Les outils de communication électronique et surtout l’internet ont donné lieu à une nouvelle forme d’arnaque. Il s’agit de la cyber-escroquerie. Le développement de cette pratique est en forte progression au Burkina Faso. Et sur le plan financier, le préjudice causé par ces cyber-escrocs se chiffre à des centaines de millions de franc CFA.  La question que l’on se pose, c’est quel est leur mode opératoire utilisé pour dépouiller les victimes ?   

Par le biais du téléphone portable, de l’ordinateur ou encore de l’internet, tous les moyens sont déployés par les cyber-escrocs pour arnaquer les honnêtes citoyens. Pour commettre leur forfait, les cyber-arnaqueurs font recours à plusieurs stratégies. C’est le cas de la tontine en ligne pour un matériel type. Pour se faire, ces brouteurs comme on les surnomme, créent des groupes watsapp et invitent leur futur victime à y adhérer. Une fois membre dudit groupe, le nouvel adhérent occupe généralement le dernier rang à savoir par exemple la 10^ème place pour rentrer en possession de son dû. Au fur et à mesure que la victime cotise pour les autres tout en attendant son tour, il est directement éjecté du groupe watsapp à quelques jours du retrait de son matériel. Le plus surprenant est que les numéros des administrateurs qui l’ont intégré dans le groupe ne sont plus valides. C’est à cet instant que l’intéressé réalise qu’il vient d’être victime d’une escroquerie.

Egalement, toujours au titre du mode opératoire des cybercriminels, il faut souligner le chantage à la webcam. Ainsi, sur internet et plus spécifiquement sur les réseaux sociaux, tout commence par une discussion anonyme en vue se tisser une nouvelle amitié. Au fil du temps, la confiance s’installe entre les deux camps. Par la suite, pour une conversation plus intime,  l’arnaqueur invite la victime à passer sur un autre réseau social permettant la visiophonie par la webcam. Cet escroc en profite alors pour capturer des images susceptibles de porter atteinte à la vie privée de la victime. S’en suit donc une série de chantage. ET pour cela, le cybercriminel invite le mis en cause à lui verser une somme sous menace de diffuser ces images sur la toile.

Face à la monté de ce phénomène, le préjudice causé par ces cyber arnaqueurs se chiffre à plus d’un  milliard selon une source sécuritaire.

La vigilance est alors recommandée à tous les niveaux quant à une utilisation sécurisée des réseaux sociaux.