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jeudi, 01 juillet 2021 15:31

Burkina Faso : « Nous voulons tout simplement donner un nouveau souffle à notre stratégie de lutte contre le terrorisme » (Christophe Dabiré, premier ministre) Spécial

Écrit par  Fatao Sango stagiaire)
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Nous vous proposons, une retranscription des propos du premier ministre Christophe Dabiré, après la première réunion du gouvernement remanié.

 

« Comme vous l'avez constaté depuis hier, il y'a eu des réaménagements qui ont été opérés au niveau du gouvernement de notre pays. Le président du Faso dans son adresse le dimanche dernier à l'ensemble de la nation, a annoncé des couleurs en disant qu'en tant que chef suprême de l'armée, il a pris un certain nombre de décisions. Déjà cette annonce montre bien l'orientation que pouvait prendre ces décisions à savoir il prend la responsabilité de gérer désormais la défense nationale et les anciens combattants qui constituait un ministère à part.

De ce point de vue, je voudrais dire que les différentes attaques que notre pays a connu tout dernièrement, les attaques qui ont été d'une gravité extrême ont interpellé la conscience du chef de l'État qui a estimé que ce réajustement était indispensable. C'est pourquoi il a repris les rênes du ministère de la défense nationale et des anciens combattants pour pouvoir procéder à une réorganisation interne de l'ensemble de ladite structure chargée de la défense et de la sécurité de notre pays. Et je pense que cette décision, elle est extrêmement importante et permet au chef de l'État qui a été élu par le peuple de relier avec ce peuple et de recréer la confiance indispensable en tout ce qui concerne la nécessité d'assurer la sécurité des personnes et des biens dans notre pays. Et je pense que ce qui est important à signaler c'est que ceux qui ont été dans ce gouvernement, qui ont occupé les postes des ministres d'État, ministre de la défense nationale et des anciens combattants et ministre de la sécurité n'ont pas démérité. Il convient de les féliciter parce qu'à un moment de leur participation à ce gouvernement, ils ont montré toutes les capacités qu'il y avait à faire en sorte que la sécurité soit instaurée. Notre pays a connu à un moment donné des instants d'accalmie au niveau du front de la lutte contre le terrorisme et c'était à leur actif. Aujourd'hui il y'a une certaine reconnaissance suite aux victoires que nos forces de sécurité et de défense ont remporté sur le terrain, suite au comportement dynamique de volontaires pour la défense de la partie.

« Nous voulons tout simplement donner  un nouveau souffle à notre stratégie de lutte contre le terrorisme »

Le terrorisme s'est réadapté face à cette situation parce qu’ ils commençaient à avoir un certain nombre de perte dans leur milieu. Donc de ce point de vue, on a le devoir de dire que nous ne recherchons pas aujourd'hui les responsables, ni des coupables, nous voulons tout simplement donner une nouvelle dynamique, un nouveau souffle à notre stratégie de lutte contre le terrorisme dans notre pays.

Le chef de l'État a repris la direction ou la gestion du ministère de la défense nationale et des anciens combattants, il a souhaité alors à ses côtés un officier qui devait lui permettre de gérer les questions opérationnelles de la défense nationale. Et je pense que cette évolution dans le temps montre bien sa volonté de faire en sorte que non seulement la gestion de la défense soit entre ses mains mais également qu'au niveau opérationnel, qu’il  ait le contact nécessaire avec l'ensemble de la troupe à travers un officier supérieur qui pourrait permettre de transmettre les messages qu'il souhaite transmettre à l'ensemble de la troupe de manière à ce que ces troupes là reprennent confiance, se réorganisent et soient beaucoup plus cohérente dans leur approche et fassent en sorte que nous puissions continuer à nous redisposer sur le terrain pour apporter les réponses appropriées au terrorisme.

« nous allons procéder à une redistribution du dispositif sécuritaire au niveau national »

 Nous avons également procédé à l'appel d'un jeune au niveau de la sécurité, la sécurité intérieure doit être revisiter du point de vue de la stratégie et réorganiser pour pouvoir occuper le terrain que les militaires seront appelés à libérer dans toutes leurs opérations militaires qui ont connu beaucoup de succès mais qui ont connu également des insuffisances parce que il y'a de la relève qui devrait être opéré au niveau de la sécurité intérieure n'a pas été toujours relevée et ça crée un certain nombre de problème. Je pense qu'aujourd'hui, avec l'arrivée de Monsieur Maxime Koné a la tête de la sécurité, nous allons procéder à cette redistribution du dispositif sécuritaire au niveau national et faire en sorte que notre volonté de réoccuper le terrain pour permettre aux personnes déplacées internes de pouvoir retourner sur leur territoire, se réinstaller, contribuer au développement économique et social de notre pays par la production, que ce retour-là puisse se faire dans de très bonnes conditions parce que la sécurité intérieure aura été prise en charge dans les pistes de sécurité intérieure que nous allons redisposer au niveau de ces différentes régions.

« l'attaque de Solhan a servi de détonateur »

Vous savez, l'attaque de Solhan a servi de détonateur parce-que ça permis de mettre en évidence un certain nombre de disfonctionnement au niveau de notre dispositif de défense et de sécurité et dans la réflexion globale que le chef de l'État a donné on a intégré cette situation au niveau des décisions qui ont été pris récemment. Je pense que ce serait faux de dire que les attaques de Solhan et les embuscades tendues contre les policiers au niveau de la région de Barsalogho n'ont pas joué dans la décision qui a été prise, il y'a une réflexion qui a été annoncée, ces événements ont servi  de détonateur et je pense qu'aujourd'hui, cela a permis de recentrer un peu notre vision et de faire en sorte qu'un nouveau dispositif soit mis en place pour que nous puissions avoir davantage de l'efficacité dans la lutte contre le terrorisme.

« L'opposition a le droit de marcher  (…) mais la question qu'il faut se poser est-ce que réellement c'est le moment?? »


« Mon message ne serait être autre que celui que le chef de l'État à lancer. Aujourd'hui, notre peuple à besoin d'aller de façon unit contre le terrorisme. Il ne faut pas qu'on se trompe d'ennemis. Les agitations politiciennes ont leur place dans le jeu démocratique de notre pays. Mais quand le pays est en danger, il faut que l'on sache raison garder, l'on sache se donner la main pour combattre l'ennemi et après nous allons-nous lancer dans la gestion politicienne de notre démocratie. Donc de ce point de vue, le premier élément constitutif de l'adresse du chef de l'État a été de rappeler que le peuple burkinabè a besoin d'être soudé. Il a rappelé à l'unité, a l'union sacrée pour pouvoir combattre l'ennemi et il a fait en sorte que la sécurité et la paix revienne dans notre pays.  C'est le même message que je passe à l'opposition. L'opposition a le droit de marcher parce que nous sommes en train de construire un était de droit démocratique, l'opposition en respectant les principes démocratiques et les lois de ce pays peut organiser des marches meetings mais nous disons que la question qu'il faut se poser est-ce que réellement c'est le moment?? Voilà je leur laisse l'occasion de répondre à cette question.

Nous avons dit que ça serait mieux que tout le monde revienne à la table de dialogue politique pour que nous puissions nous retrouver pour faire le consensus sur les questions essentielles de la construction de notre pays et après la politique politicienne peut reprendre son droit de manière à ce que l'on puisse continuer à progresser dans la construction de l'Etat de droit et aussi à la recherche de ce qui contribuera à faire le bonheur du peuple burkinabè. »

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