Activité génératrice de revenus, le métier de confectionneur de lits pliables artisanaux fait vivre plus d’une famille à Ouagadougou. Pour mieux appréhender ce métier, Nous sommes allés à la rencontre d’un expérimenté du domaine.

Des chaises, des lits pliables couramment appelé lipiko et des filets fabriqués à base de ficelle de nylon exposé au bord des grandes arteres. Nous sommes précisément sur l’avenue Ouézzin Coulibaly côté sud de la résidence du Mogho Naaba. C’est dans ces lieux que Dieudonné TAPSOBA exerce son métier. Cette activité, il la pratique depuis maintenant 25 ans et il arrive à joindre les deux bouts nous dit-il. « Cela vaut 25 ans que je fabrique les « lipikos » et les chaises avec le fil de nylon. Je ne me plainds pas car je vis de cela et j’arrive à m’occuper de ma famille. Le travail nourrit son homme » a-t-il laissé entendre. « Je peux vendre 15 à 17 lipikos en une journée » a-t-il poursuivi.

Pour le tissage, Dieudonné TAPSOBA a besoin de ficelles de nylon de différentes couleurs, d’un fer avec la forme voulu préfabriqué par un soudeur et de ses mains habiles. Il peut confectionner 3 à 4 lipiko en une journée. « Si tu es rapide, tu peux fabriquer 3 à 4 lipiko par jour. On a juste besoin de fil et du fer pour la confection » a-t-il expliqué.

Les périodes chaudes sont plus propices à la vente. Ses clients sont essentiellement constitués de foreurs en partance pour la campagne et des campeurs. « Ceux qui achètent le plus nos produits sont les campeurs et les foreurs. Quand il fait chaud, les gens achètent plus que lorsqu’il fait froid » nous a-t-il raconté.

Ce métier, ils sont plus d’une quinzaine à le pratiquer sur cet avenu. En ce qui concerne les prix de LIPIKO, ils varient de 25000 à 45000 selon le type du Lipiko.