Toutes les régions du Burkina Faso sont représentées à cette édition. Malgré le contexte sécuritaire difficile de la région de l'Est, elle est présente avec une variété de produits de la région.
Malgré l'insécurité qui sévit la région de l'Est depuis un bon moment, elle n'a pas manqué de marquer sa présence à cette 16ème édition. Présente au pavillon Soleil levant avec une forte délégation, elle a apporté une variété de produits culturels pour satisfaire les visiteurs Boukary KOUADIMA, représentant du stand de l'Est.
« Nous sommes là avec des produits faits à Fada N'Gourma.Il s'agit des pagnes traditionnels typiques gourmatché, les chemises et les tenus transformées avec les même tissus de la région. Nous avons apporté aussi du savon fait à base du miel et des pommades corporelles faites à base du cire de miel et du karité. Ce qui permet d'entretenir la peau et d'avoir un éclat» a- t'il confié.
Pour Boukary Il faut apprendre à surmonter cette question d'insécurité pour vivre dans notre beau pays le Burkina Faso. D' où leur participation à cette édition.
« Bien vrai l'insécurité nous a empêchés d'apporter beaucoup de potentialités, néanmoins nous sommes là. Nous nous sommes dit qu'il faut surmonter cet état d’insécurité. Apprendre à vivre avec les réalités du moment. C'est ce qui a motivé vraiment notre présence à cette édition ». a t'il declaré.
Sa remarque s'est penchée sur la non participation de plusieurs pays, ce qui matérialise plusieurs stands vides. Pour lui ce phénomène hypothèque le marché des artisans. «Cette année n'est pas comme les autres années. Il n'y a pas trop d'influence. C'est très compliqué et je pense que cela est dû à l'insécurité. Vous verrez qu’il y'a beaucoup de stands vides .On attendait beaucoup de gens qui allaient venir de l'extérieur, mais actuellement on n’a que quelques uns. Ça cause un sérieux problème de marché »
A l'occasion Boukary propose aux autorités de mûrir d'avantages réflexion sur le choix de la période afin de permettre une vibrante participation de tous les pays dans les éditions à venir. « Pour les autres années nous allons demander aux organisateurs de réfléchir sur la période. Après avoir passé les fêtes de fin d'année en décembre, nous voilà encore pour ce mois pour faire le SIAO. Il y'a le Fespaco aussi bientôt, presque même période. Je crois que tout est condensé. Quand c'est comme ça s’est compliqué pour nous financièrement » suggère-t-il.
Il reconnait néanmoins que tout se passe bien et félicite le comité d’organisation.