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BURKINA FASO

BURKINA FASO (427)

 

Le Burkina Faso a commémoré vendredi le 34e anniversaire de la mort de l’ancien président révolutionnaire Thomas Sankara, assassiné le 15 octobre 1987, et dont un buste a été dévoilé à l’université qui porte son nom à Ouagadougou, en présence de sa veuve Mariam.

Sur le site du mémorial Thomas Sankara, le président Roch Marc Christian Kaboré a déposé une gerbe de fleurs au pied de la statue du père de la Révolution burkinabè.

Un projet financé par l’Union européenne (UE) européenne, à hauteur de 6 milliards 500 millions de francs CFA, en vue de l’amélioration de la qualité de l’Education dans les pays membres du G5 Sahel, a été lancé ce jeudi.

Le projet ‘‘Améliorer l’enseignement dans les pays du G5 Sahel’’ est un projet entièrement financé par l’Union européenne (UE), à hauteur de 6 milliards 500 millions de francs CFA, dédié au renforcement des qualifications, de la politique et de la gestion des enseignants afin d’améliorer les résultats d’apprentissage des enfants des pays membres du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad).

«Les pays du G5 Sahel ont des défis multiples communs, entre autres, le défi sécuritaire et celui de la radicalisation des jeunes. Et nous croyons que l’éducation joue un rôle important dans chacun de ses pays. D’où ce projet qui en plus de pouvoir améliorer significativement le niveau de l’enseignement et de l’apprentissage, est une bonne contribution pour lutter contre la radicalisation des jeunes», a dit l’ambassadeur de la délégation de l’UE au Burkina Faso, Wolfram Vetter.

Le chef de la délégation de l’UE s’exprimait à l’occasion du lancement officiel du projet ‘‘Améliorer l’enseignement dans les pays du G5 Sahel’’ au Burkina Faso, le jeudi 14 octobre.

Ledit projet s’articule autour de deux volets que sont, l’amélioration de la gouvernance et de la gestion des enseignants, et le renforcement de la formation initiale et continue des enseignants, selon le directeur du bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest-Sahel (structure en charge de la mise en œuvre du projet), Dimitri Sanga.

«On ne peut pas avoir un enseignement de qualité si on n’a pas des enseignants qualité pour se faire il faut une bonne formation initiale pour certains et une formation continue pour d’autres et aussi de bonnes conditions qui permettent à l’enseignant d’utiliser à bon escient ce qu’il a appris», a-t-il soutenu.

Pour M. Sanga, ce projet vient renforcer l’existant et le ramener à un niveau plus élevé. Ainsi, il a affirmé, que les trois années de mise en œuvre de ce projet sont suffisantes pour insuffler ce ‘’nouveau dynamisme’’ au secteur éducatif dans le G5 Sahel.

Le ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales (MENAPLN), Pr Stanislas Ouaro, a apprécié ce programme qui selon lui vient à point nommé dans le sens qu’il intervient au moment où le Burkina Faso a entamé des reformes pour améliorer son système éducatif.

«Ce projet permettra également d’harmoniser le recrutement des enseignants dans notre espace et aussi  de faire des propositions d’actions innovantes qui vont prendre en compte toutes les questions inhérentes au développement du milieu éducatif», a dit M. Ouaro.

Le projet ‘‘Améliorer l’enseignement dans les pays du G5 Sahel’’ a débuté en janvier 2021 pour une durée de 45 mois et vise à atteindre l’Objectif de développement durable 4 (ODD4): « d’ici à 2030, accroitre le nombre d’enseignants qualifiés notamment au moyen de la coopération internationale pour la formation des enseignants dans les pays en développement, surtout dans les pays les moins avancés et les petits Etats insulaires en développement».

 

Le général de brigade Aimé Barthélémy Simporé a été nommé ministre de la Défense nationale et des anciens combattants, selon un décret du 14 octobre 2021. Il était depuis le 30 juin, ministre délégué. Le président   Roch Kaboré, cède ainsi le portefeuille de ministre de la Défense à celui qui était jusque-là son ministre délégué.

C’est la première fois qu’un militaire occupe un portefeuille ministériel depuis l’élection de Roch Marc Christian Kaboré en 2015 comme président du Faso.

 L’ambulance de la commune de Fada N’Gourma a été interceptée, le lundi 11 octobre 2021, dans l’après-midi, par des hommes armés inconnus, sur l’axe Matiacoali-Fada, a-t-on appris de sources locales.

Le véhicule aurait été retiré dans les environs du village de Ganyela, situé à une trentaine de kilomètres de Fada N’Gourma, alors qu’il évacuait un malade au Centre hospitalier régional (CHR) de Fada N’Gourma.

Le malade a été mis dans un véhicule de transport en commun pour la suite du trajet.

Pour réussir leur coup, les hommes armés auraient dressé des barricades sur la route.

Et tout usager de cet axe est systématiquement arrêté. Le conducteur de l’ambulance a profité de cet imbroglio pour s’extirper et regagner Fada N’Gourma. Après cette scène de panique, ces individus armés ont emporté l’ambulance pour une destination inconnue.

Selon le maire de la commune de Fada N’Gourma, Jean-Claude Louari, l’ambulance «acquise sur fonds propres en 2018 », avait été sollicitée par la commune de Matiacoali.

Il a indiqué que les hommes armés recherchaient des ressortissants des villages de Tanwalbougou et de Kpenchangou, deux localités situées dans la commune de Fada N’Gourma.

Dans la nuit du 11 au 12 octobre 2021 à Pô dans le centre-sud pays, une dispute entre civils et militaires a entrainé des échauffourées. Selon le communiqué de la direction des communications et des relations publiques des armées, l’incident, qui était en voie de règlement pacifique, a malheureusement dégénéré, occasionnant des blessés civils et des dégâts matériels. 

Toujours selon ce communiqué, cet incident fait suite à une altercation intervenue entre un militaire de la garnison de Pô et un jeune de la ville, le 10 octobre 2021.

 Le Chef d’Etat-Major Général des Armées, Gilbert Ouédraogo, a condamné fermement ces agisse­ments. Il informe que des mesures ont été prises, en collabo­ration avec les leaders locaux, pour apaiser les tensions. Une enquête a également été diligentée pour identifier tous les militaires fautifs et des mesures disciplinaires seront prises à l’encontre de ceux formelle­ment identifiés.

Ces affrontements entre civils et militaires interviennent dans un contexte où toutes les énergies entre populations et Armée nationale doivent être fé­dérées pour faire face à la question cruciale de la lutte contre le terrorisme.

 

 Le procès du père de la Révolution burkinabè, Thomas Sankara, assassiné  en 1987 par un coup d’Etat qui  a ouvert ses portes ce lundi, a été finalement renvoyé au 25 octobre prochain, à la demande des avocats de la défense pour s’impregner du contenu du document de 20 mille pages.

Selon l’un des avocats de la défense, Mathieu Somé, sa partie a reçu  tardivement les éléments du dossier Thomas Sankara du tribunal de militaire de Ouagadougou.

A l’en croire, les avocats de la défense ont demandé un report du procès Thomas Sankara, afin de s’imprégner du contenu du  document de 20 mille pages pour assurer la défense de leurs clients.

Somé s’exprimait lundi à Ouagadougou, à l’ouverture du procès Thomas Sankara et de ses douze compagnons d’infortunes tombés le 15 octobre 1987 par un coup d’Etat.

A cet effet, douze accusés sur les quatorze ont répondu présent à l’audience solennelle avec à leur tête,  le général de brigade, Gilbert Diendéré.

Deux autres prévenus, à savoir l’ancien président du Faso, Blaise Compaoré en exil en Côte d’Ivoire depuis 2014 et l’adjudant-chef Yacinthe Kafando, en fuite, sont les grands absents de ce procès historique, 34 ans après  l’assassinat du capitaine Thomas Sankara.

Le parquet militaire a requis un délai de 10 jours  à ces  derniers de se présenter à la justice militaire et a noté que passé ce délai, ils seront jugés par contumace.

Ainsi, le général Diendéré et les autres accusés sont poursuivis dans l’affaire Thomas Sankara «pour complicité d’assassinat, recel de cadavre et atteinte à la sureté de l’Etat».

L’ouverture du procès a connu aussi une difficulté en ce qui concerne la désignation de trois juges accesseurs, au regard du grade de certains accusés  et  de l’indisponibilité de certains juges pour leurs tâches de sécurisation  du territoire, à cause des multiples attaques terroristes.

Ce début de procès a, par ailleurs, connu plusieurs suspensions permettant au parquet et au président du tribunal militaire de Ouagadougou, Urbain Méda et ses hommes de prendre en compte un certain nombre d’aspects du dossier Sankara.

Un autre élément, et pas des moindre, demeure l’enregistrement  audiovisuel du jugement souhaité par la partie civile,  en vue de constituer une mémoire pour le Burkina Faso.

Sur la question, le parquet militaire affirme procéder  par une exception pour l’enregistrement de procès «historique »  du pays, toute chose battue en brèche, par les avocats de la défense qui disent craindre que ces enregistrements se retrouvent  sur la place publique.

Pour sa part, Me Ambroise Farama de la partie civile  dit prendre acte du report de ce projet au 25 octobre  prochain et souhaite  que le droit soit dit.

De son avis, les Burkinabè n’entendent que la manifestation de la vérité dans cette affaire Thomas qui a trop duré.

D’après Me Séraphin Somé, un des avocats avocats de la partie civile,  l’enregistrement de ce progrès permet au Burkina d’avoir des archives sur l’affaire du capitaine Sankara.

D’après lui, ne pas l’enregistrer signifie qu’il est  tombé, selon lui,  à l’eau.

La veuve du père de la révolution burkinabè, Mariam Sankara  présente au procès  a souhaité que la lumière jaillisse à l’issue du jugement,  car selon elle, les Burkinabè ont soif de savoir ce qui s’est   passé en 1987

En rappel, le 15 octobre 1987, Thomas Sankara et ses douze compagnons ont été assassinés par un coup d’Etat qui a porté  Blaise Compaoré au pouvoir.

Compaoré a été chassé du pouvoir par une insurrection populaire en fin octobre 2014, après 27 ans de règne.

Déclaration du réseau international Justice pour Sankara justice pour l’Afrique

 

Après des années de combats et d'attente, le procès des assassins de Thomas Sankara et de ses compagnons s'ouvre le 11 octobre prochain à Ouagadougou. C'est pour le réseau international « Justice pour Thomas Sankara, justice pour l’Afrique » une grande satisfaction.

Les avocats de Blaise Compaoré ont décidé de perturber le procès1. Ils viennent d’annoncer qu’ils boycotteront le procès. M. Pierre Olivier Sur, également avocat de François Compaoré, n’hésite pas à avancer des mensonges éhontés2.

Leur stratégie consiste uniquement à décrédibiliser la justice burkinabè. M. Pierre Olivier Sur, l’un des avocats tente d’influencer l’opinion publique en maniant sans scrupule l’insulte et le mépris pour le peuple du Burkina Faso et ses institutions3.

Pour notre part nous saluons le travail et le courage du juge François Yaméogo, rigoureux tout autant que tenace, qui a mené l'instruction et lancé en particulier une commission rogatoire envers la France et demandé l'ouverture du secret défense.

Nous rappelons au président Emmanuel Macron sa promesse faite à Ouagadougou en 2017 de déclassifier et de livrer effectivement tous les documents liés à l'affaire Sankara à la justice burkinabè.

Ce procès risque d'être amputé du volet international du dossier, puisque, après la disjonction, seule l'instruction sur le volet national du dossier est close. Aussi nous exhortons les avocats des victimes civiles à faire en sorte que le Tribunal évoque tout de même cette partie du dossier, au vu des éléments nouveaux de l'enquête, notamment l'arrivée de Français le 16 octobre 1987 pour nettoyer les écoutes téléphoniques.

Il est crucial de savoir qui sont ces personnes et qui les a envoyées. Pour cela relancer la commission rogatoire en direction de la France ou en lancer une nouvelle pourrait permettre d’éclaircir ces zones d’ombre. Ces écoutes auraient pu permettre, semble-t-il, de prouver la participation de Blaise Compaoré et de Jean Pierre Palm au complot visant à assassiner Thomas Sankara et ses compagnons.

Nous exhortons le nouveau juge en charge de la poursuite du volet international à poursuivre l'instruction jusqu'au bout et notamment continuer à demander à la France de fournir effectivement les documents classés secret défense, et les pays soupçonnés d'être impliqués à collaborer à l'enquête.

La mobilisation doit en particulier se poursuivre en direction de ces pays, en particulier, la France, le Togo, la Côte d'Ivoire, le Liberia, la Libye et les Etats-Unis.

Fait à Ouagadougou, Paris, Niamey, Dakar, Bamako, New York, Toronto, Las Palmas, , Turin, Albany, Sabadell (Catalogne), Bobo Dioulasso, Montpellier, Banfora, Toulouse, Ajaccio

Le réseau international Justice pour Sankara justice pour l’Afrique

Un enseignant de 27 ans aux motivations encore inconnues, a tué jeudi dernier, la femme de son voisin dans une zone non lotie de Dédougou.

Dans la soirée du jeudi 7 octobre 2021, un enseignant a tué la femme de son voisin, à l’aide d’une pioche,  au secteur 6 de Dédougou, dans une zone non lotie appelée quartier Lomé.

Selon une source bien introduite,  le meurtrier âgé de 27 ans est en poste dans une localité de la commune rurale de Kona,  aux encablures de Dédougou.

Il est rentré à Dédougou ce même soir. C’est par la suite qu’il s’est rendu au domicile de son voisin pour commettre son forfait.

La femme transportée d’urgence au centre hospitalier régional de Dédougou,  a succombé à ses blessures.

L’enseignant a échappé bel a un lynchage de la population, grâce à une intervention policière.

Il se trouve actuellement dans les mains de la police après des soins car ayant subi des blessures dans la furie de la population.

Pour l’instant, on ignore les raisons de son acte.

 

 

La 20e édition des KUNDE se tiendra le 26 novembre 2021 au palais des sports de Ouaga 2000. L’information a été donnée ce 06 octobre au cours d’une conférence de presse, qui marque en même temps le lancement du processus de cette édition. Après le rendez-vous manqué de 2020 en raison de la covid-19, cette 20e édition va prendre en compte les sorties musicales des deux ans donc les productions qui entre dans la période du 1er mars 2019 au 28 février 2021. Compte tenu de ce paramètre, il y aura 5 nommés par catégories au lieu de 3.

Au total 1265 œuvres musicales ont été enregistrées par le commissariat des KUNDE et 110 artistes sont kundéables, c’est-à-dire, qu’ils peuvent prétendre au KUNDE d’Or.

mercredi, 06 octobre 2021 21:23

Burkina Faso : réorganisation à la tête de l'armée

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Le président Roch Marc Christian Kaboré a remplacé le chef d'état-major général des armées burkinabè le général Moise Miningou, en poste depuis janvier 2019, par le colonel-major Gilbert Ouedraogo. Le chef de l'Etat a procédé à une réorganisation de l'armée, deux jours après une attaque djihadiste contre un détachement militaire ayant fait quatorze morts dans le nord du pays. 

Par décrets, le chef de l'Etat, Roch Marc Christian Kaboré a procédé à plusieurs changements à la tête des forces de défense et de sécurité.

Le chef d'état-major des armées, le général Moise Miningou, a été remplacé, après moins de trois ans de service, par le colonel-major Gilbert Ouedraogo, qui était jusque-là chef d'état-major adjoint. Il aura pour adjoint le colonel-major Vinta Somé. 

Le président Kaboré a également nommé le colonel-major Marie Omer Herman Bambara chef d’état-major de la gendarmerie nationale et le colonel Ousmane Ouedraogo chef d’état-major de l’armée de l’air. 

Aucune explication n'a été donnée, mais ce remaniement à la tête des forces armées intervient deux jours après une attaque d’envergure contre le détachement de Yirgou, localité située dans le nord du Burkina Faso. Quatorze militaires ont été tués et sept autres blessés lors de cette attaque. 

Fin juin, le président Roch Marc Christian Kaboré avait déjà limogé les ministres de la Défense Chériff Sy et de la Sécurité Ousséni Compaoré, après de meurtrières attaques jihadistes ayant entraîné des manifestations. 

Il avait alors repris le ministère de la Défense nationale, secondé par le général Aimé Barthélémy Simporé.

Le général Simporé avait aussitôt annoncé une nouvelle "organisation structurelle et opérationnelle des forces de défense et de sécurité nationale", promettant de "grandes réformes" en vue de "réaménager et réadapter l'outil sécuritaire" face à la menace terroriste.

 

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