« Journaliste, Frédéric Leclerc-Imhoff était en Ukraine pour montrer la réalité de la guerre. À bord d’un bus humanitaire, aux côtés de civils contraints de fuir pour échapper aux bombes russes, il a été mortellement touché », a annoncé sur Twitter le président Emmanuel Macron ce lundi après-midi.
Ce journaliste français qui couvrait le conflit en Ukraine pour BFMTV, a été touché par un éclat d’obus près de Severodonetsk dans la région de Louhansk (Est). Son collègue qui l’accompagnait, le rédacteur Maxime Brandstaetter, a été légèrement blessé à la jambe. Leur traductrice ukrainienne est saine et sauve.
Frédéric Leclerc-Imhoff avait 32 ans et travaillait depuis 6 ans pour BFMTV, indique la chaîne d’informations qui a « l’immense douleur d’annoncer sa disparition ». « La mort de Frédéric Leclerc-Imhoff (…) est profondément choquante. Je la condamne et présente nos condoléances à sa famille et à ses collègues », a réagi la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna dans un communiqué. « La France exige qu’une enquête transparente s’engage dans les meilleurs délais pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame », poursuit le Quai d’Orsay.
« La rédaction est en deuil ce soir », a déclaré avec émotion Marc-Olivier Fogiel, le directeur général de la chaîne, sur le plateau de BFMTV. « C’était la deuxième fois que Frédéric partait en Ukraine, à sa demande », a-t-il précisé. « Lorsque je l’ai annoncé à sa mère, la première chose qu’elle a voulu savoir c’est si Maxime et Oksanna (leur traductrice) allaient bien », a-t-il livré. « Maxime est sorti de l’hôpital, il va bien mais est extrêmement choqué ».