Les fêtes de fin d’années sont des moments de partage. A ces périodes les ménages augmentent la quantité et la qualité des mets à travers un menu varié. Dans ce menu, la pomme de terre et la banane plantin rentrent en ligne de compte. Si ces occasions sont habituellement favorables aux affaires des commerçants, comment ils s’en sortent cette année ? La réponse dans les lignes qui suivent.
Mercredi 30 décembre 2020, nous sommes au marché de tubercules et légumes de la gare SITARAIL sise au centre-ville de Ouagadougou. Ici On trouve de la pomme de terre, de la banane plantin, du haricot vert, de l’igname et de l’attiéké. En ces périodes de fête, tout le monde se dispute le marché. Stationné devant ses articles, Jérôme KOUAMA accoste des potentiels clients. Contrairement aux années antérieures il affirme ne pas faire de bonnes affaires cette année. « Par rapport aux années passées , les affaires ne vont pas bon train cette année. Habituellement, à 72h de la fête il y a de l’engouement autour de nos articles, mais cette fois-ci on ne peut que se remettre à Dieu » nous confie-t-il.
Pourtant selon ces commerçants, les marchandises sont là et très abordables comparativement à l’année dernière. Les articles viennent de la cote d’Ivoire, de l’Allemagne, de la Tunisie et du Maroc affirme un vendeur. Et pour monsieur KOUAMA, la morosité du marché est peut-être dû à la situation sanitaire et sécuritaire que traverse le Burkina Faso. « Nous avons vécu une année difficile. En plus du terrorisme, le coronavirus est également venu de façon inopinée. On se méfie donc les uns des autres, c’est ce qui freine peut-être le marché. On a l’impression que l’argent ne circule pas » a-t-il ajouté
Malgré cette situation ces commerçants restent optimistes et espèrent un revirement de situation d’ici le jour de l’an.
Wend-kuuni Jécolia SAWADOGO (stagiaire)