Trois soldats français ont été tués en opération au Mali, lundi 28 décembre, après que leur véhicule blindé a été atteint par un engin explosif, a annoncé l'Élysée. Ils effectuaient une mission d'escorte entre Hombori et Gossi, dans une zone frontalière du Niger et du Burkina Faso.
"Le président de la République a appris avec une très grande émotion la mort au Mali ce matin de trois soldats français du 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse", peut-on lire dans un communiqué.
Il s'agit du brigadier-chef Tanerii Mauri, des chasseurs de 1re classe Quentin Pauchet et Dorian Issakhanian.
Emmanuel Macron a également salué "avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires, morts pour la France dans l’accomplissement de leur mission."
"Leur véhicule blindé a été atteint par un engin explosif improvisé, alors qu’ils participaient à une opération dans la région de Hombori", ajoute l'Élysée. Selon le ministère des Armées, ils ont trouvé la mort "alors qu’ils étaient engagés dans une zone où des groupes terroristes attaquent les populations civiles et menacent la stabilité régionale, tout comme notre propre sécurité".
Les trois soldats n'ont pu être ranimés malgré "l'intervention immédiate de l'équipe médicale présente dans le convoi et les soins prodigués", a déploré l'état-major des armées dans un communiqué. "Des moyens d'observation et de protection aérienne ainsi qu'une force rapide de réaction au sol ont aussitôt été déployés afin de garantir la protection des éléments", a-t-il ajouté.
La zone dite des "trois frontières"
Les décès de ces trois soldats portent à 47 le nombre de soldats français tués dans le cadre de l'opération Serval, puis Barkhane. Ces derniers mois, l'armée française, qui a déployé 5 100 hommes au Sahel, et celles des pays africains du G5 Sahel ont multiplié les offensives, en particulier dans la zone dite des "trois frontières".