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mercredi, 20 janvier 2021 20:56

Le maraîchage : une activité qui fait vivre des familles à Ouagadougou Spécial

Écrit par  Wend-kuuni Jécolia SAWADOGO (stagiaire)
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En milieu rural comme en zone urbaine, le maraichage est beaucoup pratiqué au Burkina Faso. Nous sommes intéressés à cette activité qui fait vivre plus d’une famille à Ouagadougou, et nous sommes allés à la rencontre d’une jardinière. Elle nous en dit plus sur ce métier.

Des planches de salades, de carottes et de menthes qui s’étendent à perte de vue. Nous sommes aux abords du barrage N°2 de Ouagadougou encore appelé barrage de Tanghin.  Ici nombreux sont ces Ouagalais qui s’adonnent au maraichage. Du matin au soir, ces hommes et femmes s’affairent à leurs travaux de jardinage (ils arrosent et enlèvent les mauvaises herbes). Ils ont fait de ces lieux leur bureaux.
Fati KOUDA, la quarantaine environ mène cette activité depuis maintenant 17 ans, et cela lui permet d’acquérir une certaine autonomie financière dans la cellule familiale. « Je n’ai pas une autre activité en dehors du jardinage. Grace à cela je nourri ma famille et je m’occupe également de la scolarité de mes enfants » nous confie-t-elle. A l’écouter, ce travail requiert de la « patience » et de « l’attention ». « Pour récolter la salade, il faut l’entretenir pendant 35 jours, mais pour les carottes, il nous faut au minimum 80 jours. Sans oublier qu’il faut passer tous les jours arroser et enlever les mauvaises herbes » nous explique-t-elle.
Avec le temps, ce métier évolue.  Si autrefois Fati KOUDA arrosait ses plantes avec des arrosoirs classiques, depuis maintenant quelques années, elle le fait à l’aide d’une machine dotée d’un raccord qui lui permet de pulvériser ses cultures dans un temps plus restreint. « Les machines ont vraiment facilité mes travaux. En même temps que je gagne en temps, les plantes sont également mieux arrosées ».
En ce qui concerne l’écoulement de ces produits , les clients affluent des marchés et yaars de la ville . « Nous rendons grâce à Dieu car les clients sont au rendez-vous. Dès que nous récoltons, nous arrivons à écouler ».  Cette période est plus propice à la culture de la salade et des carottes selon elle. Et même si Fati KOUDA ne se plaint pas du marché cette année, elle déplore cependant, une mauvaise récolte dû essentiellement aux fortes précipitations qu’a connu le Burkina l’année écoulée. « Nos planches ont été endommagées par les fortes pluies durant la saison pluvieuse. Cela a eu un coup sur récoltes » a-t-elle affirmé.

Lu 529 fois Dernière modification le mercredi, 20 janvier 2021 20:56

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