Le président de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), Newton Hamed Barry a dressé l’état des lieux du processus électoral, au cours d’un point de presse. Si des bureaux de votes ont effectivement ouvert leurs portes, force est de constater que certains bureaux n’ont pas pu être ouvert à cause de la menace terroriste. Des difficultés ont également été constatées dans certains bureaux de vote.
« Dans l’ensemble les choses se passent plutôt bien » s’est réjoui à la mi-journée, Newton Hamed Barry, président de la CENI faisant allusion au déroulement du double scrutin de ce jour 22 novembre.
Dans les zones d’insécurité, certains bureaux ont pu être ouverts, même si les chiffres sont inférieurs à ceux de 2015. Selon les données livrées par la CENI, dans la province du Gourma par exemple, 365 bureaux de vote ont été ouverts sur les 510.
Toutefois dans d’autres localités du pays aucun bureau de vote n’a été ouvert. C’est le cas à Tin-Akoff et à Bartiébougou dans la Komandjari. « Dans certains nombre de localités, les populations sont menacées « on leur dit que celui qui va plonger son doigt dans l’encre indélébile peut dire à Dieu à son doigt », témoigne Newton Barry.
Au titre des difficultés figure le retard dans l’ouverture de certains bureaux en raison de difficultés matérielles, comme ce fut le cas à Solenzo. Aussi il y a un certain nombre de difficultés liées aux cartes d’électeurs car nombreux sont ceux qui ne retrouvent pas leur bureaux de vote. Pour cela, la CENI invite les concernés à envoyer par SMS « ceni espace numéro de carte d’électeur » au 3169 afin de s’y retrouver.
Cheick Omar Ouedraogo (stagiaire)