L’autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) monte au créneau pour lutter contre la mauvaise qualité des ouvrages issus de la commande publique. Constamment interpellée sur la question, l’organe de régulation des travaux publics entend jouer sa partition pour endiguer ce phénomène. Cette notification a été faite aux hommes de médias au cours d’un déjeuner de presse tenu ce 14 octobre 2020.
La qualité des ouvrages issus de la commande publique est constamment remise en cause par la population. Nombreuses infrastructures publiques ne résistent pas aux intempéries surtout en période hivernale.
Selon l’autorité de régulation de la commande publique, la mauvaise prévision budgétaire et l’état défectueux des matériaux utilisés par certaines entreprises constituent entres autre les raisons de la dégradation de certains ouvrages publics. « Les prévisions budgétaires de certains marchés de travaux sont irréalistes. A cela s’ajoute la qualité des matériaux ; si ces matériaux ne sont pas de bonne qualité, évidemment cela peut expliquer la mauvaise qualité de l’ouvrage » souligne Taïrou Sanou, secrétaire permanent de l’ARCOP.
Comme solution pour pallier ce phénomène, le régulateur de la commande publique prévoit des séances de formation au profit des responsables d’entreprises. Elle menace aussi de sanction, les entreprises défaillantes. « Au-delà des formations, il faut envisager à professionnaliser le secteur. Le deuxième axe est qu’il faut rompre avec la mauvaise conscience que certains ont ; pour cela il n’y a pas une solution miracle. Il faut donc sanctionner tous les acteurs qui décident de se servir et non pas servir le système » prévient Taïrou Sanou.
Au Cours de cet échange avec la presse, l’autorité de régulation de la commande publique a également procédé à la présentation de son rapport annuel d’activité de 2019.
Wendinmi Cheick Omar Ouédraogo (stagiaire).