Emmanuel Macron a accepté mardi la démission de son gouvernement mais que ce dernier va «gérer les affaires courantes» jusqu’à la fin des JO.
Le gouvernement Attal est officiellement démissionnaire mais reste en charge des affaires courantes, probablement pour au moins «quelques semaines». La gauche, elle, se divise toujours sur son candidat à Matignon, la spécialiste du climat Laurence Tubiana étant jugée trop «Macron-compatible» par les Insoumis.
Emmanuel Macron a «accepté» mardi en fin de journée la démission de Gabriel Attal et de tous les ministres, qui assurent désormais «le traitement des affaires courantes jusqu’à la nomination d’un nouveau gouvernement», a annoncé l’Élysée dans un communiqué.
À la mi-journée, le chef de l’État leur avait laissé entendre en Conseil des ministres que cette situation pourrait «durer un certain temps», «quelques semaines», vraisemblablement jusqu’à la fin des Jeux olympiques (26 juillet – 11 août) au moins, selon des participants.
Après seulement six mois à son poste, Gabriel Attal a promis d’assurer «jusqu’à la dernière minute» la «continuité de l’État». Pour le camp présidentiel, «l’avenir est à écrire» après avoir «évité le pire», a insisté le premier ministre démissionnaire, attendu au 20 h de TF1.
Cette démission permet aux ministres élus députés de siéger dans l’hémicycle pour participer à l’élection à la présidence de l’Assemblée nationale jeudi, puis vendredi et samedi à l’attribution des postes stratégiques du Palais Bourbon.
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