Dans la région du sahel ce sont les électeurs de la ville de Tin-Akoff qui doivent encore patienter car le matériel et le personnel de la CENI sont toujours bloqués dans la ville de Gorom Gorom. Pour des raisons de sécurité, le matériel n’a pas encore été transféré. C’est dans cette localité que 14 militaires burkinabè avaient été tués dans une embuscade le 11 novembre dernier. Ce qui avait conduit plusieurs candidats à suspendre pour quelques jours leur campagne électorale.
Dans un communiqué, le président de la commission électorale s’est excusé auprès des électeurs de Yalgo, Kelbo et Sollé dans la province de l’Oudalan car les bureaux de ces localités n’ont pas pu ouvrir à l’heure prévue, pour des « raisons de force majeure » dit-il
Selon le gouverneur de la région du sahel, le colonel major Salfo Kaboré, aucun incident n’a pour l’heure été signalé à la mi-journée
Dans la région de l’Est dans la commune de Diapaga, environ 180 de Fada Ngourma, des hommes armés auraient menacé de représailles les conseillers de plusieurs villages. Dans deux villages le vote avait commencé avant que l’information ne soit remontée. « Des hommes armés ont menacé de représailles les populations si ces dernières se rendaient aux urnes » souligne une source sur place. Du coup même les bureaux ont dû fermer et le matériel ramené dans le chef-lieu de province.
Dans le plateau central, précisément dans la commune de Ziniaré, quelques dysfonctionnements au niveau organisationnel. Des agents de la CENI ayant participé à des formations, avaient du mal à maitriser les différentes étapes du processus de vote. Certains bureaux de vote n’avaient pas encore reçu les feuilles pour les procès-verbaux.