Lors de son adresse à la nation le 11 décembre, le président du Faso a rappelé à l’ensemble des burkinabè la nécessité de travailler à contenir la pandémie du coronavirus. Suite à cette déclaration le comité national de lutte contre la covid-19 s’est réunie ce 16 décembre pour échanger sur la recrudescence de la maladie au plan national. À l’issue de cette rencontre des décisions ont été prises pour stopper la pandémie. Il s’agit entre autres de la remobilisation de la société civile et de l’administration.

Conscient du rôle important que peut jouer la société civile dans la prise de conscience des populations sur l’existence même de la maladie, le comité national de lutte contre la covid-19 veut « remobiliser » l’ensemble de ses acteurs pour un changement de comportement. « Ce sont les organisations de la société civile qui sont proches de la population, et peuvent travailler de sorte qu’elle s’approprie la notion de la maladie » a affirmé le premier ministre Christophe Joseph DABIRE. Il a été également décidé du renforcement des mesures barrières dans les différentes administrations et la prise en charge des cas asymptomatiques dans les centres de santé. « J’ai donné des instructions aux ministres qui étaient autour de la table pour qu’on puisse appliquer les gestes barrières de façon drastique » a-t-il annoncé.   

Le comité soutien cependant qu’un confinement n’est pas envisageable car dit-il les effets négatifs sur ces mesures sont plus importants que la volonté d’amener la population à les respecter. « Même les pays développés qui connaissent un rebond évite au maximum le reconfinement » a laissé entendre le premier ministre.

Le comité appelle par ailleurs chaque burkinabè a prendre ses responsabilités vis-à-vis de l’autre en respectant les gestes barrières. « Si chacun est conscient qu’il est responsable de sa propre santé et celle des autres, nous pourrions évoluer positivement dans la lutte contre cette maladie » a conclut le Christophe DABIRE.

Jecolia Sawadogo (stagiaire)