Dans l’optique de mieux éclairer l’opinion burkinabè sur le recrutement des 1400 militaires de rang par le ministère de la défense et de la sécurité, la Gendarmerie nationale a élaboré un dossier de presse dans lequel des détails sont donnés sur le droit et devoir sur la mission et emploi, etc. de ces militaires, appelés « Gendarmes auxiliaires ».
Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le ministère de la défense et de la sécurité a lancé le 15 novembre dernier, le recrutement de 1500 militaires de rang dont 1400 de sexe masculin et 100 techniciens des deux sexes. Être de nationalité burkinabè, être âgé d’au moins 20 à 30 ans, être physiquement et mentalement apte sont entre autres les conditions à remplir pour qui veut faire partie de ce contingent. La formation de ces recrus se tiendra durant cinq mois dans les Écoles et centres de formation de la Gendarmerie nationale et complétée par la formation continue en unité et sur le terrain. Ils apprendront durant leur formation, le maniement des armes, les règles d’engagement, la discipline, les règles éthiques et déontologiques et le respect des droits humains qui encadrent l’emploi de la force. C’est à l’issue de cette formation militaire initiale que les élèves gendarmes auxiliaires ayant suivi avec succès sont nommés Gendarmes auxiliaires (GA)
Selon le dossier de presse de la gendarmerie dans lequel nous tirons ces informations, les Gendarmes auxiliaires (GA) ont les mêmes droits et devoirs reconnus aux militaires du rang conformément au statut général des personnels des forces armées nationales et au statut particulier du personnel de la gendarmerie nationale. Déployés sur l’ensemble du territoire burkinabè, les Gendarmes auxiliaires ont pour mission de participer « en priorité à la défense opérationnelle du territoire, participer aux missions de surveillance, de prévention contre la délinquance, d’assistance, d’enquête et d’intervention ». Leur discipline, selon le dossier de presse, « est régi par le règlement de discipline générale dans les forces armées nationales ». Les grades et appellations de gendarme auxiliaire vont « gendarme de deuxième classe, de première classe, brigadier et brigadier-chef. On perd sa qualité de Gendarme auxiliaire en cas de « décès, de démission, de résiliation de contrat, de fin de contrat, de radiation et de réforme définitive ».