande publique constitue un levier stratégique de développement économique, d’emploi et de promotion du secteur privé national.

Son bon fonctionnement dit-il, repose sur des procédures claires, rapide et accessible. « C’est pourquoi nous avons fait le choix résolu de la dématérialisation pour gagner en efficacité, en transparence et en équité », explique le ministre.

Désormais avec le SECOP, précise Dr Aboubacar Nacanabo, le ministère offre aux soumissionnaires des marchés publics, la possibilité d’obtenir en un temps record et sans se déplacer, toutes les pièces administratives exigées pourvu qu’ils soient à jour de leur obligation légale et réglementaire.

Le système électronique de délivrances des pièces administratives de la commande publique est bénéfices pour les soumissionnaires en ce sens que pour le ministre « il renforce la transparence, réduit les couts cachés et lutte efficacement contre les pratiques opactes qui freine l’investissement et la concurrence déloyale ».

Le SECOP, souligne le premier responsable du département de l’économie, est conçu pour faciliter la vie, fluidifier les démarches et réduire les barrières à la participation des marchés publics.

Par ailleurs, à l’en croire, ce système électronique permettra une centralisation des procédures de délivrance des documents nécessaires à la commande publique, d’économiser en temps et le gain d’efficacité pour les entreprises et les administrations. « Notre ambition, c’est de dématérialiser totalement tout le processus des marchés publics. Cette plateforme sera disponible dans les mois à venir. C’est une avancée qui montre la volonté du gouvernement de continuer à dématérialiser donc les actes administratifs pour faciliter l’appui des opérateurs économiques », foi de Dr Aboubacar Nacanabo.

En rappel, cette plateforme s’inscrit dans une logique de performance, de redevabilité et d’adaptation aux défis contemporain.

Le Consulat Général du Burkina Faso à Abidjan a organisé, le samedi 31 mai 2025, la 5e édition de la Journée de Solidarité et de Partage.

Selon la coordinatrice, Mme Léontine Ilboudo, la journée vise à permettre aux acteurs qui interviennent en faveur des veuves et des orphelins de communier avec les bénéficiaires et de se rendre compte de l'impact social inestimable de leur générosité.

À travers cette édition, plusieurs centaines de bénéficiaires ont répondu à l'invitation des premiers responsables consulaires et se sont vues doter de kits composés de riz, d'huile, de pâtes de tomates et de pâtes alimentaires, le tout dans une ambiance empreinte d'émotions, de joie et de reconnaissance.

En recevant les vivres, ces heureux bénéficiaires ont manifesté leur joie et ont exprimé leur gratitude et remerciements aux responsables du Consulat général, ainsi qu'à leurs différents partenaires.

Pour sa part, le Gérant intérimaire du Consulat Général, Monsieur Péma BATIONO a indiqué que des efforts ont été consentis pour pérenniser la tenue de la Journée de Solidarité et de Partage.

Mieux, il entend y apporter des innovations à l'avenir afin qu'elles profitent davantage aux bénéficiaires de sorte à les rendre autonomes.

Il a aussi laissé entendre que cette célébration se fait dans un contexte de soutien aux forces de défense et de sécurité, ainsi qu'aux volontaires pour la défense de la patrie, engagés dans la lutte contre le terrorisme en vue de la reconquête du territoire national.

C'est pourquoi il a tenu à rendre un hommage particulier à toutes ces forces combattantes à qui il a dédié la présente cérémonie.

Tout en remerciant les donateurs, le Gérant intérimaire a invité les membres de la communauté burkinabè à cultiver au quotidien les valeurs de solidarité, d'entraide, de cohésion, de discipline, etc; et à avoir une pensée pour la mère patrie, conformément à la vision de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Chef de l'État.

Il faut noter que cette 5e édition a connu la présence du Chargé d'affaires a.i, le personnel de l'Ambassade et du Consulat Général, les chefs de communautés, les représentants des donateurs, ainsi que les autorités religieuses et les leaders d'associations.

DCRP/ MAECR-BE