« Il est peu de le dire, cette gestion calamiteuse de la crise sécuritaire n’est ni plus ni moins qu’un abandon des populations à leur triste sort (…) nous nous posons beaucoup de questions sur la mission réelles des nouvelles autorités qui ont promis de libérer le pays et acter le retour des déplacés internes afin qu’ils puissent mener leurs activités socio-économiques. », s'attriste le comité de pilotage des forces vives de la Kossi lors d'une conférence de presse ce 20 mai 2023 à Nouna.
Les ressortissants de la province de la Kossi dans la Boucle du Mouhoun, réunis autour de leur comité de pilotage, ne sont pas satisfaits de la gestion de la crise sécuritaire par les autorités de la Transition. Ils l'ont fait savoir lors d’une conférence de presse, tenue ce 20 mai 2023 dans la nouvelle salle qui abrite la mairie de Nouna, chef-lieu de la province.
Les ressortissants de cette partie du Burkina Faso ont dépeint la situation marquée par l’insécurité qui continue de
Rythmer le quotidien des populations avec chaque jour son lot de désolation : des tueries, des enlèvements, des exécutions, des viols, des bastonnades, des humiliations, du pillage du bétail, des biens matériels, le prélèvement de la Zakat, des déplacements en masse de personnes, des destructions de biens, du blocus, des contrôles et des menaces sur des personnes innocentes.
Une situation qui a obligé bon nombre d'agriculteurs à déposer la daba pour sauver leurs vies. Et Pour cette la rentrée scolaire
2022-2023, Sept (07) communes sur les 10 que compte la province ont vu leurs écoles hermétiquement fermées. L’administration publique est inexistante et des institutions fermées, hypothéquant l’avenir de milliers d’enfants qui deviennent un appât facile pour l’extrémisme violent.
Malgré cette situation, les ressortissants regrettent de voir les populations être abandonnées à leur propre sort et pointent du doigt la responsabilité des autorités de la Transition.
« Il est peu de le dire, cette gestion calamiteuse de la crise sécuritaire n’est ni plus ni moins qu’un abandon des populations à leur triste sort (…) nous nous posons beaucoup de questions sur la mission réelles des nouvelles autorités qui ont promis de libérer le pays et acter le retour des déplacés internes afin qu’ils puissent mener leurs activités socio-économiques. », s’attriste le comité de pilotage qui conclut que le silence et l’indifférence des gouvernants sur la question frisent le mépris envers les citoyens.