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dimanche, 09 mai 2021 09:36

Destruction de la mosquée de Panzani : les syndicats des magistrats désapprouvent la décision du gouvernement Spécial

Écrit par  Windinmi Cheick Omar Ouedraogo (stagiaire)
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La crise née de la destruction de la mosquée de Panzani a pris un tournant décisif. Malgré la décision judiciaire, le gouvernement a attribué le terrain litigieux à la FAIB. Toute chose que l’intersyndicale des magistrats dénonce et qui porte atteinte à l’indépendance de la justice. Ils l’ont fait savoir dans un communiqué daté du 07 mai 2021. 

En septembre 2020, suite à une décision de justice, un lieu de culte avait été détruit dans le quartier Panzani dans l’arrondissement 09 de Ouagadougou. Il s’en est suivi des mouvements de contestation de la coordination des jeunes musulmans du Burkina réclamant ledit terrain et au-delà même, la reconstruction de la mosquée détruite. Pour préserver la paix sociale, le gouvernement a décidé de s’approprier du terrain litigieux pour cause d’utilité publique et de l’attribuer à la fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB).

Cette décision n’est pas du goût de l’intersyndicale des magistrats du Burkina qui estime que cette décision gouvernementale remet en cause l’indépendance de la justice. « Les syndicats des magistrats déplorent et condamnent avec la dernière énergie une telle attitude qui n’est rien d’autre qu’une remise en cause de l’indépendance et de l’autorité du pouvoir judiciaire » regrette le mouvement syndical des magistrats.

Les syndicats des magistrats qualifient  ainsi cette décision d’une « extrême gravité » pour la simple raison que le gouvernement reconnait que le citoyen Jacques Ouédraogo, attributaire légal du terrain, a obtenu une décision de justice exécutoire. Malgré cela « il (le gouvernement) se croit autoriser lui-même à fouler aux pieds l’autorité de l’Etat et à consolider les actions entravant l’exécution de ladite exécution de justice » poursuivent-ils.

L’intersyndicale invite donc le gouvernement à se ressaisir et à respecter la lettre et l’esprit des lois de la république afin de garantir la pérennité des institutions et l’autorité de la règle de droit.

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