L'ancienne première dame du Gabon a été entendue par la justice jeudi à Libreville et maintenue en résidence surveillée.
Au lendemain du coup d'Etat des militaires, Sylvia Bongo avait été placée en résidence surveillée mais isolée de son époux. Ses avocats français avaient déposé une plainte à Paris et dénoncé une détention arbitraire. Le procureur a lu le communiqué de son inculpation à la télévision nationale.
Leur assignation à résidence durera, le temps des investigations a assuré le procureur. Pendant ce temps, à Libreville, plusieurs voix s'élèvent pour appeler à son incarcération à la prison civile pour son rôle présumé dans la gestion de l'Etat Gabonais depuis l'accident vasculaire cérébral de son mari Ali Bongo en 2018.
Son fils Nourredin Bongo et neuf autres proches de la famille ont été inculpés et incarcérés pour corruption, détournements de fonds publics, blanchiment de capitaux association de malfaiteurs, falsification de la signature du président de la République et trouble des opérations électorales.