Les décisions prises par le gouvernement dans la résolution de la crise née de Panzani continue de défrayer la chronique. Après la réaction de l’intersyndicale des magistrats et celle du syndicat des avocats, l’Union des Jeunes Avocats du Burkina (UJA-B) dénonce à son tour ces mesures gouvernementales et les qualifient de « remise en cause des valeurs et principes qui fondent l’Etat de droit » dans un communiqué en date du 10 mai 2021.
Cette énième déclaration des acteurs de la justice traduit le sentiment de désapprobation du pouvoir judiciaire contre les décisions du gouvernement de s’exproprier du terrain litigieux de Panzani et de le réattribuer à la fédération des associations islamiques du Burkina. L’union des jeunes avocats du Burkina s’insurge contre cette attitude du gouvernement qui selon eux « remet en cause les valeurs et principes qui fondent l’Etat de droit ». Pour l’union, l’affaire dite de la mosquée de Panzani a fait l’objet d’une décision de justice exécutoire ; par conséquent le gouvernement ne devrait pas s’ériger en obstacle à sa parfaite exécution. « En expropriant le terrain en cause et en le réattribuant à une structure initialement tierce au litige alors même que qu’une décision a été rendue en faveur de M. Jacques Ouédraogo, le gouvernement foule au pied un ensemble de principe fondamentaux consacré aussi bien dans la constitution que dans des instruments internationaux auquel l’Etat burkinabè a librement souscrit », foi de l’union des jeunes avocats.
L’union des jeunes avocats du Burkina invite donc le gouvernement au strict respect des décisions de justice et mieux, à prêter son concours à l’exécution diligente de celle-ci.
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