Le ministère de la solidarité nationale témoigne sa solidarité envers les musulmans engagés dans  ce mois de Ramadan. Le département de Laurence Ilboudo Marshall a ainsi fait don de vivre d’une valeur de plus de 23 millions de F CFA à la Fédération des Associations Islamiques du Burkina et aux maitres coraniques « modèles » ce 22 avril. Un don constitué largement de céréales mais aussi du sucre.

Il est devenu une coutume pour le gouvernement à travers le ministère de la solidarité nationale d’apporter une assistance alimentaire aux musulmans en cette période de pénitence. Ce sont 50 tonnes de mil, 25 tonnes de riz, 80 cartons de sucre et 500 cartons de dattes qui ont été remis à la Fédération des Associations islamiques du Burkina, FAIB. Ce don a une valeur de 23 millions 500 milles F CFA. « Nous avons un bon partenaire qu’est la FAIB. Depuis que nous sommes aux commandes, cette association a toujours été aux côtés des populations et du ministère pour qu’ensemble nous puissions satisfaire les populations et surtout les couches les plus vulnérables. C’est dans sens qu’il est coutume pour nous de venir dans ce mois de ramadan leur donner un peu de vivres pour que eux aussi ils fassent œuvre charitable au profit des communautés » a laissé entendre la ministre de femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire, Laurence Ilboudo Marshall.

Les bénéficiaires n’ont pas manqué l’occasion de formuler leur remerciement au donateur. Selon le président de la fédération, ce don leur permettra de voler au secours des personnes démunies. «  Ce don a commencé depuis 2016 et chaque année madame la ministre fait tout son possible pour nous soutenir avec des vivres pour que la fédération à son tour puisse distribuer aux personnes démunies. Vous savez que la FAIB a plusieurs structures. Il y a à peu près 360 associations qui sont affiliées à la structure. Donc ce don est un geste qui va beaucoup nous aider» s’est réjoui El hadj Oumarou Zoungrana.

Par la même occasion, le ministère a également fait un don aux maitres coraniques jugés « modèles »qui se sont davantage engagés dans le respect des droits de l’enfant.