Alors que les négociations se poursuivent concernant une possible trêve de 30 jours entre Moscou et Kiev, proposée par les États-Unis, la partie exige des garanties selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Alexander Grushko, dans un entretien accordé au quotidien Izvestia ce lundi 17 mars 2025.
Le statut neutre de l’Ukraine et le refus de l’OTAN d’accepter Kiev comme membre, sont entre autres les garanties sécuritaires qu’exige Moscou. Cela est d’autant plus important de l’avis de Alexander Grushko « Car ce n’est qu’en les mettant en place qu’il sera possible d’atteindre une paix durable en Ukraine et, plus largement, de renforcer la sécurité régionale ».
Pour la Russie, pas question d’opération de maintien de la paix en Ukraine car le concept de maintien de la paix et l’OTAN sont « incompatibles », a laissé entendre le vice-ministre. Il poursuit en déclarant que les membres de l’OTAN « se vantent d’être une alliance défensive, mais l’histoire réelle de l’Alliance est marquée par des opérations militaires, une série d’agressions sans justification, simplement pour affirmer une fois de plus son hégémonie dans les affaires mondiales et régionales ».
Toutefois, l’option d’observateurs civil pourrait être envisager selon Alexander Grushko. « Cela pourrait inclure des observateurs non armés, une mission civile chargée de surveiller l’application de certains aspects de cet accord ou des mécanismes de garantie », fait-il savoir.