Les ministres Alkassoum MAÏGA, chargé de l’enseignement supérieur et le Stanislas OUARO, chargé de l’éducation nationale ont co-animé ce jeudi,18 mars 2021 à Ouagadougou une conférence de presse pour donner des précisions  sur les réformes relatives aux examens et concours.

  Selon le ministre Stanislas OUARO il y a dans ces reformes quatre innovations majeurs dans l’organisation du BEPC. Ce sont entre autres : l’organisation de l’examen par les directions provinciales en lieu et place des directions régionales, l’institution d’une commission d’EPS en lieu et place de jurys pour l’administration des épreuves d’éducation physique et sportive, la dispense aux épreuves physiques et sportives est désormais accordée par décision du directeur provincial sur demande formulée par le candidat à laquelle est joint le certificat médical délivré par les services compétents et la suppression des deux sujets au choix pour un sujet unique en Histoire-Géographie et en science de la Vie et de la Terre. Toujours selon le ministre OUARO, la suppression des deux sujets s’explique du fait que le candidat doit lire tous les sujets avant d’opérer un choix. « Soit 4 à 6 pages pour l’épreuve de SVT et 2 à 4 pages pour l’épreuve d’Histoire-Géographie au BEPC. Ce qui requiert au candidat de consacrer du temps pour juger de la difficulté potentielle de chacune d’elle avant de se déterminer. » a-t-il dit

Aussi, concernant l’organisation du BACCALAUREAT par le MENAPLN, le ministre OUARO a déclaré que « le président du Faso, dans son programme de société, a annoncé l’arrimage du baccalauréat comme diplôme terminal du secondaire au ministère en charge de l’éducation national conforment aux directives qui font de la licence un diplôme universitaire. » Il ajoute aussi qu’il convient de relever que tous les programmes d’enseignement et de formations sont élaborés, validés et mis en œuvre dans les classe au niveau de l’enseignement secondaire par les encadreurs pédagogiques, les enseignants et l’administration scolaire. « La présidence des jurys est assurée par les enseignants chercheurs et ce changement n’altère en rien la qualité du diplôme. Le transfert de l’organisation n’est donc qu’une reforme purement administrative. » Pr. Stanislas OUARO.

Pour le Pr. Alkassoum MAÏGA, au niveau de l’espace UEMOA, le Mali, le Bénin et la Côte d’ivoire représentent déjà un modèle de l’organisation du baccalauréat entièrement assuré par le ministre en charge de l’enseignement secondaire.

« Je tiens à relever que notre pays doit s’aligner sur les critères de l’UEMOA par rapport à l’harmonisation des curricula du BAC, l’organisation des épreuves, le choix des sujets, les dispositifs des rattrapages et des repêchages des candidats, les séries et les filières ainsi que le cadre de prise de décision. Notre va prendre des dispositions pour s’aligner sur ces critères de l’UEMOA afin d’être dans les normes. » a déclaré le Pr. Alkassoum MAÏGA.

Selon lui, même s’il est bien sûr que le MENAPLN organise le BAC, cela ne sera pas pour l’année 2021. « Cela demande un cheminement et nous sommes en train de travailler pour ça » a-t-il laissé entendre et précisé que les reformes concerneront les examens de l’année 2022.