Un convoi de la société minière I Am Gold Essakane SA a été la cible d’une attaque ce vendredi29 octobre 2021, à Alkoma sur l’axe Dori/Essakane selon des sources sécuritaires. « Vers 8h une douzaine d’hommes armés à moto ont attaqué le convoi » souligne notre source. Selon un bilan provisoire, aucune perte en vie humaine constatée mais plusieurs passagers manquent à l’appel. Quatre (4) véhicules dont trois (3) cars de passagers et un camion ont été incendiés. Des ratissages sont en cours par les forces défense et sécurité
L’accusé Idrissa Sawadogo, ex-parachutiste du Centre national d’entrainement commando (CNEC) de Pô n’a pas reconnu jeudi, les charges retenues à son encontre, dans l’assassinat du capitaine Thomas Sankara et de ses douze compagnons d’infortunes.
L’ancien parachutiste du Centre national d’entrainement commando (CNEC) de Pô, Idrissa Sawadogo est le deuxième accusé à comparaitre jeudi, à la barre du Tribunal militaire de Ouagadougou.
Il est poursuivi dans le dossier Sankara pour « assassinat et complicité d’attentat à la sureté de l’Etat ». M. Sawadogo a nié les faits qui lui sont reprochés.
Son prédécesseur à la barre, Elysée Yamba Ilboudo avait affirmé mardi, devant le Tribunal militaire avoir conduit les bourreaux du domicile du président Blaise Compaoré au conseil de l’Entente, (lieu des assassinats).
Celui-ci avait assuré que Idrissa Sawadogo faisait partie du commando qu’il a conduit et qui a exécuté le président Sankara et ses 12 compagnons d’infortunes.
En réaction à ces propos, l’accusé Idrissa Sawadogo a soutenu ce jeudi, que son frère d’arme (Elysée) est malade et que c’est pourquoi, il a tenu de telles déclarations au moment de son interrogatoire devant le juge d’instruction.
« J’étais au conseil de l’Entente quand Hyacinthe Kafando m’a dit: va au domicile de Blaise appuyer ceux qui sont là-bas. Arrivé au domicile de Blaise Compaoré à mon poste de Delta nord, j’entendais des coups de feu au conseil. Après, je me suis rendu en famille à Tanghin voir ma mère vers 17h », a-t-il expliqué.
Le troisième accusé à passer à la barre, Nabonsseouindé Ouédraogo, a dit n’avoir pas été sur les lieux au moment de l’assassinat de Thomas Sankara et de ses compagnons.
Soldat de 1re classe et membre du Centre national d’entraînement commando de Pô, Nabonsseouindé Ouédraogo est poursuivie pour les mêmes chefs d’accusations que Idrissa Sawadogo.
L’accusé a plaidé non coupable en avouant qu’il était au poste de garde le 15 octobre 1987.
Pour l’avocat de la partie civile, Me Jean Patrice Yaméogo, l’audition a beaucoup évolué avec l’accusé Idrissa Sawadogo.
« Il a dit ce qu’il avait à dire. On l’a mis devant certaines choses et je pense que la suite va nous édifier », a-t-il renchéri.
D’après Me Yaméogo, le prévenu Ouédraogo a tout nié mais il a reconnu en partie qu’il était au conseil de l’Entente le 15 octobre 1987.
A écouter l’avocat de l’accusé, Idrissa Sawadogo, Me Zaliatou Aoba épouse Compaoré, son client est resté très constant dans ses déclarations depuis son interpellation en mai 2016 jusqu’à son interrogatoire du jour.
Aux dires de Me Aoba, l’accusé Sawadogo, n’était pas sur les lieux de l’assassinat le 15 octobre 1987 car il était affecté à un autre poste par son chef.
« Si les déclarations de ses co-accusés peuvent être prises pour vérité, qu’on prenne également ses déclarations pour vérité. Je pense que nous sommes en face des déclarations des uns et des autres et comme le procès n’est pas fini, nous attendons que d’autres preuves soient mises sur la table du juge pour en discuter », a-t-elle exhorté.
Douze accusés dont le général de brigade Gilbert Diendéré sont poursuivis pour des faits de « complicité d’assassinat, de recel de cadavre et de complicité d’atteinte à la sureté de l’Etat ».
En rappel, le 15 octobre 1987, Thomas Sankara et ses douze compagnons ont été assassinés par un coup d’Etat qui a porté Blaise Compaoré au pouvoir.
Le maire de Fô (Houet, Ouest) Kassoum Sanou a été condamné jeudi en appel, à six mois de prison ferme et à 500 mille FCFA d’amendes pour avoir célébré irrégulièrement un mariage.
Kassoum Sanou avait eu le même verdict en première instance avec mandat de dépôt devant le TGI de Banfora le 29 juin 2021.
Cette fois-ci, c’est la cour d’appel de Bobo-Dioulasso, délocalisée à Banfora, qui a confirmé la sentence.
En rappel, le maire avait réussi à établir un acte de mariage entre une dame et un monsieur, parents de trois enfants, mais séparés depuis 15 ans après plusieurs années de concubinage.
Pour ce faire, Kassoum Sanou, la femme et l’un de ses fils, ont fait croire au monsieur qu’il signait un document de parrainage qui n’était rien d’autre que l’acte de mariage.
Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré s’est réjoui samedi soir, à l’issue de la 27è édition du Fespaco, de la « grande participation des festivaliers et des cinéastes » au festival du cinéma africain.
« Je voudrais me satisfaire de cette grande participation des festivaliers et des cinéastes. Ils ont échangé sur le devenir du cinéma et nous allons travailler chacun à son niveau pour lever les différents goulots », a-t-il affirmé.
Le chef de l’Etat s’exprimait samedi soir à Ouagadougou, à la cérémonie de clôture de la 27è édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco).
Le président Kaboré avait à ses côtés au cours de cette cérémonie de clôture, le président du Sénégal Macky Sall dont le pays est invité d’honneur.
Il a salué la présence de ce dernier « malgré son calendrier chargé » chose qui témoigne selon lui, de « la fraternité et (de) l’amitié entre les deux pays ».
Le président Macky Sall est arrivé à Ouagadougou ce samedi soir après le début de la cérémonie de clôture.
« Nous avons remis ensemble l’Etalon d’Or de Yennenga. Pour moi, c’est un signe de la fraternité et de l’amitié qui lie le peuple burkinabè au peuple sénégalais », a confié le président Kaboré.
Le président sénégalais Macky Sall s’est réjoui également de l’organisation du Fespaco 2021 en dépit des contraintes sécuritaires et sanitaires du pays.
Pour M. Sall, le Fespaco doit continuer à éclairer le cinéma africain car selon lui, il a atteint ses lettres de noblesse.
A croire le chef de l’Etat sénégalais, les gouvernants doivent soutenir le cinéma africain par des financements pour lui permettre de prendre son envol.
Il a affirmé travailler avec son homologue burkinabè pour l’instauration d’un fonds de promotion du cinéma, une initiative de 2 milliards de FCFA qui entrera en vigueur en janvier 2022 au Sénégal.
Le Sénégal, pays invité d’honneur a participé à cette 27è édition du Fespaco avec 19 films sélectionnés dont 14 pour la compétition officielle, avec des artistes, des intellectuels, soit une délégation de 200 personnes.
Selon le délégué général du Fespaco, Moussa Alex Sawadogo, la fête du cinéma africain s’est tenue dans la résilience malgré l’adversité liée à l’insécurité et à la covid-19.
De son avis, la rencontre a mobilisé des festivaliers issus de 64 pays du monde dont l’Equateur, le Venezuela, le Népal et bien d’autres pays.
A l’issue de cette 27è édition du Fespaco, l’étalon d’Or de Yennenga a été remporté par le film « La femme du Fossoyeur » du somalien Ahmed Khadar.
Le vainqueur, représenté ce samedi à Ouagadougou, remporte la somme de 20 millions de FCFA, le trophée, le chapeau de Saponé (made in Burkina) ainsi que des gadgets.
L’Étalon d’Argent de Yennenga d’une valeur de 10 millions a été remporté par le film « Freda » de la réalisatrice haïtienne Gessica Genrus.
L’Étalon de Bronze de Yennenga, d’une valeur de 5 millions de FCFA a lui été attribué au film « Une histoire d’amour et de Désir » de la tunisienne Leyla Bouzid.
Dans le palmarès de film documentaire long métrage, c’est un burkinabè qui a ravi l’Étalon d’Or d’une valeur de 10 millions de FCFA. Il s’agit de Moumouni Sanou avec son film « Garderie Nocturne ».
Trois autres burkinabè ont remporté des trophées dans le palmarès officiel. Il s’agit de Carine Bado qui remporte le poulain de Bronze, Fiction court métrage avec son film « Zalissa ».
Le Grand Prix du président du Faso du meilleur espoir burkinabè est remporté par le film « Après ta révolte, ton vote » de Kiswensida parfait Kaboré.
Le Grand prix du président du Faso du meilleur film burkinabè est lui remporté par « Les traces d’un migrant » de Delphine Yerbanga.
Le film « La traversée » de la burkinabè, Irène Tassembedo a quant à lui reçu une mention spéciale et un hommage du jury.
Comme à l’ouverture, la cérémonie de clôture a été illuminée par une chorégraphie montée de main de maitre par le chorégraphe burkinabè Serge Aimé Coulibaly.
La chorégraphie a été façonné avec les prestations des artistes burkinabè et sénégalais notamment Patrick Kabré, Smarty, Miss Tanya, Kayawoto, Baba Maal et le Ballet national du Sénégal.
Le délégué général du Fespaco, Moussa Alex Sawadogo, a annoncé la 28è édition du Fespaco du 25 février au 4 mars 2023 à Ouagadougou.
En rappel, lors de la 26e édition du Fespaco en 2019, l’Etalon d’Or de yennenga a été remporté par le Rwandais Joël Karekezi avec son film « The mercy of de jungle » ou « La mémoire de la jungle ».
L’Etalon d’or de Yennenga a été remporté par Ahmed Khadar de la Somalie pour son film « La femme du fossoyeur ». Il empoche la somme de 20 millions de FCFA, le trophée ainsi que des gadgets notamment le Chapeau de Saponé.
La cérémonie de clôture de la 27ème édition du festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou a eu lieu ce samedi 23 octobre 2021 au palais des sports de Ouaga 2000. Cette cérémonie de clôture était l'occasion pour le comité d'organisation du festival de récompenser et remercier les festivaliers, les acteurs et bien d'autres personnes venues d'ici et d'ailleurs pour rendre agréable cette édition.
La cérémonie de clôture a débuté avec les hymnes du Sénégal, pays invité d'honneur et du Burkina Faso, pays organisateur du festival. Il s'en est suivi des prestations artistiques et la remise des prix des films en compétition.
Au cours de la proclamation des résultats, le Burkina Faso a pu ajouter à son palmarès, 4 prix dont les 2 prix de son excellence Monsieur le Président du Faso décernés aux films intitulés '' Après ta révolte, ton vote'' de Kiswensida Parfait Kaboré et ''Les traces d'un migrant'' de Delphine Yerbanga.
A ces deux viennent s'ajouter Carine Bado avec le titre ''zalissa'' et ''Garderie nocturne'' de Moumouni Sanou. Ces deux réalisateurs remportent alors leurs 2ème prix chacun après ceux des prix spéciaux.
Ainsi, le festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou a refermé ses portes en décernant le prix de l' Étalon d'or de Yennenga à Khadar Ahmed de la Somalie avec son film intitulé ''la femme du fossoyeur''.
C’est un total de 24 prix décernés et 64 pays venus du monde pour célébrer cette 27ème édition du Fespaco. A noter que le prochain rendez-vous pour la 28ème édition est donc prévu pour le 25 février 2023 à Ouagadougou.
« Depuis le lundi 17 Octobre 2021, toutes les écoles de la province de la Tapoa sont fermées. L’administration qui était quasi inexistante dans plusieurs communes est aujourd’hui entrain de vouloir rejoindre Fada mais impossible car les terroristes sont devenus maîtres des lieux et contrôlent toutes les entrées et les sorties à la recherche des forces de défense et de sécurité, de fonctionnaires, d’élèves et de plusieurs leaders de communautés » ont fait savoir les portes paroles des jeunes de la province de la Tapoa , au cours d’une conférence de presse ce vendredi 22 octobre à Ouagadougou. Selon Marcel Ouoba, le principal animateur de la conférence, la Tapoa est devenue « le nid des terroristes ». « Les institutions financières ont plié bagages. Les marchés sont fermés » souligne-t-il
Tout le trafic routier en direction de cette province est suspendu, car les groupes armés contrôleraient toutes les voies d’accès.
La seule issue possible, selon ces jeunes, c’est le combat. « On doit se battre, se battre au péril de nos vies pour que les générations futures profitent aussi de l’héritage que nous ont cédés nos aïeux. La Tapoa ne sera pas Kidal, ni la Lybie. Nous sommes plus que déterminés et nous invitons toute la population, les FDS, les jeunes comme les femmes et les vieux au combat. Oui nous devons affronter avec nos armes et nos compétences ces fous de Dieu » affirment-ils.
A la veille de la clôture du FESPACO, festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, le Burkina Faso a remporté trois prix spéciaux lors de la cérémonie de remise des prix qui a eu lieu ce vendredi 22 octobre 2021 à Ouagadougou en présence de plusieurs personnalités d’ici et d’ailleurs.
Le fespaco est un festival qui récompense des milliers de cinéastes, des réalisateurs et producteurs à chaque édition. C’est dans cette logique que le Burkina Faso a pu remporter trois prix spéciaux au cours de cette cérémonie de remise de prix dont le prix spécial de la CEDEAO du meilleur film Ouest Africain sur l’intégration d’une valeur de 15 000 000 de francs CFA par le réalisateur Boubacar Diallo avec son film « les trois lascars » accompagné de Carine Bado, prix Houphouët Boigny du conseil de l’entente et de Moumouni Sanou, prix de la ville de Ouagadougou.
Auprès de ces burkinabé lauréats, il y’a des sénégalais, des nigériens, des togolais et bien d’autres acteurs qui ont aussi bénéficiés de ces prix spéciaux.
Il faut noter que c’est au total 17 prix spéciaux qui ont été décernés aux cinéastes et réalisateurs lors de la remise des prix.
A titre illustratif, voici la liste de tous les lauréats des prix spéciaux du FESPACO 2021 :
PALMARES DES PRIX SPECIAUX
N |
PRIX |
DONATEUR – VALEUR DU PRIX |
LAUREAT |
1 |
PRIX THOMAS SANKARA
|
Guilde Africaine des Réalisateurs et producteurs 3 000 000 FCFA 1 attestation |
Tuk-Tuk De Mohamed KHEIDR EGYPTE |
2 |
PRIX SPECIAL CEDEAO DE L’INTEGRATION POUR LE MEILLEUR FILM OUEST-AFRICAIN » |
Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) 15 000 000 FCFA 1 trophée 1 plaque de reconnaissance |
Les trois lascars de BOUBACAR DIALLO BURKINA FASO
|
3 |
PRIX DE LA MEILLEURE REALISATRICE OUEST-AFRICAINE » |
Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) 10 000 000 FCFA 1 plaque de reconnaissance |
Zinder De AICHA MACKY NIGER |
4 |
PRIX DU MEILLEUR PLUS JEUNE REALISATEUR DE FILM D’ECOLE |
Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) 2 000 000 FCFA 1 plaque de reconnaissance |
Intraduisible décision/ Untranslatble décision de AGNON FLORA DONGBEHOUNDE BENIN |
5 |
PRIX DU MEILLEUR PLUS JEUNE COMEDIEN OU COMEDIENNE |
Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) 1 000 000 FCFA |
TEMI AMI-WILLIAMS NIGERIA |
6 |
PRIX SPECIAL FEMME, AMBASSADRICE DE PAIX |
Agence française de développement (AFD) 7 000 000 FCFA 1 trophée 1 ensemble « Pagne de la paix » 1 offre de partenariat pour la réalisation d’un projet |
Zinder De AICHA MACKY NIGER |
7 |
PRIX SPECIAL ASSEMBLEE NATIONALE DU BURKINA FASO |
Assemblée nationale du Burkina Faso 7 000 000 FCFA 1 trophée |
Lingui, les liens sacrés De MAHAMAT SALEH HAROUN TCHAD |
8 |
PRIX DE LA CRITIQUE AFRICAINE PAULIN SOUMANON VIEYRA |
Fédération africaine de la critique cinématographique (FACC) 1 trophée 1 certificat Des publications d’articles de presse dans les 33 pays membres |
La femme du fossoyeur de KHADAR AHMED SOMALIE |
9 |
PRIX SPECIAL UEMOA DE LONG METRAGE |
Union économique et monétaire ouest africain (UEMOA) 8 000 000 FCFA 1 trophée |
Baamum Nafi / Le père de Nafi De DIA MAMDOU SENEGAL |
10 |
PRIX SPECIAL UEMOA DE COURT METRAGE |
Union économique et monétaire ouest africain (UEMOA) 5 000 000 FCFA 1 trophée |
Les tissus blancs de MOLY KANE, SENEGAL
|
Les écoles de la zone de Matiakoali ont été refermées jeudi, au regard de la recrudescence de l’insécurité.
Un enseignant a été enlevé par des hommes armés le même jour (21 octobre) entre Matiakoali et Ougarou dans le Gourma où les agresseurs ont érigé un barrage de contrôle pendant plusieurs heures.
Ils auraient également emporté six motocyclettes des usagers.
En marge des activités de la 27e édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) , le CSC, le Conseil Supérieur de la Communication a organisé un atelier sur la sauvegarde des archives audiovisuels dans les pays de l’UEMOA et de la Guinée. C’était le mercredi 20 octobre 2021 à Ouagadougou.
Cette rencontre a regroupé les présidents de la plateforme des instances de régulations de l’audiovisuel des Etats membres de l’UEMOA et de la Guinée, mais aussi de l’Afrique du centre et du Maroc. L’atelier a aussi vu la participation des réseaux de l’instance africaine de régulation de la communication (RIARC) et les professionnels des médias.
C’est la deuxième rencontre de la plateforme dans le cadre de la mise en œuvre de sa feuille de route 2021-2022. Pour le président du conseil national de la régulation de l’audiovisuel du Sénégal Babacar DIAGNE, le thème de cet atelier est d’une importance capitale pour les pays africains. « Pendant de longues années, ce sujet pour moi a été un casse-tête. Partout dans nos pays, en raison de la faiblesse des moyens, mais aussi, disons-le, de la négligence des hommes, des pans entiers de notre mémoire collective ont disparu à jamais » a souligné a-t-il souligné.
Avec l’évolution des nouvelles technologies de l’information et de la communication, de nouveaux défis se présentent, car « la multiplication des réseaux sociaux et des supports de diffusion, l’accroissement de la demande d’image, se pose avec acuité » à la question de la sauvegarde, mais aussi celle de la valorisation des archives audiovisuelles.
« Il nous faut aujourd’hui, comprendre que l’importance de la sauvegarde de nos archives audiovisuelles n’est plus à démontrer » a ajouté Babacar DIAGNE.
Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a reçu hier en fin d’après-midi en audience, la sous-secrétaire d’Etat aux Affaires africaines des Etats-Unis d’Amérique, Mary Catherine Phee. Nommée en septembre dernier Mary Catherine Phee est venue échanger avec le président du Faso sur divers points de coopération entre les deux pays.
« Nous avons eu des discussions fructueuses sur la démocratie et sur les défis économiques au Burkina Faso », a déclaré la sous-secrétaire d’Etat aux Affaires africaines.
Mary Catherine Phee a également indiqué que sa présence chez le chef de l’Etat s’explique par son ambition d’offrir son accompagnement au pays des Hommes intègres pour lui permettre de mieux faire face aux différents défis.
« Nous sommes là pour voir comment nous pouvons assister les Burkinabè à approfondir leur démocratie et voir comment nous pouvons aider les Burkinabè à faire face aux défis sécuritaire et économique », a conclu la sous-secrétaire d’Etat aux affaires africaines des Etats-Unis d’Amérique, Mary Catherine Phee.
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