La gestion du fret désormais confiée au gouvernement à travers le Conseil Burkinabè des Chargeurs continue d’alimenter les débats au sein des transporteurs. Le gouvernement à travers le ministre des transports a livré sa lecture des faits sur cette question au cours d’un point de presse tenu ce 13 octobre à Ouagadougou.
Le 09 octobre dernier, le gouvernement à travers un décret transférait la gestion du fret au Conseil Burkinabè des Chargeurs CBC. Une décision qui ne fait pas l’unanimité au sein des transporteurs. Pour Vincent Dabilgou, ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, ce décret vise à défendre l’intérêt général des transporteurs. « Ce décret vient règlementer la gestion du fret dans notre pays. C’est normal que le flux de la croissance, l’Etat montre à l’ensemble des acteurs du transport que voilà comment le fret va être reparti de manière à ce qu’il y ait non seulement la transparence et mais aussi la protection des plus petits, des moyens et des plus grands », martèle-t-il.
Dans un souci donc de transparence, le nouveau décret portant gestion du fret stipule que les « intermédiaires », communément appelé « cocksers » sont désormais interdits au niveau des différents ports.
La saisie de la gestion du fret par le gouvernement a pour objectif de repartir de façon équitable les richesses à l’ensemble des acteurs du transport, confie le ministre. Toutefois selon Vincent Dabilgou, ministre des transports, si les transporteurs parviennent à créer une faîtière unique ; le gouvernement pourrait revoir ledit décret.
Cheick Omar Ouedraogo (stagiaire)