Le chef de file de l’opposition a animé sa traditionnelle conférence de presse hebdomadaire ce mardi à son siège. Plusieurs sujets dont l’insécurité, la rentre scolaire, et la question de l’emploi au Burkina Faso ont été abordés par Yumanli Lompo président du PNDS et Aboulaye Arba président du PMP. Pour les conférenciers, la question du manque d’emploi est une bombe à retardement au Burkina Faso
Pour les animateurs de la conférence, le désespoir a gagné la jeunesse burkinabè. Et la question de l’emploi des jeunes est « une bombe qui ne tardera pas à exploser, si on n’y prend garde » font-ils savoir.
« Beaucoup de jeunes qualifiés et diplômés iront se jeter dans les bras des ennemis, ou s’adonneront à des activités illicites et dangereuses » préviennent ces responsables de partis de l’opposition.
Les deux conférenciers du jour accusent le pouvoir du président Roch Marc Christian Kaboré d’avoir diminué le nombre de postes à pourvoir dans la Fonction publique, sans avoir suscité et promu des entreprises viables.
La lutte contre le terrorisme a fait l’objet d’analyse des conférenciers
Selon les animateurs de cette conférence hebdomadaire du chef de file de l’opposition, la manifestation des populations de Nagré, village situé dans la région de l’Est est un acte lourd de sens qui doit faire réfléchir le régime du MPP sur la situation chaotique dans lequel il a mis le Burkina. Pour l’opposition les volontaires pour la défense de la patrie doivent avoir les moyens de défense, la formation et l’encadrement nécessaires, et une grande motivation pour combattre les ennemis. Tout en saluant les efforts du gouverneur de la région pour calmer les manifestants, l’opposition exhorte les autorités locales à aider à la préservation de la paix sociale.
La rentrée scolaire n’a pas échappée aux conferenciers
L’autre sujet important abordé par les conférenciers de la semaine, c’est la rentrée des classes. L’opposition reconnait que l’année scolaire passée a été troublée par la crise sécuritaire, la fronde sociale et la pandémie du coronavirus. « Des centaines de milliers d’enfants risquent de ne pas aller cette année à l’école, à cause de l’insécurité » ont-ils martelé. Il appartient au Gouvernement selon l’opposition, de prendre toutes les mesures nécessaires pour la scolarisation des enfants déplacés internes, et pour la réouverture des 4000 écoles fermées ou détruites à cause du terrorisme.