Chaque 16 octobre est célébré la journée mondiale de l’alimentation. Pour l’année 2020, cette journée est placée sous le thème « cultiver, nourrir, préserver. Ensemble agissons pour l’avenir ». Dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire que traverse le Burkina, la commission nationale des droits humains interpelle le gouvernement à renforcer l’assistance alimentaire aux groupes vulnérables, aux populations déplacées et aux personnes privées de liberté.
Le Burkina Faso traverse depuis quelques années une crise sécuritaire et humanitaire due aux attaques terroristes. Une crise qui a occasionné plus d’un million de déplacés internes abandonnant ainsi leurs terres cultivables. Selon le programme alimentaire mondial, plus de 2 millions de personnes souffrent de faim au Burkina Faso.
A l’occasion de la journée mondiale de l’alimentation, La commission nationale des droits humains (CNDH), préoccupée par cette situation, interpelle le gouvernement à redoubler d’effort dans la sécurisation du pays afin de favoriser le retour des déplacées internes dans leur zones d’origine et pouvoir exploiter de ce fait leurs champs.
En outre, la CNDH encourage le gouvernement à continuer à mettre à la disposition des agriculteurs d’intrants agricoles, de semences, et d’équipements agricoles. De plus elle exhorte les autorités à œuvrer à la facilitation de l’accès aux terres agricoles notamment pour les femmes et les jeunes.
Pour finir la commission des droits humains invite le gouvernement à renforcer l’assistance alimentaire aux groupes vulnérables, aux populations déplacées internes et aux personnes privées de libertés.
Cheick Omar Ouedraogo (stagiaire)