La Maison de la Presse ecrit avoir été surprise d’apprendre sur les réseaux sociaux, un communiqué de la Haute Autorité de la Communication, invitant les médias (radios, télévisions, journaux écrits et en ligne) « à arrêter toute diffusion et publication des actualités des partis politiques et des activités à caractère politique des associations >>.
la Maison de la Presse rejette purement et simplement ce communiqué « sans fondement juridique » de la HAC, qui appelle l’ensemble de la presse malienne à » ne pas se soumettre aux injonctions de la HAC « et invite les médias à « rester débout, unis et mobilisés pour la défense du droit du citoyen à l’information ».
Le gouvernement a justifié la suspension des partis en invoquant un « dialogue » national initié le 31 décembre par le colonel Assimi Goïta, président de la transition.
Les autorités ont décrété mercredi 10 avril 2024 la suspension « jusqu’à nouvel ordre » des activités des partis et des associations à caractère politique, coupables selon elles de « discussions stériles » et de « subversion ». Il s'agit de nouvelles restrictions à toute expression d’opposition ou de dissidence de la part des militaires qui ont pris le pouvoir par la force en août 2020.