La majorité présidentielle a animé une conférence de presse, ce jeudi 21 novembre 2019, à Ouagadougou, où elle a salué l’initiative de l’Etat-major général des armées du Burkina d’adresser une correspondance à l’attaché de défense de l’Ambassade de France, suite au survol d’engins, de l’espace aérien burkinabè.
Le Burkina Faso « en tant qu’Etat souverain », n’acceptera pas « qu’un autre Etat viole (sa) souveraineté », selon les membres des partis politiques soutenant le programme du président du Faso Roch Kaboré.
Me Bénéwendé Sankara, premier vice-président de l’Assemblée nationale et l’ex-ministre en charge de la Sécurité intérieure, Clément Sawadogo, disent noter une « cacophonie » dans la gestion du phénomène du terrorisme « par les Etats et leurs dirigeants ». « Mais », affirmé Me Sankara, « le piège qu’il faut éviter c’est de pousser nos populations à développer des sentiments contre d’autres peuples ».
Pour la majorité présidentielle il faut « s’en tenir à la bonne collaboration » entre les pays et faire en sorte qu’elle ne prenne pas « une autre tournure ».