Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a remis, le samedi 30 novembre dernier, vingt trieuses optiques au profit des rizeries du Burkina Faso.

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, en remettant ces trieuses, attend une amélioration de la qualité du riz local produit par les riziculteurs burkinabè.

« Espérons que nous pourrons manger désormais du riz sans grains de caillou. C’est l’objectif recherché. Et que désormais le riz local sera de très bonne qualité », a déclaré le Président du Faso au moment de la remise symbolique des trieuses au ministre délégué auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, chargé des Ressources animales, Amadou DICKO.

En effet, ce sont 20 trieuses optiques qui ont été acquises par le Bureau national des grands projets du Burkina (BN-GPB), dans le cadre de l’Initiative présidentielle pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire. Parmi ces trieuses, huit ont une capacité de traitement de 3 tonnes de riz par heure et 12 d’une capacité de 1,6 tonne par heure.

Selon le Conseiller spécial du Chef de l’Etat en charge de l’agriculture, Abdouramane Kadougoudiou KONATE, ces trieuses optiques de dernière génération dont le coût d'acquisition est estimé à plus de 187 millions de FCFA hors taxes, devraient permettre aux rizeries de mettre à la disposition des consommateurs burkinabè du riz de « haute qualité ».

Il a de ce fait invité les bénéficiaires à une bonne utilisation de ces appareils et à une appropriation de la technologie.

« A notre niveau, nous ferons en sorte que la souveraineté alimentaire tant recherchée par le Chef de l’Etat soit une réalité notamment en matière de riz au Burkina Faso », a soutenu le président de la plateforme d'innovation riz des Hauts-Bassins, Seydou KONATE.

Selon lui, « l’arrivée de ces trieuses optiques constitue une action stratégique dans la production du riz au Burkina Faso ». Il a, à cet effet, exprimé la satisfaction des acteurs du riz au Chef de l’Etat pour cette dotation.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Le Projet de construction des infrastructures du Mémorial Isidore Noël Thomas SANKARA (PCIM-INTS) en  collaboration avec le Comité International du Mémorial Thomas Sankara (CIMTS) organisent sous la direction du Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, une première campagne de collecte d’archives et d’artéfacts liés à la période  révolutionnaire. Le lancement de la première phase de la campagne de collecte des archives et artefacts du Président Thomas Sankara et de la révolution démocratique et populaire de 1983  a eu lieu jeudi 28 novembre 2024 au Mémorial Thomas Sankara.

Cette campagne va se dérouler du 1er au 31 décembre 2024 à l’échelle nationale et internationale. Elle vise à rassembler les documents, objets, témoignages et souvenirs qui font écho à l’esprit de cette révolution et qui sont immédiatement disponibles. Les objectifs de la campagne sont entre   autres :

 De préserver l’ histoire. «Nous voulons rassembler les archives et les artéfacts pour alimenter les services d’archives, les bibliothèques et particulièrement la maison des mémoires et la Bibliothèque numérique qui font partie des infrastructures à réaliser dans le projet de construction du mémorial » , selon le comité d’organisation . C’est dire que le projet de  construction d’infrastructures du Mémorial du président Isidore Noël Thomas Sankara ( PCIM-INST)  amorce une phase importante avec l’organisation de cette campagne.

Ce patrimoine retracera non seulement les événements de cette époque, mais aussi les idées et les rêves qui ont animé les Burkinabè. « Chaque objet, chaque témoignage, est une pièce du puzzle qui aide à mieux comprendre notre identité nationale », a déclaré Étienne Lompo, chargé à l’organisation de la campagne de collecte d’archives et artefacts.

Eduquer les générations futures.

En collectant ces documents et objets,  le  PCIM-INST  souhaite éduquer les enfants et petits-enfants sur les luttes et sacrifices qui ont façonné ce pays. «  Il est donc essentiel que nous transmettions cet héritage afin qu’ils puissent s’en inspirer pour construire un avenir encore plus prometteur », a déclaré Étienne Lompo, chargé à l’organisation de la campagne de collecte d’archives et artefacts.

Promouvoir le dialogue social.

La révolution a été une période d’innovation, mais aussi de conflits. En invitant chacun à partager ses souvenirs et ses expériences, le comité d’organisation souhaite « favoriser un dialogue inclusif autour de notre histoire commune, permettant ainsi de renforcer notre cohésion sociale

Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a accordé, ce vendredi en fin de matinée, une audience aux leaders coutumiers et religieux de Bobo-Dioulasso.

Selon le porte-parole de la délégation des chefs coutumiers, Siaka SANON, les gardiens de la tradition ont souhaité la bienvenue au Président du Faso et l'ont félicité pour les efforts consentis dans la lutte contre le terrorisme pour sortir le Burkina Faso du « gouffre ».

Les coutumiers ont remercié le Président du Faso pour la promesse tenue en réalisant l’usine de transformation de tomate à Bobo-Dioulasso, dont l’inauguration est prévue ce samedi 30 novembre 2024.

Se réjouissant de l’apport de cette usine à l’économie nationale, Siaka SANON a indiqué que « toute la jeunesse est mobilisée pour faire marcher cette usine de tomate ».

Les leaders coutumiers ont aussi soumis des doléances au Président du Faso. Elles sont relatives à la situation de Solenzo, à la chefferie (dyarchie) de Banfora.

Les leaders religieux par la voix de leur porte-parole, l’Archevêque de Bobo-Dioulasso, Mgr Yemboado Paul OUEDRAOGO, ont déploré « sur cette terre du Burkina Faso, qu’on verse du sang comme de l’eau ». Cela << révolte la conscience humaine et surtout la conscience religieuse ».

Les religieux ont renouvelé leur engagement à prier pour le pays, tout en appelant les Burkinabè à la cohésion sociale. « Notre rôle c’est de prier davantage pour que Dieu convertisse les cœurs des Burkinabè, qu’ils s’acceptent les uns les autres », a dit le prélat.

Direction de la communication de la Présidence du Faso