Le cheick de Tanwalbougou a fait une déclaration ce vendredi 24 juillet 2020.
Le cheick Amadou Bandé a, dès le début de sa déclaration « clarifié » sa position face au terrorisme. « Je ne suis pas terroriste, ni complice des terroristes, ni un bras financier du terrorisme. Je rejette toute forme d’extrémisme violent … » a-t-il fait savoir. Sur le plan politique il affirme qu’il est apolitique « je suis neutre, je ne milite pas dans un parti politique ». Il a cependant rappelé que la lutte contre le terrorisme doit être menée avec beaucoup de discernement pour éviter de faire verser le sang des innocents. Pour ce fait il est important d’impliquer, les notabilités, a-t-il confié. Concernant les évènements du 29 juin 2020 à Tanwalbougou occasionnant la mort de 07 personnes, il a affirmé que cela a également entrainé le déplacement de plus de 500 personnes et la fermeture des écoles privant plus 140 élèves d’éducation. Selon le Cheick on lui reproche de n’avoir jamais été attaqué par les terroristes, « ce qui signifierait qu’il joue un double jeu ». Il a cependant rappelé que depuis 2015 plus 100 mosquées ont été fermée par les terroristes, des musulmans ont été tué. « Le terrorisme c’est d’abord une foi altérée, l’oisiveté et le manque d’éducation ». Il a mentionné sa contribution dans l’implantation du poste de la gendarmerie de tanwalbougou afin de garantir la sécurité des populations de Tanwalbougou. Le 29 juin dernier lors des fouilles, il a confié avoir été traité de terroriste par un soldat. « Seul un terrorisme peut avoir une telle réalisation immobilière en pleine campagne. Pour terminer sa déclaration il a rappelé que l’Islam ne partage pas la doctrine des terroristes. La violence sans raisons légitime, est exclue en islam. « Je n’exige pas de couper les pantalons, de porter un viol intégral et laisser pousser la barbe, je ne contrains personne ni par la parole ni par les armes à devenir musulman. C’est illicite en islam », a-t-il ajouté.