Les journées nationales de la qualité et le prix burkinabè de la qualité se tiendront à Bobo Dioulasso du 15 au 18 octobre 2019. Cette 29ème édition est placée sous le thème « faire de la culture de la qualité le levier de la transformation structurelle de notre économie. » selon les organisateurs, l’association burkinabè pour le management de la qualité (ABMAQ) et l’agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM). L’un des objectifs est de « promouvoir la culture qualité au sein de la population ».
La qualité à un prix, cela a tout son sens selon Boubacar Traoré le secrétaire général du ministère du commerce de l’industrie et de l’artisanat. « Si vous achetez une chaussure de qualité, elle va faire deux ou trois ans. Mais si vous achetez une chaussure qui n’est pas de qualité, elle peut se détériorer en quelques minutes. » explique-t-il à titre d’exemple.
Les consommateurs peuvent s’offrir de très bons produits, s’il y a un grand nombre d’entreprises qui décident de faire des productions de bonne qualité « si le maximum d’entreprises s’oriente dans la qualité, ça va contribuer à faire baisser les prix. Il faut qu’on ait une masse critique. Malheureusement, l’expérience montre que beaucoup ne franchissent pas le rubicon pour aller vers la qualité » ajoute Boubacar Traoré, tout en reconnaissant que pour les entreprises, il faut investir pour avoir la qualité.
Le prix burkinabè de la qualité a été instauré pour inciter les entreprises à la démarche qualité a insisté le Directeur Général de l’ABNORM Issiaka Zoungrana à la suite du secrétaire général du ministère en charge du commerce. Et selon et secrétaire permanent de l’ABMAQ, le consommateur occupe un rôle important dans l’évaluation des entreprises. « Il faut que le consommateur teste vos produits et qu’il vous dise qu’il est content » c’est à cette seule condition qu’une entreprise peut dire qu’elle fait de la qualité souligne Ousseni Ouedraogo.
Gérard SANOU