Des divisions sont apparues mercredi au sein du principal parti d'opposition du Soudan du Sud après la détention de son leader de longue date, certains votant pour le remplacer par un ministre du gouvernement accusé de conspirer avec le président du pays.
Riek Machar, dont les tensions politiques avec le président Salva Kiir ont récemment menacé de faire basculer le Soudan du Sud dans la guerre civile, est resté en résidence surveillée alors que les dirigeants du Mouvement populaire de libération du Soudan (MPLS), qui lui sont fidèles, n'ont pas assisté à la réunion. D'autres loyalistes ont fui le pays.